<img6394|left>“Un cri de liberté” (788 pages, Editions Persée, 2012), c’est aussi l’histoire d’un homme qui aura connu le Burundi dans les années 1960, alors qu’il est prêtre, missionnaire, bâtisseur et économe général à Muyange, Karuzi, Musenyi, Gatara, Rukago, Ngozi :
{“ Ces pages : mon histoire. Celle de l’Europe aussi, d’abord : famille cossue, éducation serrée, religion omniprésente et la guerre surtout : fuite, destructions, torture. Celle de l’Afrique ensuite. Missionnaire venu de loin, j’apprends à connaître ces gens pour qui un homme sans femme n’est pas un homme et qui n’ont donc que faire d’un célibat sans paternité, sans tendresse. J’apprends à connaître leurs croyances, je parle leur langue. Mais qu’ai-je de nouveau à leur dire ? Sinon la plus difficile des libertés, celle de la fidélité à soi. Ils m’écoutent. Brusquement, inopinément, une nuit [en 1972], je dois fuir ce pays que j’aime. L’Afrique génocidaire se dessine. Longue marche : le Québec, les Plaines de l’Ouest et enfin dans les contreforts des Rocheuses, un camp de détenus. Bas-fonds de l’humanité, chaos des mœurs et de l’esprit … Insupportable ! Retour au Québec, en charge de paroisse je prends la parole : enfermer Dieu et la Foi dans les dogmes … sans issue ! Discours iconoclaste, renégat, inacceptable dans une église qui croit savoir et refuse le doute. Nouvelle fracture, définitive celle-là … mais qui défroque de qui ? Ces pages : un questionnement, une histoire qui vous rentre dans le cœur … dans le corps aussi ”}
Pour tous ceux qui veulent en savoir plus sur cette aventure humaine admirablement et longuement commentée, rendez-vous ce soir au Cebulac (Boulevard de l’Uprona, premier étage de l’immeuble Burundi Palace) de 18h à 21h.
Le livre sera disponible à 20.000 Fbu l’exemplaire …