La commission électorale nationale indépendante (CENI) insiste sur la culture démocratique entre les acteurs politiques pour la réussite des élections de 2020. «Si la population est suffisamment imprégnée de la culture démocratique, les élections ne seront qu’une étape de la vie quotidienne», a déclaré Pierre Claver Kazihise, président de la CENI.
C’était ce mardi 7 mai, lors d’un atelier sur le renforcement de la culture démocratique organisé à l’endroit des administratifs, des forces de l’ordre, des leaders des confessions religieuses et des leaders des partis politiques des trois communes de la mairie de Bujumbura.
Pour lui, la culture démocratique promeut la cohésion sociale. Ainsi, les gens intériorisent qu’ils ont les mêmes droits et devoirs. «Il était important de se remémorer ce que c’est la démocratie pour que nous puissions comprendre que les élections ne sont pas une période extraordinaire», a-t-il martelé.
M. Kazihise explique que leur règle de jeu pour les élections fiables sera cette approche d’échanges avec des catégories diverses. «Nous avons l’ambition que les élections de 2020 soient beaucoup mieux que les années passées».
Médard Ntabangana, commissaire chargé de la gestion des conflits électoraux, abonde dans le même sens. Il appelle les différents acteurs à utiliser une communication non violente dans les compétitions. « Etiqueter, insulter, humilier et culpabiliser un groupe peut amener ce dernier à réagir violemment. Cela peut porter préjudice à tout le processus», a-t-il conclu.