Les électeurs utiliseront une même carte pour le référendum et les élections de 2020, a déclaré Pierre Claver Ndayicariye, président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). C’était ce vendredi 26 janvier lors d’une séance d’échanges avec ses partenaires sur l’organisation du référendum.
Il justifie cette décision par le coût de l’organisation de deux scrutins. Elle ressort d’un consensus avec les autorités du pays.
Celles-ci ont demandé une étude sur la faisabilité d’une carte unique. Elles avançaient la cherté de la saisie des données : «Cette dernière rafle 60% du budget total du processus électoral», explique-t-il.
M. Ndayicariye tient à souligner que l’usage de la carte unique ne pourra pas causer de problèmes quant à la transparence du déroulement des élections. «C’est une question technique. Nous avons su comment y remédier au niveau de la Ceni».
Il rassure que les électeurs âgés de moins de 18ans ne pourront pas voter au référendum. Ceux-là recevront une carte particulière, déjà cochée dans la case réservée au scrutin référendaire. «Les politiques ne doivent donc pas s’inquiéter d’une tricherie électorale».
Le président de la Ceni n’écarte pas d’autres mesures au cas où l’octroi de cartes d’électeur aux mineurs poserait polémique. «Ces cartes seront imprimées mais elles resteront conservées à la Ceni».
Il évoque également la possibilité d’un recensement des Burundais âgés de 16 ans sans que leurs cartes ne soient tout de même fabriquées. «Les noms seront conservés dans la base de données». Ceci jusqu’à ce qu’ils soient âgés de 18 ans.
Il affirme que ceux qui seraient en marge des inscriptions pour «une raison ou une autre bénéficieront peu après d’un enrôlement partiel». Celui-ci prendra peu de jours. Il évoque notamment le cas des rapatriés.
M. Ndayicariye confie que l’enrôlement des électeurs pour les deux scrutins est «prévue si tôt». Les centres et bureaux de vote sont déjà répertoriés.
Cette carte est une menace a la sécurité de l électeur parce que il sera condamné a la garder sur lui jusqu’ au prochaines elections. Le pouvoir peut verifier a tout moment si il a participer ou pas au referendum et le traiter en consequence. Dans cette situation gard a celui qui n ira pas poncer sa carte au referendum.
En matière de stratégie de fraude Mr Ndayicariye et la CENI sont les meilleurs au monde , j’ai relevé un certain de de déclarations incroyables , vous pouvez vous même les indentifier elles sont entre guillemets:
– « Les politiques ne doivent donc pas s’inquiéter d’une tricherie électorale».
Et pourquoi donc ? Seules les autorités ont été associées , peut on vraiment avoir confiance dans un truc élaboré par les seules autorités , sans l’opposition?
– » M. Ndayicariye tient à souligner que l’usage de la carte unique ne pourra pas causer de problèmes quant à la transparence du déroulement des élections. «C’est une question technique. Nous avons su comment y remédier au niveau de la Ceni».
Mr Ndayicariye ne nous explique pas cet aspect technique de la chose ? Si vraiment les élections sont une affaire de tout le monde pourquoi la CENI ne nous informe pas sur cet aspect très technique???
– « Il rassure que les électeurs âgés de moins de 18ans ne pourront pas voter au référendum. Ceux-là recevront une carte particulière, déjà cochée dans la case réservée au scrutin référendaire
Ah tiens on donne une carte de vote à des gens qui ne vont pas voter car ils ont moins de 16 ans ? Autant ne pas en donner ? Et ne la donner et la fabriquer que lors qu’ils auront 18 ans au moment des élections!!!!
– « Il évoque également la possibilité d’un recensement des Burundais âgés de 16 ans sans que leurs cartes ne soient tout de même fabriquées. «Les noms seront conservés dans la base de données». Ceci jusqu’à ce qu’ils soient âgés de 18 ans.
Il évoque la possibilité ???? Ah bon ceci est une supposition ce n’est pas encore une décision ferme ? Et que va couter le recensement donc ? Est ce que un recensement est il nécesaire avant les élections ? Ceux qui atteignent l’age de voter vont se faire inscrire et c’est tout.
– Le registre des électeurs est régulièrement mis à jour puisqu’il y a des déménagements ou des jeunes qui arrivent à l’âge de voter.
Comment ce registre est il mis à jour ? Par la CENI ? L’ISTEEBU ( statistiques) ? Existe il un fichier dans lequel toutes ces données peuvent se recouper ?
Bref une arnaque ces élections
Bravo. Regardez un peu ce qui se passe ailleurs puis vous vous en inspirez. J’habite en région parisienne. Ma carte d’électeur a des cases allant du scrutin n°1 au scrutin n°12.
A chaque élection, le bureau de vote complète la date de l’élection dans les cases par ordre croissant. La carte comporte également le n° d’enregistrement de l’électeur en mairie ainsi que le numéro du bureau de vote. A ce dernier, les services de la mairie chargés des élections transmettent le registre des électeurs. Les superviseurs des élections, le jour J, vérifient l’identité de l’électeur avant qu’il ne glisse son vote dans l’urne. Puis cet électeur signe dans le registre à l’emplacement réservé devant son nom.
Le registre des électeurs est régulièrement mis à jour puisqu’il y a des déménagements ou des jeunes qui arrivent à l’âge de voter.
Ce système est-il compliqué à mettre en place au Burundi ? Progrès progrès quand tu nous refuses…pourtant turabonakure.
@ Miza
Lorsque vous parlez de l’exemple parisien vous avez totalement raison et tout le monde a intérêt à ce que tout soit transparent , ce n’est pas le cas chez nous au Burundi.