Plus de concerts, de soirées-cinéma, de journées sportives… Le départ du père Claudio Marano, jadis « maître » du centre, semble avoir affecté les activités du centre.
Centre Jeunes Kamenge(CJK), 10h. Au premier abord, l’impression est que le centre est fermé. La cour, naguère bondée, est déserte. Tous les terrains de jeux sont vides sauf celui de basket-ball. Là, une dizaine de jeunes jouent. D’autres, ennuyés, semble-t-il, forment un petit « ligala » juste à côté.
Visage rembruni, l’un d’eux se lamente:« Ici, tout a changé. Tout ! » Il évoque des programmes comme l’alphabétisation, le projet Sida, paix et réconciliation, qui sont suspendus. D’autres, insistent par contre sur l’abonnement des chaînes de DStv (télévision numérique satellite), auxquelles ils avaient jadis droit. Plus rien maintenant ! Regarder des chaînes sportives, culturelles, etc. était leur occupation favorite.
Les avantages des camps de travail sont désormais restreints : plus de nourriture pendant les camps, les heures de travail sont réduites, etc.
« Un centre qui, dans ces moments difficiles, devrait unir les jeunes dans différentes activités, devient un lieu de rencontre des chômeurs », déplore un jeune homme rencontré dans les locaux.
Un employé du centre est désespéré: « Les salaires tombent très tardivement depuis le départ de Claudio. »
Ces jeunes sont unanimes : « Nous avons besoin d’un responsable « blanc »comme Claudio pour que le centre redevienne comme avant. Les noirs ne sont capables de rien ! »
Le responsable se veut plutôt rassurant
Abbé Pascal Niyonkuru, l’un des successeurs de Claudio Marano, brosse un tableau plutôt tranquillisant. Il affirme que la plupart des activités continuent leur cours. Cependant, elles sont adaptées à la situation politique du pays.
Encore plus aux moyens financiers du CJK. M. Niyonkuru confie, sans donner beaucoup de détails, que quelques bailleurs ont suspendu leurs donations. Motif : « le centre doit leur fournir des rapports pour débloquer les fonds. »
Pascal Niyonkuru insiste plutôt sur l’insécurité pour expliquer la paralysie de certaines activités : « Depuis les manifestations, le taux de participation des jeunes a sensiblement chuté. » Raison, d’ailleurs, qui explique tous ces changements évoqués par les jeunes, d’après lui. A titre d’exemple, il se demande comment organiser un concert sans la présence des spectateurs qui sont, la plupart, des jeunes. « Nous faisons tout notre possible pour maintenir debout le centre !»
Le père Claudio Marano, ancien directeur du CJK, a quitté le pays le 2 juin 2015, selon l’un des responsables du centre. Pour rappel, il a été cité dans l’affaire de l’assassinat des 3 religieuses italiennes de la paroisse Guido Maria Comforti de Kamenge.
Analysez les « j’approuve » et « je n’approuve pas » vous verez la tenndance des lecteurs sur la situation du pays.
Le Centre Jeunes Kamenge a été médiatisé depuis plus d’une année à travers le rôle qu’aurait joué son agent Guillaume et Père Claudio dans l’assassinat des sœurs octogénaire de chez Buyengero. Après cette médiatisation, les sources de fonds ne devraient que tarir. Une conséquence logique.
Sa mission a pris fin.
Les autres ont besoin de lui.
Son mandat est terminé.
» Bene, benissimo » = C’est bien et c’est très bien.
100 ans, après le fait.
Abo bantu baguma basomborotsa abene gihugu bibereye ku kivi nibaza ko atakazoza bafise. Kuko ufashe urwaruka rwa 15ans ukabaha urumogi ugaca ubatuma gukora ibidakorwa (guturira abantu, amazu, imiduga ukonona amabarabara). Ubu rero naho babatuma gutera za grenades sur des populations innocentes. Nous les attendons un jour ils reviendront au Burundi pour repondre de leurs actes.
Abavyeyi nabo mutaramenya ko abo bana banyu mushora mu mabi bazobahindukirira niyo amahera babaha yaheze jewe nobahanura kutabika ikara mu gashambara.
Murakoze
@Micombero
Reka kudusamaza . Abo bantu bo hanze wagiriza amabi yose, ugomba twemere tubegekeko iyi mivyimba itorwa hose iboshe, iyi miryango imaze imisi izimangana n’abo police n’imbonerakure birirwa batwara tutamenya irengero ryabo ? Nibo baguriye imbonerakure imyambaro ya police n’inkoho barabinjiza muri police ? Mbega nta mpanuro bobo wohaha canke ntibagira abavyeyi nabo ngubatere akamo ? Nimwe mwatanguye kwikwegera ikara mu mpuzu mutanguye guhahamuka kuko rigira ribaturire, naboba bagomba kubigana babarabira ko. Hanyuma mumenye ko ivyo mwagiriza abandi bitazobakingira nagato ivyo mwagirizwa.
@Micombero Jean
1. Vous tenez absolument a nous faire croire a cette image idyllique du citoyen burundais lambda qui vaque paisiblement a ses travaux champetres alors qu’il y a la violence et des morts ici et la dans le pays/Abene gihugu bibereye ku kivi.
2. L’article de Clarisse Shaka nous parle de:
« D’autres…forment un petit « ligala » juste a cote…
Un centre qui …devient un lieu de rencontre des chomeurs… »
3. La dictature du 3 eme mandat presidentiel au Burundi n’a pas de politique concrete pour l’emploi des jeunes (comme ceux du Centre de Kamenge et elle devrait savoir qu’une jeunesse au chomage est une bombe a retardement.
A cause de cette tragédie,Claudio ne reviendra probablement plus au Burundi.Les avis des jeunes sont empreints de vérité et interpellent tout de même quant à leur sort.
Haracari Abantu bamwebamwe bagifise ingendo n’ivyiyunviro vyo mu myaka yahera 1993, ariko bakibagira ko amase yakera atagihoma urutaro. Uravye ingene manifestation yagenze bisamburirako nka gahene bakibagira ko ari economie yi gihugu cabo bariko baronona kandi bizofata igihe kugira igihugu gisubira kwisanura, il faut tirer les conséquences.
Quand la politique ne va pas, l’économie, la vie sociale meurent. Il faudrait tout de même qu’en âme et conscience, CNDD-FDD yemere ko yikwegeye ikara mu mpuzu : » Le troisième mandat, est il constitutionnel ou pas « ? Que les gens intelligents de ce parti étudient une sortie honorable de cette histoire.
http://www.arib.info/index.php?option=com_content&task=view&id=13142&Itemid=1
murabesha ntaho muzomushira Certains sont au pouvoir depuis les années 80-90, à quel mandat sont-ils arrivés ?ntimwitwaze ivya economie.ivyonyene nivyo mwashaka niyo npanvu mwaharashe.ariko murihenda nous sommes tous inyuma ya notre president.twitoreye.kandi tuzobirwanira gushika kuwanyuma.
@Gaheto Gutanga comme excuses amakosa abandoned bakoze sivyo. CNDDFDD nivyo vyatumye ibaho kandi nico catumye tuyitora. Dushake tureke ivya constitution tuvuge ethique na responsabilite politique. Iyo ukunda igihugu les interets personnels uraziheba pour eviter une crise. Subira mwiyumvire abana bacu bo mu kamenge nibo bariko barishura ubusambo bwa bamwe bamwe.
@Gaheto,
Nimugume k’uruwo mwitoreye muzojane no mucobo, ntawubabujije, ariko ntimusubire kuvugira abarundi bose muvyo mushikiriza amakungu ngo abarundi bose. Muzohore muvuga kwari k’akarwi kaja kwiha ibara kuri ambassade de Belgique mu minsi iheze. Turi benshi cane tutitavye amatora y’inkina mico, turindiriye kwitorera natwe. Natwe tuzobigwanira gushika kuwanyuma. Ntimusubire rero kuduteranya n’amakungu ngo turi kumwe twese. Ni gute twokwiyamiriza ibihugu bishaka kudufata mu mugongo ngo tuve muri kano kaga twashizwe mwo na 3eme mandat
illegal ? Dushavuzwa gusa nuko bateba gutabara abarundi bariko barahona.
Je suis attristée quand j’entends ces jeunes dire qu’il faudrait un blanc pour venir s’occuper du centre….Il y a des burundais capables et bien et souvent ces derniers échouent aussi parce qu’on ne leur fait pas confiance. Et c’est ce genre d’arguments abazungu de la coopération bitwaza iyo barungika les occidentaux gukora akazi abarundi bashobora. Amahera y’ibitagenda bafata akaja kuba comptabilisé mu nfashanyo bayaye le pays. Naho nibo bifasha. Il y a certes des problèmes dans ce centre mais de grâce, évitez ce genre de réflexion, c’est le complexe du blanc et la dévalorisation de vos frères et soeurs.
@Nduwayo
« Je suis attristée quand j’entends ces jeunes dire qu’il faudrait un blanc pour venir s’occuper du centre…. »
Ubugabo (ubugore) burihabwa! Quel est le grand homme (ou la grande femme) qu’il l’a dit?
@Nduwayo: « Naho nibo bifasha…C’est le complexe du blanc »
1. Peut-etre que vous avez de bonnes intentions d’en finir avec cette situation ou le Burundi depend perpetuellement de l’occident, mais il faudrait que le nouveau directeur burundais (du centre de Kamenge) soit capable de recevoir des fonds du Gouvernement burundais (apres tout il s’agit de la jeunesse dont ce Gouvernement devrait s’occuper) ou du secteur prive (qui n’est pas si developpe que ca au Burundi) ou des dons du citoyen burundais lambda/UMUNYAGIHUGU NYARUCARI (qui doit suivre un parcours de combattant pour nourrir sa propre famille).
2. Donc avant de formuler vos bonnes intentions, peut-etre qu’il faudrait analyser le modele (de gestion/de financement) de ce centre et voir quelle peut etre l’autre alternative (sous un directeur burundais).
3. Dans plusieurs cas pareils, l’on ne devrait pas tout simplement voir le « Blanc » qui pourrait avoir les memes connaissances qu’un burundais, l’on devrait voir si ce « Blanc » n’a pas deja derriere lui son village natal, sa paroisse natale, son pays ou une organization quelconque qui le soutient.
Mwatoreye mu ryirabura sha Gaheto
wewe watoreye muryera urahangama.ariko twebwe dusize IMANA yacu inbere kandi ntakabuza intsinzi ni yabasenga.
ntiwihende rero.