Après dix ans à la tête de la première République, le président Michel Micombero est destitué. Des accusations, mais aussi des promesses « pour sauver le pays de la ruine. »
« Ce lundi 1er novembre 1976, les Forces armées burundaises ont décidé de prendre en main les destinées du pays. » C’est en ces termes que commence la déclaration du Conseil suprême révolutionnaire (CSR). Selon elle, l’opération n’a nécessité aucune goutte de sang. Les griefs envers celui qui se faisait appeler « Maza meza » (le bienfaiteur) sont nombreux : l’appropriation par une seule personne de tous les pouvoirs de l’Etat et du parti, le blocage de toutes les institutions qui voit émerger « une nouvelle monarchie », le dénigrement du parti Uprona dont les organes étaient devenus des ensembles folkloriques, la violation constante de la Constitution de la République à peine promulguée, le manque de lucidité devant les problèmes politiques réels du pays…
Le CSR affirme que les différents gouvernements qui se sont succédé n’ont fait que s’enliser, l’ex-président Micombero était fatigué et ne pouvait pas assumer ses responsabilités.
Face à cette situation, poursuit la déclaration, les Forces armées burundaises n’avaient plus d’autres choix, elles devaient prendre leurs responsabilités : « Reculer devant une telle situation aurait été un acte de défaillance vis-à-vis du peuple burundais devant lequel elles ont juré de ne jamais trahir. » La déclaration demande à tout Murundi qui aime son pays de les aider « dans cette lourde et noble tâche de conduire la Nation vers une société juste et démocratique où sera abolie l’exploitation de l’homme. »
Tout pour le peuple… Rien que pour le peuple
Selon la déclaration du CSR, seule la Révolution à travers une correcte application de ses principes pratiques et de ses méthodes populaires et humaines peut permettre aux Burundais de s’élever au-dessus de toutes les considérations tribales, régionales, religieuses et d’autres bas sentiments. Et tout ça, dans l’intérêt du peuple.
D’après la déclaration, un programme politique, économique et social à la conception duquel toutes les forces vives de la Nation seront associées, sera mis sur pied incessamment. Le CSR promet de respecter intégralement les engagements internationaux du Burundi dans le respect scrupuleux de la Charte de l’OUA et de l’ONU, de garantir la sécurité des étrangers dans leur personne et leurs biens ainsi que la liberté du culte.
A cette fin, des mesures ont été prises : la suspension de la Constitution, la mise sur pied d’un Conseil suprême révolutionnaire chargée de redéfinir toute la politique nationale, remettre de l’ordre dans les organes de l’Etat et du parti Uprona. Un comité exécutif sera aussi mis en place pour exécuter les instructions du CSR.
Le 9 novembre 1976, le Conseil suprême révolutionnaire désignera le Colonel Jean Baptiste Bagaza, président de la République du Burundi.
_____________________
Sources:
– Bulletin Officiel du Burundi, 1er décembre 1976, pp207-209 ;
– Melchior Mukuri, Dictionnaire chronologique du Burundi, vol.2, pp 131-139.
Sa marque dans l’histoire du Burundi – et la plupart des Burundais, malgré leurs divisions, le reconnaissent -, il l’a laissé ou plutôt gravé dans l’économie, les infrastructures et l’éducation. Son volontarisme porta le taux de scolarisation primaire de 19 à 85 % entre 1976 et 19861. La majeure partie des infrastructures actuelles du Burundi datent de son régime (routes, centrales électriques, adductions d’eau, hôpitaux, centres de santé, écoles, stations de lavage du café, télécommunications, etc.). Il en est de même pour les industries et les forêts qui ont beaucoup souffert de la guerre des années 1990 et 2000. La production de café (principal produit d’exportation) a plus que quadruplé entre 1976 et 1987 grâce à une politique d’extension des plantations et de rajeunissement des plants. Jean-Baptiste Bagaza avait une si haute idée du rôle de l’épargne dans le développement économique qu’il imposa une épargne obligatoire dans le pays. Il eut moins de succès dans sa tentative de regrouper les habitats ruraux en villages (l’habitat rural burundais est dispersé sur les collines) et de multiplier les coopératives, deux idées qui heurtaient de front les traditions et les mentalités burundaises. Cette politique de développement économique était soutenue par les bailleurs de fonds (la Banque mondiale, les pays occidentaux, la Chine et les pays arabes).
Au niveau politique, outre le conflit ethnique hutu-tutsi latent que le président Bagaza a passé sous silence, il est inévitable de citer son conflit avec l’Église qui, avec le recul, semble avoir eu pour raison l’antagonisme ethnique et l’intervention de religieux étrangers dans celui-ci. Sous son régime, beaucoup de réfugiés hutus qui avaient fui le pays pendant les massacres interethniques de 1972 sont revenus, mais pas tous.
Au niveau diplomatique, le Burundi a pratiqué une politique de non-alignement et la diplomatie de Jean-Baptiste Bagaza s’est gardé de tout militantisme, n’insistant que sur les bonnes relations avec les partenaires économiques. Cependant, sa forte inimitié pour le président zaïrois Mobutu et le président rwandais Habyarimana était de notoriété publique. Elle est, sans doute à la source de l’aide qu’il accorda, pour diminuer son isolement dans la région, à Yoweri Museveni lorsque ce dernier était en lutte armée pour conquérir le pouvoir à Kampala, en Ouganda.
En 1987, après son renversement par le major Pierre Buyoya, Jean-Baptiste Bagaza fut contraint à l’exil et l’accès du territoire de son pays lui fut interdit. Il ne rentra qu’après les premières élections démocratiques qui consacrèrent la victoire de Melchior Ndadaye, premier président hutu du Burundi. L’assassinat de ce dernier plongea aussitôt le pays dans une crise qui n’est pas encore terminée en 2008. Jean-Baptiste Bagaza a essayé d’influer sur la situation en créant un parti politique, le Parena. Il atteignit une influence notable en 1996, principalement au sein de la communauté tutsi avant que le major Pierre Buyoya n’opère son deuxième coup d’État. Aujourd’hui, Jean-Baptiste Bagaza est sénateur à vie, dignité attribuée par la Constitution à tous les anciens présidents de la République.
Source: Wikipedia
Comme les Burundis n’aiment pas nommer les choses, voici, par exemple un des héritages de Bagaza à travers son gouvernement du 8.11.1992:
Colonel MANDI Stanislas (Tutsi), Mathias SINAMENYE(Tutsi). NDIKUMASABO Vincent (Tutsi). Lieutenant – Colonel KAZATSA Charles (Tutsi). Laurent NZEYIMANA (Tutsi). Pierre NGENZI (Tutsi). Jean KABURA.(Hutu) Mathias NTIBARIKURE (Tutsi). Albert MUGANGA. (Tutsi). Rémy NKENGURUTSE (Hutu). Isidore NYABOYA (Tutsi). Major NSABIMANA Fidèle (Tutsi).Isidore HAKIZIMANA. (Tutsi).Euphrasie KANDEKE (Tutsi). MATEGEKO Caritas(Tutsi). Cyrille BARANCIRA(Tutsi).Balthazar HABONIMANA(Hutu). Bénoît MUYEBE(Tutsi). Damien BARAKAMFITIYE(Hutu).
Sur 19 ministres, 3 Hutus et 16 Tutsi. Sans commentaires..
C’est ce qu’il fallait demontrer! Hari n’ibindi. Impa.
Kosora umwaka. Muri 1992 Bagaza ntiyarakiri prezida.
@Jean-Pierre Ayuhu
Même si tout le monde est d’accord,… »Accord d’Arusha en Tanzanie », je reste personnellement convaincu que le grand problème aujourd’hui chez nous est cette étiquetage ethnique.
Bien sure que cela est l’une des conséquences des mauvaises politiques du passé, y compris de BAGAZA que j’admire malgré tout.
Ici, je rappelle que personne n’est parfaite.
Mériter un poste parce qu’on est de tel ou tel ethnie n’est pas chose claire. Mais dans un pays comme le notre, cela était presque inévitable,….mais je ne peux pas cacher que cela me rend mal à l’aise.
» Touche pas à mon poste, je te rappelle que je suis HUTU,TUTSI,TWA,GANWA,….et demain ou après demain: HUtsi, TUhu, TWAhu, HUtwa, TUtwa, TWAtu, GAhu, HUga, TWAga, GAtwa,…..
Et si vous méritiez votre poste parce que vous êtes un citoyen compétent,capable,patriote, ayant des propositions à faire, pas corrompu, etc..!
Pour évaluer quelqu’un il faut balancer ses ouvres belles des ouevres ignobles. Expliquez moi Pour quoi toutes les coles à cycles courts, les Ecole Pédagogique moyenne où l’on sortait D4, les EFI où après la 10 ème année on ajoutais 1 seule année, les Ecoles techniques moyenne, brefs toues les écoles qui ne donnait pas accès à l’Université étaient implantées dans les territoire majoritairement Hutus. Allez voir les bornes fontaines qu’il avait construites, toutes sont détruites parce qu’il n’avait pas laisser le peuple évoluer intellectuellement, Il est parti avec ses ouevre.
Que ce soit, Micombero, Bagaza et Buyoya, ne marchent que par l’esprit HIMA, et au Burundi les Hima étant fortement concentré généralement dans les régions de Bututsi et Mugamba , particulièrement à Bururi.
Il nous a offert un développement et un génocide intellectuel des Hutus.
À l’époque de Bagaza, nous étions fiers d’être burundais. Les autres étudiants africains nous enviaient tout simplement. Même les exilés sous Micombero ne le haïssaient pas.
Bagaza yaraciye mugihugu twigamwo. Nous sommes allés tous le saluer – hutus, tutsis, exilés boursiers du HCR, bousiers des organismes ou du gouvernement. Et nous n’étions pas seuls: rwandais et zairois étaient avec nous. Plus tard, une bataille failli éclater parmi les rwandais très furieux contre ceux qui étaient allés saluer l’ennemi de Habyarimana.
Avec ses réalisations, Bagaza a placé la barre trop haut. De Pierre à Peter, personne ne lui arrive à la cheville. Ironiquement, c’est au Rwanda que viendra quelqu’un capable de faire autant sinon mieux que lui. Comme pour paraphraser Rwagasore, « Ahari ubukuru bwiza hagira iteka n’itekane ».
« Ironiquement, c’est au Rwanda que viendra quelqu’un capable de faire autant sinon mieux que lui »
J-P K, une explication s’impose SVP. En tout cas moi, je n’ai rien compris de cette phrase.
Hari ikaririmbo nakunda ariko ntacumva, kavuga ko Uburundi buzotezwa imbere n’abarundi benebwo (c’était un maître d’une école primaire de Bujumbura qui chantait avec ses élèves en jouant du piano).
Incuti n’abavandimwe bashobora kudufasha,….mais ils ne peuvent jamais se substituer à nous.
Merci.
@J-PK
Le 1 er juillet 1977, j’ai repondu a l’invitation de l’Ambassade du Burundi a Moscou et avec les autres etudiants nous avons aider a organiser la fete de l’independance de BEAU PAYS DE MWEZI GISABO.
Quelques jours plus tard, j’ai rencontre d’autres etudiants burundais a l’aeroport de Moscou et nous blaguions bien entre nous. Mais quand nous sommes arrives a Nairobi, j’ai du demander a l’equipage qu’on me laisse dans l’avion (car il y avait des rumeurs que certains services burundais pouvaient vous emmener de force au Burundi). Ma destination finale etait Dar es salaam,
Merci.
Je reviens murantunga nari nibagiye kuririmbira mzee:
« Iyo mpundu niyandeee, mbega niyande, iyo mpundu niya BAGAZA.
Iyo mpundu ihawe ndeee, mbega ihawe nde?
Iyo mpundu ihawe BAGAZA.
Allez,..à toi qui lis mon commentaire.
ça me fait des souvenirs, UBURUNDI bwari bukiri UBURUNDI,abarundi bari bagifise urundo n’ubumuntu mu mitima.
Je me souviens q’à l’époque, iyo imvura yaba yaguye ku cogo hakuzura, abanyagihugu twasanga badutegereje bakatwambutsa ngo tudatembana n’amazi:(we were very small),..no kugama, twugama aho imvura iguye tugeze.
De Rukira à Munyinya, ou de Munyinya à Rukira,…mu misozi y’ivyatsi vyuzuye urume biturusha uburebure,… nous n’avions pas peur de nous faire violentés par qui que ce soit,…les enfants c’étaient sacrés et surtout umwana yarakiri uwabose,…umwana yari uw’Uburundi et les adultes c’étaient des bashingantahe. Abarimu bari abavyeyi presque pareil que nos vrais parents.
Quelle nostalgie!!! Et puis après,…je me retiens.
Il y a des signes qui ne trompent pas.
Bagaza niyo uravye iyo foto yiwe prise en 1976, ubona un jeune-homme bien ambitieux de servir son pays.
Il a fait son temps avec les opportunités et les défis de son époque,…mais je crois que dans l’ensemble, les Burundais sont fiers de la façon dont il a dirigé notre pays.
Qu’il profite bien de sa retraite bien méritée,..kandi niyaba asoma ivyanditse kuri Iwacu, namenyeko atakoreye intashima kuko turamushimira,….naho bamwe twari tukiri bato cane, l’histoire ne s’efface pas et les faits sont têtus. Nibuka ko bamukuye ndangije 5è primaire,…navyumvise nka 9h00 du matin ndagiye inka hepfo yiwacu.
Iruhukire mutama.
@Ndikumana Roger: « Bagaza n’iyo uravye iyo foto yiwe prise en 1976, ubona un jeune homme bien ambitieux de servir son pays ».
1. Je serais curieux de voir votre commentaire sur les photos de jeunesse des differents presidents (dictateurs ou pas) qui ont dirige le BEAU PAYS DE MWEZI.
2. Avec cette science que vous semblez etre seul a detenir, la Fonction publique, les services de l’ordre, la Commission electorale nationale independante, TOUS LES GOUVERNEMENTS DU MONDE ENTIER devraient vous engager comme consultant pour reconnaitre (sans trop d’effort?) « UN JEUNE HOMME AMBITIEUX DE SERVIR SON PAYS ».
Merci.
@Stan Siyomana,….sans toute fois vous demander de me croire, rangez moi les photos de ces dirigeants sans toute fois mettre celui qui est encore au pouvoir, je vous dirai ce que je pense de chacun sans me soucier de leur réalisations.
Tout petit déjà, et là aussi je vous demande pas forcement de me croire, je savais deviner les noms ou prenons de certaines personnes que je ne connaissais pas: « pas toute personne bien sure, et pas tout le temps ». Ne me demandez pas pourquoi car je ne sais pas.Très récemment,…..j’attendais 2 personnes que je ne connaissais pas,…et bizarrement ces 2 Messieurs sont arrivés au même moment,…et ils été très drôles et ont refusé de se présenter un à un,….J’ai pris leurs 2 dossiers en ma possession, et je leur ai dit que jadis, je savais deviner,….on a rigolé un peu et après j’ai deviné et j’avais tout bon.ça amusé tout le monde y compris moi même.
Je vois que ça devient curieux, mais ntihagire ico mwongera kumbaza.
Pour la photo du vieux colonel, peut être que j’y ai mis aussi mon coté admiratif!Mais vous Stan Siyomana,….que voyez vous en la regardant pendant au moins 2mn?J’attends votre réponse.
@Ndikumana Roger
1. Vous auriez bien pu etre « Carnac the Magnificent » de The Tonight show starring Johnny Carson cree a National Broadcast Corporation (NBC) Studios de New York (1962-1972) et NBC Studios de Burbank, California (1972-1992).
Le grand comedien de la television americaine John William Carson est ne le 23 octobre 1925 et mort le 23 janvier 2005 (Voir http://www.wikipedia.org).
2. Quant a « Mais vous Stan Siyomana…que voyez vous en le regardant pendant au moins 2 mn? », nos vues sont diametralement opposees: comme je l’ai indique plus haut dans ma reponse a J-PK, c’est malgre son nouveau regime que j’ai prefere demander l’asile politique en Tanzanie (plutot que de rentrer au Burundi après mes etudes).
3. Des economistes burundais ont examine la collection et la distribution des rentes aux membres de l’elite politique, le deficit budgetaire, le programme d’ajustement structurel pendant les 10 ans de la dictature militaire du colonel Jean-Baptiste Bagaza (1976-1986):
-Janvier D. Nkurunziza and Floribert Ngaruko, 2005: « Why has Burundi grown so slowly », March 2005, http://www.swartmore.edu,
-Nyamoya P., 1998: « Pour un modele original de privatisation des entreprises publiques au Burundi », RIDEC, vol.3, No.2, Septembre, Bujumbura, Burundi.
Merci.
Sans toute fois mettre en cause ce que vous décrivez à votre arrivée à Nairobi en 1977,….peut être que c’était la trouille de rentrer à Cendajuru après plusieurs années à Moscou.
Cela arrive souvent aux étudiants.
Je ne vois pas l’intérêt d’envoyer ses fils et ses filles faire leurs études à l’étranger pour les faire mal à leur retour.
Et d’ailleurs vous le dites vous même:
« J’ai préféré demander l’asile politique en Tanzanie,(plutôt que de rentrer au Burundi après mes études à Moscou) » .(préférer n’est pas obliger)
Vous auriez dû faire un reportage avec Bagaza même, pour qu’il nous dit en ses propres mots ce qu’il pense aujourd’hui de ce coup d’État contre son prédécesseur Micombero d’une part, et d’une autre part, nous entretenir sur son ressentiment contre Buyoya qui a dû le sortir par la même porte le 3 septembre 1987…
Twonamushimira ko yarwije ama efi muntara zimwe zimwe izindi akazishiramwo ama cycles complets ngo bikunde bige ama kaminuza abandi naboi ngo bashoboye kwigisha no kuba aba moniteurs
Je voudrais ajouter que sous Bagaza le Burundi n’a pas connu de massacres de masses tels qu’il y en a eus sous ses cousins Micombero en 1972/73 et Buyoya en 1988. Quant à son retour à la tête de l’état, il me semble que sa santé ne lui permettrait plus d’assumer ces responsabilités suprêmes puisqu’il a été obligé de quitter la tête du PARENA qu’il a jadis fondé.
Masacres iba de masse, iba sélective, iguma ari massacre parce que hose ni le sangs de nos compatriotes iba isesetse. Kuko abandi bagize génocide physique du peuple Hutu, bagaza nawe agira génocide intellectuel du peuple hutu. Ni igiki yakoze ngo asubize muvyabo abahutu micombero yari yarangaje. Igikenewe s’ukumutera amashurwe , ahubwo igikenewe n’ukubwira abrundi ukuri, tukabamenyseha ko hatica ubwoko ariko hica intwaro mbi. Eka n’ubu dutwarwa n’umuhutu, abahutu baguma bicwa n’ubutegetsi bubi bwa Petero Nkurunziza.
Ndayizeye,uti:« Eka n’ubu dutwarwa n’umuhutu, abahutu baguma bicwa n’ubutegetsi bubi bwa Petero Nkurunziza.« ngira na Nkurunziza si umuhutu?,,,,
A cet époque, c’était l’homme qu’il fallait mais trop de pouvoir fatigue et vers les années 1983, il était fatigué. Il est parti mais ses oeuvres sont resté. Et surtout n’oublions pas ses hommes comme un certain Nyaboya; le bâtisseur du Burundi moderne. On oublie aussi que c’est lui qui avait initié le retour des ex-refugiés dont un certain; Ndadaye.
Gutwara neza bisaba gutegura programma nziza, ubwitonzi na respect de la loi par tous. Bagaza yaratwaje umukazo, ariko yarakoreye igihugu. Abavyagiye ku ntebe zo hejuru, mukuye corruption (bimwe vy’ukuri atari ya tolerance izwi…), mugakura ibi birwanisho biriko biratangwa, mukambika umutamana ubutungane na za zengo ZOOOSE zawikura (….) hari ico hinduka. RAMBA
Naze muri competition turabe ingene abanyagihugu bamukengurutse. Nkumbure bomugarukana.
@Vuvuzela
Madame, je ne crois pas que ce serait une bonne chose pour notre pays de voir Bagaza reprendre du service. Il a fait son temps.
Seulement l’esprit de se début entre 1976 et 1983 avoir un cap avoir de l’ambition pour le Burundi comme Bagaza de cette époque, cela serait une excellente chose.
Nta mugabo wondonkera ga wa? Bagaza nawe nubu nyene ndabisubiyemwo ni yaba yarakoze bigashimwa n’abanyagihugu, naze abasabe amajwi turabe ayo bamuha. Niko kwonyene twomenya ko yakoze bigashimwa.
iwacu dites nous comment les pouvoirs se succeder ailleurs sans coup d’etat. on remarque que c’était la seule façon de passassion de service! honte à la belgique qui n’avait rien fait pour preparer les futurs cadres du Burundi. ils avaient fabriqué et soutenu Micombero pour renverser le monarque comme ils l’avaient fait au Congo via Mobutu, au Rwanda via Havyarimana. si on revenait sur les realisations du colonel, j suis d’accord car la conjocture le permettait. c’était le moment de patriotisme. Ainsi naquit des projects et structures qui restent des veritables colones vertebrales. SRD, DPAE .. laiterie… aussi et surtout le burundais retrouva sa fierté d’etre Umurundi.
Honneur mérité à S.E J B BAGAZA, je le compare à NTARE Rugamba d’aujourd’hui. Ntare Rugamba nous legué les limites actuelles du pays ( plus le Bugufi), Bagaza a créé le Burundi moderne.
Je me souviens bien du Colonel Bagaza de cette époque. On peut lui reprocher beacoup de chose mais le travail des cinq premières années fut excellent. Son régime réintroduisit le sens de l’Etat dans la conscience et les faits. On sentait qu’il avait de l’ambition et un cap. Ce ne fut qu’après 1982 que cet homme se perdit dans des conflits stérils avec l’Eglise catholique et le reste de la société.
Les vestiges de cinq première anné du régime Bagaza sont les bases qui soutiennent encore Le Burundi aujourd’hui. C’est dire que cet homme a marqué le pays.
Twokengurukira BAGAZA J.B. ukuntu yasubije abakozi ku kivi, igihugu kikubakwa n aho vyasambuwe.
Le président Bagaza n’uwo gukengurukira, il a laissé des traces tukigenderako: il a pensé aux fonctionnaires avec les locations ventes…jusqu’au petits fonctionnaires , pensez aussi à Mutanga Sud, mais il y a eu des projets comme Ecosat où même des pauvres veuves avec peu de moyens ont pu construire une maison.
Bagaza yarakuye « Ubugeregwa » véritable exploitation de l’homme par son frère, pensez aux routes tukigenderako. Jewe mbona que il devrait exister une rue ou route qui s’appelle Bagaza. Il faut reconnaître les faits, ils resteront dans l’histoire du Burundi.
Sinon il a fait son temps et ce fut un grand temps, qu’il profite de sa retraite et qu’il prenne soin de lui, parce que nous savons que sa santé n’est pas bonne aujourd’hui.
Dix ans après, les griefs étaient les mêmes à son endroit. Reconnaissons toutefois qu’il a été plus dynamique, dans son action, que son successeur et beaucoup plus que son prédécesseur.-