« Soit vous soudoyez les douaniers et vous prospérez, soit vous respectez les principes éthiques et vous disparaissez ». Cette terrible conviction est malheureusement ancrée dans les habitudes de la plupart d’hommes d’affaires burundais. Ces contrebandiers professionnels bénéficient de l’approbation tacite des douaniers, qui les laissent mener tranquillement leurs activités illicites en échange de versements de pots-de-vin réguliers. « Ce n’est pas les papiers qu’on mange ». La phrase est très connue, quand on fait des remontrances à certains agents du service public, l’OBR notamment, qui demandent des avantages en échange d’un service rendu. En 2010, le président de la République d’alors a pris les rênes du combat et a lancé une campagne « tolérance zéro » contre la corruption, une stratégie de bonne gouvernance a été adaptée. Treize ans après, la machine de lutte contre la corruption semble tourner au ralenti.
Lors de la présentation du nouveau gouverneur de la province de Muramvya, le chef de l’Etat a annoncé qu’au moins trois fraudeurs sont démasqués tous les deux jours, certains en complicité avec des employés de l’OBR, et 50 jugements sont rendus en un mois. Parmi les personnes arrêtées figurent des hauts cadres de l’Etat. Le nombre est impressionnant. L’Office burundais des recettes, OBR, dont la mission est entre autres de combattre la fraude et l’évasion fiscale, est pointé du doigt. Pour marcher sur les pas de son chef, le ministre des Finances vient de rencontrer le personnel l’OBR. Il dénonce la fraude qui gangrène l’institution en l’occurrence les services de douane, de taxes internes, de comptabilité. « Certaines agences en douane s’arrogent le droit de falsifier les factures des marchandises. Elles minorent notamment les prix des marchandises et les droits de douane à payer à l’OBR. Il y a aussi un risque de falsification des quittances de l’OBR et des factures des marchandises. » Pourtant, l’OBR s’est doté de la Stratégie de lutte contre la corruption 2018-2023. Des réformes ont été initiées notamment les terminaux de paiement électroniques, les GPS pour le convoi des marchandises importées, les télédéclarations, télépaiements. Question : Pourquoi la fraude et la corruption continuent-elles de gangrener cette institution ?
Le fléau court toujours, malheureusement, dans presque tous les secteurs publics. Le chef de l’Etat a, à maintes reprises, dénoncé la corruption au niveau de la Justice. La police se classe parmi les premiers organes corrompus, l’administration n’en fait pas exception. En dépit de la mise en place d’un dispositif institutionnel de lutte contre la fraude et la corruption en général, celles-ci continuent à s’ériger en mode de gouvernance. Une situation qui affaiblit l’attractivité de notre pays pour les investisseurs étrangers, altère ses relations avec les donateurs et risque d’alimenter le mécontentement social. Ce qui hypothèque la vision du gouvernement, « pays émergent en 2040, pays développé en 2060 ».
A l’heure actuelle au Burundi, il ne s’agit pas de se doter de la « bonne rhétorique », du « bon dispositif institutionnel » et des « bonnes lois ». Corrompus et corrupteurs doivent être arrêtés et traduits devant la justice, les biens et l’argent détournés restitués au trésor public. Les paroles doivent être transformées en actes. Ce ne sont pas de bonnes intentions qui vont faire du Burundi un pays émergent, mais des faits et des gestes forts, courageux et pratiques.
Quelqu’un peut nous poster ici la liste des actionnaires/propriétaires de la société PRESTIGE ici, s’il vous plait?
L’OBR, qui était jusqu’alors réputé pour être le service le plus sérieux, le plus compétent, le plus performant… a fini par être contaminé par la corruption ambiante. Il est à sont tour entré dans la danse des corruptibles et des corrompus. Quelle déception!
« Les paroles doivent être transformées en actes. Ce ne sont pas de bonnes intentions qui vont faire du Burundi un pays émergent, mais des faits et des gestes forts, courageux et pratiques. »
La chute de votre éditorial en dit long. Quand on parle d’un Burundi émergent en 2040, je me demande si on compte sur un miracle divin. Un pays ne peut pas se développer avec des pratiques de corruption, de malversations systématiques. On devrait mettre fin à cela, en commençant par ces gros poissons. Sinon, ce ne sont que des paroles…
Mais la loi n’exige pas que lesdits biens et avoirs soient rendus publics, accessibles à tout le monde. De plus, la même loi n’indique pas qu’on doive informer le public si tel membre du Gouvernement, autorité de l’État ou Élu a fait ses déclarations. DIXIT GACECE
« La Constitution est claire et limpide ».
On la respecte ou on ne la respecte pas.
Ibihangange n’ont pas déclaré leurs bien comme l exige la Constitution.
Qui me contredit
@Inarunyonga
« Ibihangange n’ont pas déclaré leurs bien comme l exige la Constitution. »
Je veux bien vous croire si parlez des vérifications que vous avez faites vous-même.
Arretez Gacece de nous prendre pour des ânes et n’ergotez pas.
Il y a une loi.
On la respecte ou on ne la respecte pas du tout.
En qualité de qui; êtes vous entrain de justifier l’injustifiable?
@RIRIKUMUTIMA
Nuance!
Il y a des lois…
On les respecte ou on ne les respectes pas.
C’est à vous d’arrêter de me donner des pouvoirs que je n’ai pas! Si vous vous êtes senti âne, c’est vous qui avez décidé de vous sentir ainsi.
Et en qualité de qui parlez-vous pour tous?
Cet editorial me touche du fond de mon coeur et s’il ya des gens qui iront a l’Eglise demain, Matthieu 23, v2-4 dit exactement la meme chose! Quelle coincidence / inspiration. Il dit ceci:
« Les scribes et les pharisiens sont assis dans la chaire de Moise. »
« Faites donc et observez tout ce qu’ils disent; mais n’agissez pas selon leurs oeuvres, Car ils disent, et ils ne font pas… »
« Ils font toutes leurs actions pour etre vus des hommes… »
Merci beaucoup a Iwacu et Bon Dimanche!
La corruption est dans l’âme même des Barundi.
Le Président de la République est impuissant parce qu’il fait partie du problème. Pour preuve, jamais il n’a justifié ses avoirs ni ceux des membres de sa famille, son gouvernement vit dans la même opacité. L’accès à un poste de décision est et demeure synonyme d’enrichissement dans le public comme dans le privé, et pourtant on connaît tous les salaires au Burundi. L’impunité de ceux qui s’adonnent à la fraude et aux malversations économiques est normal au Burundi, et quand punition il y a, c’est souvent motivé sur mauvais partages entre grands voleurs ou positionnements politiques, du genre quitte le fauteuil que je m’y mette. L’auteur parle de bonnes intentions, il me semble qu’il n’y en pas du tout, mais il y a juste des paroles des loups déguisés en agneaux.
@Anonyme
« Pour preuve, jamais il n’a justifié ses avoirs ni ceux des membres de sa famille, son gouvernement vit dans la même opacité. »
Je vous inviterais à faire preuve de prudence et de respect dans vos propos. Je vois malheureusement, et trop souvent, ce genre de commentaire.
On convient que les membres du Gouvernement, les autres autorités et les élus sont tenus de déclarer leurs biens et avoirs.
Mais la loi n’exige pas que lesdits biens et avoirs soient rendus publics, accessibles à tout le monde. De plus, la même loi n’indique pas qu’on doive informer le public si tel membre du Gouvernement, autorité de l’État ou Élu a fait ses déclarations.
Il en va de la confidentialité et de la sécurité de ces personnes. Vous imaginez-vous ce qui arriverait si par exemple un opposant en furie savait exactement où se trouve la maison secondaire, inhabitée et non surveillée, de son adversaire député? Je vous laisse deviner.
Avant d’écrire ce genre de commentaire, renseignez-vous! Y’a-t-il possibilité de connaître à quelle autorité ou à quel organisme de l’État (cabinet du Président, Assemblée Nationale, Sénat, SNR, etc) ces personnes doivent remettre la liste et la valeur de tout ce qu’elles possèdent? L’information est-elle accessible au public? Comment y accède-t-on?
Quant au Président de la République, je crois qu’au vu et au su de ses descentes médiatisées dans ses champs agricoles, on pourrait élaborer, avec un minimum d’efforts de recherche, une partie de la liste de ses avoirs.
Vous dites peut-être la vérité, tout comme vous pourriez être en train de mentir… sans le savoir… comme tous les autres.
Ce commentaire n’est en aucun cas destiné à soutenir ou à défendre une pratique illégale, ni à dissuader les dénonciations!… Publier une information non vérifiée équivaut à de la calomnie et/ou à de la diffamation.
Et je le dis tout de suite : JE NE SAIS PAS qui reçoit ces fameuses déclarations, si tant est qu’elles existent!
Mr/Mme @Gacece : votre commentaire qu’on pourrait qualifier d’intimidant et juste pour soutenir les voleurs et les corrompus devrait être aussi prudent. Personne ne devrait empêcher l’expression libre sur la vie nationale, surtout sur des faits avérés.
A la lecture des informations disponibles, (exemple sur la déclaration des avoirs: https://www.iwacu-burundi.org/audience-a-la-primature-lolucome-adresse-une-correspondance-pour-un-suivi-des-points-conclus/): « Gabriel Rufyiri énumère quelques exceptions des dignitaires qui ont respecté la loi. Il s’agit d’Edouard Nduwimana, Ex-Ombudsman, de Prosper Bazombanza, Vice-Président de la République et Prosper Ntahorwamiye, Porte-parole du gouvernement. Cela, dit-il, a été fait au premier Gouvernement dirigé par Alain Guillaume Bunyoni. D’après lui, pour le gouvernement de Gervais Ndirakobuca, seul Dieudonné Dukundane, ministre des Infrastructures, de l’Equipement et des Logements Sociaux et l’Ex-Ombudsman Edouard Nduwimana ont déjà déclaré leur patrimoine. « L’article 29 de cette loi anti-corruption burundaise est clair en cette matière. Les articles 95 et 159 de la Constitution du Burundi le soulignent aussi. Nous avons senti que vous avez compris le message ». »
Un jour le Président lui-même a dit: « Certains sont tellement riches qu’ils passeraient une semaine à dresser la liste de leurs biens. Le patrimoine de chacun doit rester confidentiel. » https://www.yaga-burundi.com/2020/opinion-faire-tourne-dire/
De ce qui précède, il est évident que l’enrichissement des dirigeants et occupants d’autres postes de responsabilités ne peut s’exliquer et le Burundi est très connu pour la corruption endémique.
Le Président lui en a parlé très récemment, les douaniers volent plus de 85% de ce qui devrait aller dans les caisses de l’Etat. Il parle de plus d’un milliard de $ non versé sur environ 1.3 milliard.
Merci
@Dieudonné
Relisez mon commentaire. Je ne veux ni défendre ni intimider personne. Encore moins empêcher de s’exprimer. Je n’ai pas ces pouvoir. Et à l’ère de l’Internet et ses réseaux sociaux, je peux affirmer sans me tromper que peu d’entités ont ce pouvoir.
Cela étant dit, je reste d’avis que la liberté d’expression peut s’exercer avec prudence et respect.
La prudence, c’est pour soi-même, pour se protéger. Le respect, dans ce cas-ci, c’est pour les autres.
Quand on vise ou quand on nomme une personne précise dans une dénonciation, on devrait s’assurer d’avoir été témoin des faits, pas de l’avoir lu quelque part.
Mais merci pour les références.
Ah haan !
@ Gacece : « La prudence, c’est pour soi-même, pour se protéger. Le respect, dans ce cas-ci, c’est pour les autres. »
« …pour se protéger. »… Contre qui contre quoi ? Encore une fois de « l’intimidation » et du « taisez-vous »… comme quoi toi et ton système avez dans le viseur tous ceux qui pensent différemment et dénoncent la corruption et les malversations. Message reçu Nyakwubahwa!
@Gacece
Bunyoni, Adolphe, Rajabu, etc. étaient très craints et plus menaçants juste par leur personnalité, plus forts et plus virulents que toi et avaient défendu le système et ont porté certains de ses crimes. Je ne te souhaite pas un jour de crier injustice ou de n’en avoir même pas la chance de crier, de crier système et justice corrompus…
@Anonyme
Vous me donnez des pouvoirs que je n’ai pas. Vous avez le droit d’être imprudent comme bon vous semble ou ne vous semble pas. Mon commentaire n’était ni une menace, ni un message. C’était seulement une suggestion. À prendre ou à laisser.
@Dieudonné
Pouvez-vous me donner un petit cours sur quelques moyens d’intimidation et/ou de menace efficaces contre un « Anonyme »? Juste pour satisfaire ma curiosité. Merci à l’avance.
Qu’est-ce qu’on n’inventerait pas!
@Gacece
Voici quelques elements factuels:
1-Les dix premiers problèmes du Burundi sont,… La corruption & la corruption.
2-Tellement corrompu que dans les milieux d’investisseurs internationaux , le Burundi a la mention: Un-investable.
3-Tellement corrompu que son ancien patron de la banque centrale est en prison pour blanchissement d’argent. Ceci est vraiment un premier de l’histoire des banques centrales.
4-Les trois premiers acteurs économiques sont directement/indirectement connectés à ceux qui sont au pouvoir.
5-Le Burundi, un pays gouverné par un seul parti politique (CNDD-FDD) depuis 15 ans, est devenu le pays le plus pauvre du monde.
6-Mme Floriane Irangabiye, 10 ans de prison pour avoir fait son travail de journaliste, est trimbalée d’une prison à une autre tous les 5 mois, loin de ses enfants jeunes comme l’ennemie numéro une de la nation pendant que les grand pilleurs se goinfrent jusque a ce que ils ressemblent aux femmes enceintes ( Gélase-Daniel Ndabirabe : « Il y a des fonctionnaires fainéants »)
Etc, etc, etc,..
Dites nous cher Mr Gacece, est que un tel pays est gouverné par des hommes et femmes qui méritent du respect?
Vous savez tres bien que ce que @Anonyme dit est vrai. Chacun homme devrait être fier du fruit de son travail. Et ne devrait pas se casher ou casher ce qu’il a comme s’il a honte.Le Burundi a tjrs eu des riches et jamais ceci les avaient mis en insécurité.
@Jean Pierre Hakizimana
Toute personne est digne de respect.
Vous avez raison. Chaque individu mérite du respect jusque au jours où ils prouvent qu’ils ne se respectent même pas! Le Burundi est gouverné par des gens qui croient que les autres c’est des bourricots. « Faites ce que je dis mais pas ce que je fait ».
Vous êtes d’accord que 15 ans suffit pour qu’une personne prouve s’il mérite du respect, non?
Certaines grandes personnalités ne sont arrivées au pouvoir même pas 20 ans, si vous travaillez pour gagnez votre pain, vous remarquerez que la croissance d’accumulation de richesse a pris une allure parabolique. S’ils sont si bon que cela, ils sont dans un pays incorrect. Ils peuvent aller travailler au Wall street, Blackrock cherche des gestionnaires de patrimoine avec un rendement 10 fois moins que leur résultats. (hedge fund managers). Ils seront payés des milliards en US $
@Gacece, essaye d’aller chercher les noms des actionnaires de la société PRESTIGE s’il vous plait.
Il faut appeler un chat un chat: Ces gens la que vous voyez tous les jours crier « aux voleurs » c’est eux même les pilleurs!
Leurs jours sont bien comptés, cela ne peut pas durer et croyez moi la nature a une manière de rendre justice!
@Jean Pierre Hakizimana
Toute personne , peu importe ce qu’elle a fait, ce qu’elle a vécu, son origine ethnique, sa race, ses crimes, ses réussites, ses échecs, ses motivations, homme, femme, enfant, handicapé, albinos, chrétien, autres croyance, non croyant, mort, vivant, … même les fainéants (vivants ou morts), est digne de respect.
La seule question à se poser est la suivante : « S’agit-il d’un être humain? » Si oui, respectons-le! Pas d’autres arguments.
Gacece. Où allez-vous trouver de tels propos? Uti les declarations des biens sont jalousement conservées qlq part? Même notre leader bien aimé a justifié 1 jr la non déclaration kandi biratahuritse: habafise vyinshi twomara iminsi n’iyundi bariko berekana amatungo. Dont acte
@Ndirabika
Avez-vous lu ma dernière phrase?
@Gacece
Suffisamment de réponses qui inspire que tu ne devrais pas être trop zélé à défendre l’indéfendable. Personne n’est content ni fier de lire sur son Pays toutes les mauvaises choses du Monde. Et d’ailleurs, il y a du bon dans le système que tu défends, comme la cohabitation ethnique des Barundi, -ou- plutôt juste que beaucoup de Barundi ne se reconnaissent plus vraiment dans leurs ethnies du fait des faits du genre des crimes autour des relations tendues entre CNDD-FDD et CNL ou encore des alliances CNDD-FDD + UPRONA, etc.; [Sans ignorer non plus que 2015 l’éternelle manipulation ethnique a failli remettre le cycle des cauchemars du passé en marche].
Mais la corruption, la mauvaise gouvernance, les malversations économiques, l’intolérance politique sont un problème sérieux et qui est en train d’hypothéquer l’avenir de toute une Nation.
Merci
@Anonyme
« Ce commentaire n’est en aucun cas destiné à soutenir ou à défendre une pratique illégale, ni à dissuader les dénonciations!… »
C’est dans le commentaire!
Je doute que vous n’ayez pas compris ce que cela veut dire. Dans le cas contraire, demandez à des amis.
@Gacece
Pour un peu vous remémorer, le 23 août 2020, le président Ndayishimiye a ordonné aux membres de son gouvernement et les hauts cadres de l’Etat de déclarer leur patrimoine. Ils leur avaient donné deux semaines pour le faire. Ceci est accessible sur le site d’Iwacu :
https://www.iwacu-burundi.org/quid-de-la-declaration-des-biens-des-dignitaires/
Quand vous dites que cette déclaration n’est pas forcément publique, on a l’impression que vous vous placez à la place de ceux qui recevaient l’ordre de faire dite déclaration. Mais je pense que le président était bien placé pour savoir qu’ils n’avaient pas déclaré leurs biens.
Seulement, un mois plus tard, lors de l’émission publique du 25 septembre 2020, il a exactement dit le contraire : «Nous savons que la Constitution nous oblige à déclarer nos bien, mais nous avons trouvé que c’est impossible. Certains passeraient une semaine à faire la liste de leurs biens. La richesse d’une personne est un secret. Nous allons voir à la fin du mandat si rien ne cloche.»
Information disponible sur le site d’Iwacu :
https://www.iwacu-burundi.org/emission-publique-du-chef-de-letat-la-population-est-restee-sur-sa-soif/
Peut-être que vous pourriez nous indiquer vos sources qui contredisent le président, lui qui étaient conscient que certains membres de son gouvernement étaient tellement riches qu’il leur serait difficile d’inventorier leurs biens.
@arsène
« […]La richesse d’une personne est un secret.[…] »
« […]Peut-être que vous pourriez nous indiquer vos sources qui contredisent le président.[…] »
Vous aussi, je vous renvoie à la dernière phrase de mon premier commentaire.
Cela étant dit, on ne peut pas catégoriquement déclarer que personne ne l’a fait sans aucune preuve directe, surtout quand on vise une personne en particulier.
La loi exige que chaque haut dignitaire déclare ses biens. Tout comme on doit éviter d’invoquer le secret pour l’en dispenser, sinon une loi est violée. Mais on peut garder l’information confidentielle, soit à la Présidence, soit à la cour suprême, ou encore au SNR ou une autre autorité à préciser ou à désigner.
L’Assemblée Nationale devrait par exemple exiger, du « gardien des confidences » une confirmation écrite que telle personne a déclaré ses biens avant de la confirmer à un poste.