La Banque Mondiale a lancé, ce jeudi 12 avril, une formation en ligne sur le journalisme pour le développement. Et ce, en collaboration avec l’École supérieure de journalisme de Lille (ESJ Lille) et le Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’information (CESTI) de Dakar (Sénégal).
Quatre journalistes burundais dont deux d’Iwacu y prennent part. Lors de la séance inaugurale, par vidéo-Conférence, Makhtar Diop, Vice-Président de la Banque mondiale pour la Région Afrique, a précisé que cette formation va durer dix semaines. «C’est vous qui informez le public, qui expliquez aux gens les choix à faire. C’est vous qui demandez aux gens de se prononcer sur différents sujets», a-t-il rappelé aux participants.
Ce qui exige des connaissances pour mieux aborder des questions en rapport avec le développement, la gouvernance économique, etc. Pour lui, cette formation va permettre la naissance d’un réseau de journalistes économiques en Afrique.
Et Loïc Hervouet, un des formateurs de rappeler que le journaliste contribue à l’éducation de tous. « Il n’est pas politicien mais contribue à la démocratie. Il n’est pas investisseur mais contribue à la vie économique. Il n’est pas médecin mais apporte sa pierre à la politique de santé ». Il a un rôle essentiel dans la société. « Un journaliste digne de ce nom assume cette responsabilité partagée».
Etre journaliste pour le développement, c’est selon cet ancien président et directeur de l’ESJ Lille, ’’avoir cette conscience éthique et volonté d’assumer l’espérance d’une société’’. « Mais c’est d’abord et avant tout être professionnel. C’est être compétent et informé».
Ainsi, il estime que cette formation permettra aux participants d’affiner leurs compétences, à savoir poser de bonnes questions, et à repérer où trouver de bonnes réponses.
Durant les dix semaines, les cours se focaliseront entre autres sur le développement international, humain, économique, durable, le rôle du secteur privé dans le processus de développement, etc.