La commission électorale nationale indépendante (CEPI) en mairie de Bujumbura promet l’inclusivité dans le démembrement des commissions communales. « Avec 15 membres pour 3 communes, nous vous garantissons de les répartir pour satisfaire toutes les parties. Nous avons un principe qu’aucun parti politique n’aura droit à deux ou plusieurs membres», a annoncé Térence Bizimana, président de la (CEPI).
Ce lundi 7 octobre lors d’une rencontre de consultation avec les représentants des partis politiques, confessions religieuses et les organisations de la société civile en Mairie de Bujumbura, M. Bizimana a rappelé qu’il est impossible que tous les intervenants soient servis. « Les places sont limitées pour une multitude d’acteurs qui en ont besoin. Nous demandons à celui qui ne sera pas retenu de patienter, car il pourra être sollicité dans d’autres services».
Amédée Bangaryabagabo, qui représentait les natifs de la mairie de Bujumbura, a déploré que par le passé plus de 70% des membres des CECI étaient des ressortissants d’ailleurs. Il a plaidé pour que les citadins de naissance soient privilégiés pour cette échéance.
Face à cette inquiétude, Térence Bizimana se veut catégorique : « Arrête de créer des polémiques. La loi est claire. Parmi les critères, un membre de la CECI doit non seulement être natif, mais aussi être résident ou ressortissant de la commune ». Et de préciser : « la nationalité burundaise, un diplôme D6, des humanités générales ou techniques, le patriotisme, le sens de responsabilité, l’intégrité et la conscience professionnelle constituent les critères de sélection.»
Le dossier de candidature à la CECI comprend notamment un CV détaillé et signé, une copie du diplôme certifiée conforme à l’original, une copie de la carte nationale d’identité. Eventuellement un document attestant avoir travaillé dans le cadre d’une élection et une photocopie de la carte d’électeur utilisée, lors des élections référendaires de 2018. Les dossiers seront déposés au bureau de la CEPI mairie du 9 au 11 octobre.