Des eaux stagnent depuis plusieurs années en plein centre-ville tout près de la Place de l’Indépendance. Les conducteurs de taxis qui y parquent leurs voitures en attente des clients disent vivre un calvaire. Des mauvaises odeurs se dégagent de temps en temps.
Ces eaux stagnantes sont visibles sur la route goudronnée passant devant le building abritant les bureaux de la micro finance Kazoza, non loin du rond-point reliant l’avenue de la RDC et la chaussée prince Louis Rwagasore.
Elles ne coulent pas devenant vaseuses, des bouteilles en plastiques, des feuilles en décomposition et d’autres déchets et détritus s’y accumulent. Et bizarrement, cette situation ne date pas d’hier. « Trois maires de la ville se sont succédé et ils n’ont pas pu résoudre ce problème », s’est lamenté un taximan exerçant au centre-ville.
Selon lui, un regard bouché depuis 8 ans ne permet plus l’écoulement des eaux de pluies. Ces eaux stagnent alors à côté du parking de taxis juste à côté de la Place de l’Indépendance.
Selon les conducteurs de taxis, ces eaux deviennent nauséabondes. « Il nous arrive de nous organiser pour le nettoyage et cela nous coûte cher. Maintenant nous sommes dépassés. » Ils regrettent que les autorités n’aient pas fait d’efforts nécessaires pour réhabiliter cette Place de la l’Indépendance.
Les puisards prévus comme une solution
« Il faut attendre la saison sèche pour que ces eaux puissent s’évaporer», a confié un chauffeur de taxi. Pour lui, cette stagnation des eaux de pluies serait causée par un regard bouché et demandent aux autorités municipales de penser à le déboucher.
« Ici c’est le cœur du centre-ville, même le km est compté à partir d’ici, c’est un lieu qui devrait être propre », a commenté un jeune homme rencontré sur les lieux.
L’administrateur de la commune Mukaza reconnaît qu’il y a d’autres endroits où s’observent des eaux stagnantes dans sa commune. Il a fait savoir qu’il est en train de parler avec ses ingénieurs pour voir commet remédier à cette situation, d’après lui des solutions provisoires sont à l’étude pour atténuer ce problème.
Selon Rénovat Sindayihebura, il faudrait créer des puisards au sein des parcelles. Il promet de sensibiliser les propriétaires des parcelles . « Cela pourra diminuer les eaux qui se déversent sur les voies publique car, a-t-il expliqué, les eaux des ménages vont s’infiltrer dans ces puisards au lieu de se déverser dans les rues. « La sensibilisation est prévue au cours de la saison sèche à partir du mois de juin ».