Il s’observe un faible afflux aux différents centres d’inscription électorale. Mais la Ceni tranquillise, les chiffres sont prometteurs.
10h45. Au centre d’inscription de l’école Fondamentale de Buyenzi. Près d’une quinzaine d’individus sont venus pour l’enrôlement. 12 agents recenseurs sont sur place. Le responsable de ce centre dit qu’il ne peut pas s’exprimer sur la situation générale du travail à ce centre : « Je n’en ai pas le droit, adressez-vous au président de la Ceci Mukaza».
Au centre du lycée municipal Gikungu, même situation. Vers 11h. Des gens viennent aux compte-gouttes. Cependant, Salvator Irakoze, agent encadreur de ce centre, indique que pendant les 4 jours, 665 personnes sont déjà inscrites. «C’est normal, nous avons commencé tardivement».
Il évoque un problème du matériel pendant les deux premiers jours. Et de signaler qu’ils ont enregistré beaucoup de gens le week-end. «Ils ont le temps».
Pour Sandrine Hatangimana, encadreuse des agents recenseurs au centre de l’école fondamentale de Gihosha, les gens ne répondent pas massivement à l’inscription les premiers jours. Elle rapporte un effectif de 922 personnes durant les 4 jours du processus. « Nous inscrivons en moyenne 300 personnes par jour».
Et d’appeler l’administration à sensibiliser la population pour qu’elle s’acquitte de ce « devoir citoyen » en se faisant inscrire : «L’afflux massif dans les derniers jours ne facilite pas notre travail».
Pour Prosper Ntahorwamiye, porte-parole de la Ceni, le choix d’élire est personnel. Il assure que les chiffres à la disposition de la Ceni sont plutôt «encourageants ».
Cependant, il parle des cas d’irrégularités au début du processus d’inscription. Entres autres, inscription de faux noms dans les registres. Et aussitôt de confier que les agents fautifs sont entre les mains de la justice pour enquête.
Débuté le 8 février, l’enrôlement pour le référendum constitutionnel du mois de mai et pour les élections de 2020 prendra fin samedi 17 février.