Prosper Ntahorwamiye, porte-parole de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), indique que les réfugiés ne sont pas concernés par le vote. Il l’a dit ce mercredi 7 février, à la veille du lancement du recensement électoral.
Selon lui, ils perdent momentanément la citoyenneté : «Ils sont sous la protection du HCR. Tant que l’on a le statut de réfugié, on ne peut pas voter». Il invoque la convention de Vienne sur les réfugiés et les apatrides.
Cependant, M. Ntahorwamiye assure que les réfugiés peuvent retourner au pays. Il évoque une mise à jour à l’approche du scrutin. «A la veille de chaque élection, il y a des opérations d’actualisation du fichier électoral».
Cet enrôlement concerne le référendum constitutionnel prévu au mois de mai prochain et les élections de 2020.
D’un côté …
… on affirme que parler de 400 mille réfuciés burundais n’est qu’un mensonge éhonté du HCR,
… et d’un autre …
… on se donne beaucoup de peine pour que ces réfugiés n’aient pas à voter, et que le pouvoir en place à Bujumbura n’ait pas à leur octroyer une carte d’électeur. Ni pour le référendum, ni pour les élections de 2020 ?
Si le gouvernement en place gérait un casino, sa licence d’opérer aurait été révoquée.
« Selon lui (Prosper Ntahorwamiye) « Tant que l’on a le statut de refugie, on ne peut pas voter… »
1. C’EST QUAND MEME RARE QU’UN REFUGIE PARTICIPE AUX ELECTIONS ORGANISEES PAR SON PAYS D’ORIGINE.
2. Mais, apres la guerre dans leurs pays, les refugies venant de la Bosnie, de Herzegovina et de Kosovo ont pu participer aux elections organisees dans leurs pays d’origine.
« Thus, although in general, States do not appear to be under an obligation per se to grant all non-resident citizens the right to vote in national elections, in the situations of Kosovo and Bosnia and Herzegovina it appears that the international community considered participation by refugees desirable. Such participation reflected THE MASSIVE NATURE OF THE EXODUS; IF REFUGEES WERE EXCLUDED FROM THE DEMOCRATIC PROCESS, ITS LEGITIMACY WOULD BE COMPROMISED… »
(Voir Ruma Mandal (UNHCR Consultant). UNHCR: Legal and protection policy research series. Political rights of refugees. November 2003. http://www.refworld.org).
Banka kodutora oya muze duce muruyigi tuze gutora atwaka nationalité kubera iki.Avuga ivyoyishakiye
ARCHIFAUX
Ntahorwamiye les valeurs et normes internationales à sa volonté : une personne placée sous la protection du HCR ne perd pas sa nationalité de ce seul fait , Il la garde mais ne peut se rendre dans son pays d’origine tant qu’il garde son statut de réfugié. Ceci est évidemment loin des élucubrations de sieur ntahorwamiye .
Pitié à Ntahorwamiye et aux autres serviteurs de dictatures de n’importe quelle république bananière.
Bavuga ivyo babatamitse kugire bahemuke baramuke???
Cher Monsieur,
Les élucubrations que vous attribuez à sieur ntahorwamye sont plutôt les vôtres. Pour votre information, un réfugié jouit aussi du statut dit « d’apatride »; je dis bien aussi car j’aime bien la manière de commenter les écrits de mes amis. Ils se lancent même quand ils n’ont pas encore lu « sur quoi ils commentent ».
Pour dire que cette notion d’apatridie touche certaines catégories de personnes suite par exemple à la disparition d’un état, la cession de territoires à un état tiers, les réfugiés etc…
@Ayahu
Vous racontez n’importe quoi !Un réfugié n’est pas un apatride! Un réfugié dispose bien d’une nationalité . Mais c’est Incroyable!
Apatride veut dire sans patrie. Or un refugie est momentanement empeche de vivre dans sa patrie et d y exercer certains droits civiques notamment elire et se faire elire. Dire comme r Ntahorwamiye releve d une cecite politique et ou intellectuel. Nous sommes des refugies aujourd hui et demain rentrerons dans notre chere patrie le Burundi pour exercer nos droits.
Attendons ce que va nous sortir Gacece et on aura les 2 verites.
Cher Ayahu, j’appuie fortement Murongo. Refugie et apatride sont deux situations differentes. Un refugie se reconnait appartenir a son pays d’origine don’t il garde la nationalite; le seul probleme etant qu;il y ait persecute pour des raisons diverses. Et ne peut donc pas y mettre les pieds. Son statut est defini par la Convention de Geneve de 1954. Il est sous protection de son pays d’accueil et de l’ UNHCR. L’apatride lui ne se reconnait appartenir a aucun Etat, aucun pays. Il n’a pas de nationalite.
Revoies ta copie sieur Ayahu