Tatien Sibomana, porte-parole de l’Uprona non reconnu par la loi, fait savoir que son parti ne se reconnaît pas dans les Commissions Electorales Provinciales Indépendantes (CEPI).
« Au lieu de consulter le parti Uprona légal et légitime, la CENI a préféré suivre la fausse route tracée par Edouard Nduwimana en associant les commissionnaires du CNDD-FDD », lâche Tatien Sibomana.
Néanmoins, dit-il, en date du 20 août, l’Uprona avait adressé une correspondance au président de la CENI pour lui signifier sa représentation légale. Compte tenu des consultations faites dans le cadre du processus électoral, M. Sibomana indique que la CENI devrait se référer au Comité central et aux représentants provinciaux et communaux du parti élus en 2009. Suivant les arrêts rendus par la Chambre administrative de la Cour suprême et aux Statuts et Règlements de l’Uprona.
Pour M. Sibomana, le ministre de l’Intérieur a procédé lui-même à la radiation des partis qu’il jugeait inexistants sur le terrain. Cependant, la CENI vient de puiser la liste des membres des CEPI dans ces derniers : « C’est un paradoxe. Au nom de qui vont-ils superviser les élections ? »
Tatien Sibomana jure que son parti va attaquer la CENI et solliciter l’invalidation de la mise en place des CEPI. Et pourquoi pas de tout le processus, poursuit-il, si les choses devaient continuer sur cette lancée ?
« Demain, ça sera trop tard »
Le porte-parole promet que son parti va produire bientôt un document d’analyse des personnes qui composent les CEPI en faisant ressortir leurs capacités intellectuelles et morales, leur obédience politique. Objectif : démontrer que la grande majorité provient du parti au pouvoir et de ses satellites. Par conséquent, Tatien Sibomana estime que la plupart ne sont pas en mesure de garantir un processus électoral neutre, impartial, indépendant et inclusif.
Il invite les responsables provinciaux du parti Uprona, les leaders des partis politiques, les confessions religieuses et les associations de la société civile à se lever comme un seul homme pour dénoncer et refuser ces agissements de la CENI : « Il faut le faire dès maintenant car demain, il sera trop tard. »
Prosper Ntahorwamiye, porte-parole de la CENI, est sans ambages : « Notre commission ne collabore jamais avec des gens non reconnus par la loi. » Pour M. Ntahorwamiye, Tatien Sibomana et consort n’ont pas les compétences de statuer sur les capacités des superviseurs des élections.
D’abord au journaliste qui a écrit l’article, je voulais vous faire un clin d’œil. Quel est cet UPRONA qui n’est pas connu par la loi veux-tu parler? Retiens pour de bon ce qui suit
1°L’UPRONA est agréé
2° L’UPRONA est un et indivisible car il est régi par ses Statuts et Règlements. Or, il est bien indiqué que le Comité Central est l’organe Suprême de direction du Parti entre les deux Congrès et, en plus les organes du Parti se succèdent comme suit:
– le Congrès -le Comité Central et enfin le Président assisté de son Vice.
3° Les arrêts de la Chambre administrative de la Cour Suprême et confirmés par la Chambre de Cassation de ladite Cour. Ces derniers remettent en honneur le Comité Central, les Comités Provinciaux et les Comités Communaux élus en 2009. Or, ce Comité Central délibère à la majorité absolue des membres présents.
Monsieur ou Madame la Journaliste, saches qu’à 95% , le Comité Central de 2009 est derrière le leadership composé de l’Hon Charles NDITIJE et Pr Evariste NGAYIMPENDA qu’il a mis en place au mois de février 2014.
Ce n’est pas que Edouard NDUWIMANA a décidé, pour le compte de son Parti CNDD-FDD de confier la direction du Parti à un groupe ultra minoritaire des commissionnaires de son parti que l’UPRONa dirigé par Charles NDITIJE est illégal, loin de là.
Au lieu d’éxécuter les arrêts rendus, Edouard NDUWIMANA s’est obstiné à refuser les organes reconnus statutairement et judiciairement de se réunir au profit d’un pseudo-parti sans légalité ni légitimité et c’est celui là que tu appelles légal§
Ne tombes pas dans le piège tendu par Edouard NDUWIMANAcar, même lui qui est passé pour Maître de la NYAKURISATION ne saurait expliquer la base légal et réglementaire du petit parti naissant de Concilie.
Et malheur aux commissionnaires, ils vont être rattrapés par le temps.
Bref, l’UPRONA dirigé par l’Hon Charles NDITIJe est unique, indivisible, légal et légitime.
Bonne compréhension.
Ibindi navyo, kananira abagabo ntiyimye. Abo bagize CEPI bamenye ko nibasubira kwonona amatora Abarundi ntibazobihanganira kuko turazi ico amatora mabi azana mu gihugu.
Kira noneho arashobora guhagarikirwa n’abandi erega hari aho vyashitse.
A quoi bon de participer dans des elections dont on sait deja qu’elles sont truquees?
Je pense que la grande erreur qu’ils ont comise en 2010, c’etait plutot d’avoir croise les doigts ce jour-la, des elections, croyant que les europeens ou tout simplement les bailleurs de fonds, vont faire le reste du travail pour eux!
Regardez vous- memes,
Leonce, Rwasa, Frederick, Alexis, Nyangoma, Radjabu, Manasse, … ne pourront pas y participer si la Ceni ne change pas d’avis! Leurs membres persecutes, empeches de travailler?
Pour moi, dans des conditions pareilles, ca ne sert a rien d’y aller!
La Ceni, telle qu’elle est n’est pas capable d’organiser ces elections!
Je demanderais plutot a ces partis de l’opposition de demander a leurs membres de stopper tout contact avec ces agents du parti au pouvoir desormais non deguises!
Les elections, ca se joue une journee ou deux!
Qui a bcp a perdre si jamais ces elections ratent leur atterissage?!!
Travaillons plutot dans ce sens!
Les gens de l´opposition bamenyereye kuronka ivyo badakoreye. Bavugira aho bicaye i Bujumbura. Barazi ko ata majwi bazoronka ni hagera amatora. Kiretse CNDD-FDD ibibiye dukeyi nkuko bishoboka ko babigize mu matora aheze, bakabibira dukeye.
Nibakumbure bakore kurya aba FRODEBU bakoze kuri Ndadaye, bagabanye akarimi, bakorere mu caro. Kandi barondere abagenzi bazobashigikira.
Urakoze kwemeza ko amatora ya 2010 yabayemwo ubusuma. Hama naho urihenda cane nimba wibaza ko amanyembwa ya 2010 muzoyasubira: Barya bazungu muheruka kwica bazobakorako bikomeye ntimwibaze ngo silence vatican yagize ni iy’ubusa!
Les CENI/CEPI des années 1960 n’avaient pas d’upronistes, Rwagasore a pourtant gagné. Les CENI/CEPI de 1993 n’avaient pas d’Inziraguhemuka, mais Ndadaye à gagné. Les pouvoirs des années 1960 et 1990 ne rendaitent pas la tâche facile aux opposants, mais ces derniers ont gagné.
Très étonnants, les opposants d’aujourd’hui (Kibiristes) veulent que le pouvoir leur rende la tâche facile. Mon oeil!!!!!!!!!! Quel manque de stratégie pour contouner la barrière « pouvoir en place ».
Kahise,
Au fond tu n’as pas tord.
Mais pourquoi tu ne donnes pas les exemples des élections de 2005 et 20110 où tout le monde était impliqué?
Pourquoi prendre les élections de 1962 et 93 comme exemple et modèle alors que l’on chante que le pays évolue et qu’on est sure de la victoire à 100% en agissant pourtant contrairement.
Nimubashiremwo hanyuma batsindwe habure icitwazo cuwatsinzwe kandi personnellement à moins de 7 mois des élections, nimubareke parce que la défaite du CNDD FDD serait une surprise, bonne ou mauvaise c’est à chacun de voir.
Ces deux victoire étaient flagrantes, non?
Dites tout ce que vous voulez, mais allez aux elections quand meme!!! Quant a moi je continue a mettre sur le dos de l’opposition la situation tant politique qu’economique actuelle. Alors dites tout ce que vous voulez mais de grace allez aux elections. S’il vous plait!!!!!!!!!!!!