«La démocratie n’est toujours pas bien comprise dans le pays. D’aucuns la réduisent au simple fait de tenir des élections, ignorant qu’elle exige la fidélité à ses principes et le respect d’une série de valeurs », a déclaré Mgr Joachin Ntahondereye, évêque du diocèse de Muyinga, président de la Conférence des évêques catholiques du Burundi (Cecab), le 9 juin dernier, à l’issue de l’Assemblée plénière de cet organe, tenue du 6 au 9 juin dans la province de Gitega.
Dans son communiqué, il fait savoir notamment que la sécurité est de plus en plus bonne. «Elle s’est améliorée partout par rapport à la période de violences meurtrières que le pays a vécu depuis avril 2015. » Et de nuancer : « La légère amélioration avérée dans le pays n’a pas de chance à porter à une paix durable. »
Ce prélat dit également qu’il y a la peur et l’appréhension à l’intérieur du pays. Il indique que la population subit l’intimidation et le matraquage de la part de certains administratifs. «Le futur risque d’être entaché de ressentiment et de révolte. »
Mgr Ntahondereye donne son éclairage sur l’obstacle à la paix durable : « Les blessures inavouées laissées par les évènements douloureux du passé et relayés de génération en génération dans la mémoire des rapports des Burundais avec le pouvoir. »
Et de laisser entendre qu’il s’en suit le manichéisme. «La conséquence malheureuse étant de jeter le tort sur les autres et de recourir à la violence plutôt qu’au dialogue et au droit.»
1) « Mgr Ntahondereye donne son éclairage sur l’obstacle à la paix durable : « Les blessures inavouées laissées par les évènements douloureux du passé et relayés de génération en génération dans la mémoire des rapports des Burundais avec le pouvoir. » »
2) »«La conséquence malheureuse étant de jeter le tort sur les autres et de recourir à la violence plutôt qu’au dialogue et au droit.» »
Là je suis tout à fait d’accord avec vous.
Mais la guérison des Burundais va commencer par la guérison intérieur (du coeur) de chaque Burundais et cela est la responsabilité des Responsables religieux et non des politiciens.Cette partie repose sur la responsabilité du Sacrificateur (religieux) et non du Roi (politicien ) (voir la Bible dans l’Ancien Testament) .
Si nous n’avons pas de fidélité et de respect envers la Parole de Dieu, nous ne pourrons jamais les avoir envers les hommes.
Sindumuja, projet de l’Archevechet de Gitega échoué, la vision du Burundi change, ils ne sont pas sans nouvelles idées ceux-là; ils sont très forts. Sico kimwe na ba Sindu bari têtus comme une mule
Oui, tout le monde parle mais personne ne mouille sa chemise pour remettre les pendules à l’heure ! Monsieur le Procureur de la République, saisissez-vous des affaires et enquêter, puis châtiez les coupables. Vous verrez qu’après tout ira très bien. Il y a des témoignages, des noms cités. Enquêtez donc. Allez pour avancer, commencez par exemple sur cette affaire : http://www.arib.info/index.php?option=com_content&task=view&id=16706&Itemid=1
Puis continuez sur toutes les autres. Qu’est-ce qui vous en empêche ?
» … la mémoire des rapports des Burundais avec le pouvoir. »
Et les pouvoirs successifs peinent à se comporter de manière différente, de manière à instaurer des rapports plus francs avec le peuple Burundais.
On a beaucoup décrié les actions du président, de 2006 à 2014. Mais – à part les relents de campagne d’auto-promotion permanente – il y avait peut-être bien ce souci d’instituer des rapports différents entre pouvoir et peuple.
Ce qui s’est passé depuis avril 2015 a remis en question les modestes progrès qui ont pu être réalisés antérieurement – on ne peut que le déplorer.
Bravo aux Evêques burundais!Vous ne faites que donner un cris d’alarme en qualité de berger.Mais,trop longtemps,vous avez été trop silencieux.
BURUNDI, QUEL OBSTACLE A LA PAIX?
« Les blessures inavouées laissées par les évènements douloureux du passé et relayés de génération en génération dans la mémoire des rapports des Burundais avec le pouvoir. »
On devait l’afficher sur tout coin de rue, à travers tout le pays et dans les salons luxueux des Nations unies et du gouvernement belge.
@ Ayahu jean pierre
Et alors ? « Les blessures relayées … de génération en génération… » Par qui donc ? Vous même , les burundais ? Vous n’allez tout de même pas accuser les belges ou la colonisation ? Vous , nous les burundais , nous n’avons pas su trouver un moyen de surmonter les peines et les douleurs du passé, nous devons nous en prendre à nous mêmes . La question principale est celle ci » qu’avons nous fait de l’indépendance « ? Rien. Peut être pire.Et en particulier sous le règne du « président bien aimé » dont on veut prolonger le règne en supprimant la limitation des mandats présidentiels . Mais vous verrez que nous serons tous surpris .Et si un autre parti politique , autre que le CNDD-FDD gagnait les prochaines élections pour ne plus quitter le pouvoir du fait de la suppression des mandats présidentiels !! Il y a des gens qui vont le regretter profondément. Le problème perpétuel des burundais est celui de chercher toujours remodeler les textes fondamentaux de la répulblique en ne se fondant que sur la situation du moment. En politique il savoir anticiper , ouvrir le champ de visibilité politique , tout peut changer , rien n’est immobile.