«Depuis 2003, nous avons accueilli plus de 19.950 nouveaux cas de violences sexuelles basées sur le genre (VSBG)», a déclaré Goreth Mukiramana, représentante légale du centre Seruka. C’était ce lundi 3 septembre, lors d’une conference de presse organisée à l’ occasion du 15ème anniversaire de ce centre.
Elle affirme que son organisation accueille en moyenne 120 cas de VSBG par mois. «64% sont des mineurs de moins de 18 ans, 16% ont moins de 5 ans à 16%, tandis 37% ont moins de 12 ans».
La représentante légale du centre Seruka signale que 5% des victimes sont des hommes contre 95% de femmes. Le nombre de ces violences, observe-t-elle, a considérablement diminué par rapport à l’année dernière. « Nous avons enregistré 1.199 cas des VSBG en 2017».
Mme Mukiramana déplore que les facteurs socio-culturels soient l’un des principaux facteurs de la persistance de ces VSBG : « Parfois, les victimes ne dénoncent pas les violences subies». Et d’ajouter que la communauté devrait être en première ligne dans la sensibilisation et la prise en charge de ces cas.
Depuis ce lundi 3 septembre, le centre Seruka organise une semaine porte ouverte dans le cadre de la sensibilisation contre les violences sexuelles faites aux femmes.