Burundo-canadien, Je viens de passer un mois de « vacances » au Burundi, le pays où je suis né, la terre de mes ancêtres. Un pays que j’aime beaucoup. J’ai décidé de partager ce que j’ai vu de mes propres yeux, ce que j’ai entendu, ce que j’ai senti dans mon cœur et mon corps à propos du COVID 19.
D’abord, l’épidémie est là. Elle progresse de jour en jour. Certes, le Gouvernement du Burundi a suggéré des mesures barrières afin d’éviter la contamination. Il a informé la population sur comment se protéger et comment protéger les autres. Mais, les membres du Gouvernement ne donnent pas l’exemple. On le voit lors des réunions publiques qu’ils animent. Les mesures barrière ne sont pas appliquées.
Par exemple : j’ai été choqué par la foule de chrétiens, avec à leur tête tous les prélats de l’Église catholique et les plus hauts responsables de l’Etat burundais qui se sont rassemblés à Mugera le 15 août 2021. Sans se soucier du Covid 19 ! Quelle irresponsabilité !
J’ai vu la crème de la Nation, défiant Dieu et la nature à Mugera et ailleurs dans les églises, les temples, les mosquées, et lors des événements sociaux, comme les veillées mortuaires, les enterrements, les levées de deuil, les dots, les mariages. Dans un pays où le taux de positivité au Covid-19 est en hausse !
Malgré moi, et pour ne pas paraître comme un extraterrestre, j’ai oublié toutes les consignes de sécurité. J’ai marché, paradé comme les autres, serré des mains, embrassé, comme un irresponsable. Que pouvais-je faire ? M’enfermer ? Et pourquoi aurais-je traversé les mers et les océans pour venir au Burundi ? Je suis irresponsable comme mes chers compatriotes, petits et grands. Mais, le niveau de responsabilité n’est pas le même. Les en-haut d’en haut au sein de l’Etat et de l’Eglise sont les premiers responsables. Il suffit qu’ils sifflent la fin de la récréation et l’ordre les mesures barrières seront appliquées à la lettre. On l’a vu avec les constructions anarchiques sur les routes nationales.
Mes vacances gâchées
J’étais venu au Burundi en vacances. Mais, sincèrement, je suis reparti plus fatigué que jamais. Car, mes jours et mes nuits ont été troublés par des questionnements, qui ont scellé mon impuissance. Je me suis posé bien de questions que je n’ai pas manqué de répercuter sur de nombreux interlocuteurs que j’ai rencontrés durant mon séjour.
Est-ce que ces « moutons – burundais» et leurs « bergers – hiérarchie » sont vraiment bien informés sur les dangers encourus ? Ils savent la nature de cette maladie, sa transmission, comment l’éviter ? Réponse unanime : oui !
Et alors ? Pourquoi les mesures barrières ne sont pas appliquées ? Un autre oui unanime. Et alors ? Réponse : « demandez aux chefs, ils ne prêchent pas par l’exemple ». Quels chefs ? Réponse sans hésitation : « les chefs politiques et religieux ».
C’est gravissime. Mais, laissons de côté cet aspect de responsabilité des différentes hiérarchies. J’ai eu quand même la joie de constater que les Burundais savent que le COVID peut guérir et que des médicaments sont distribués gratuitement dans les centres de dépistage. Ceux qui se font dépister et soigner à temps s’en sortent.
Malheureusement, au moment où je prenais l’avion, des rumeurs persistantes circulaient sur une possible rupture des stocks et aussi sur le fait que les hôpitaux étaient débordés par le nombre de patients ayant besoin de soins intensifs. Pour corroborer ces rumeurs, j’avoue que j’avais des membres de la famille, des voisins, des amis malades, confinés à domicile. Pour moi personnellement. Et certains ont été contaminés lors d’une des fêtes à l’origine de mon voyage. Tout en n’étant pas rassuré à cent pour cent, j’avais le privilège d’avoir été vacciné avant de quitter le Canada.
A propos de la vaccination
Je n’ai pas du tout compris un débat sournois qui se déroule dans les bureaux, les maisons et les bars de Bujumbura. La question des vaccins. Il est de notoriété publique que certaines maladies peuvent être évitées par la vaccination. La vaccination se pratique au Burundi depuis belle lurette. J’ai entendu un Burundais affirmer haut et fort qu’il a été vacciné pour la première fois en 1956 contre la variole. Par après, il y a eu des vaccins contre la tuberculose, la rougeole, la poliomyélite, le tétanos, fièvre jaune, Ebola …
Pour le Covid 19 les cœurs des dirigeants balancent. Les vaccins sont là et ils se positionnent comme les porte-drapeaux anti vaccins. Alors que dans tous les autres pays du monde, ils sont passés à l’action, sans tergiverser.
Là où quelque chose ne va pas, c’est que la communication gouvernementale n’est pas claire à ce sujet. On sent qu’il y a des doutes, des hésitations. Cela soulève automatiquement des questions. Si la communication gouvernementale ne clarifie pas ça, tout le monde peut inventer n’importe quoi.
Les arguments avancés par les membres du gouvernement burundais et leurs porte-paroles ne résistent pas à l’analyse. Tout le monde sait bien que lorsque vous êtes vaccinés, il y a toujours des effets secondaires. Avec la variole, nous avons eu des abcès sur les bras, de la fièvre, des diarrhées … Ceux qui ont des enfants encore jeunes savent qu’il faut toujours, après le vaccin, prévoir un médicament pour baisser la température.
J’ai honte de constater que seuls le Burundi et l’Erythrée hésitent encore à organiser la vaccination de la population. Pourtant des vaccins ont été proposés, gratuitement.
Il faut se poser des questions : les gouvernants de ces deux états sont-ils mieux informés, plus intelligents que ceux des grandes puissances militaires, économiques, sanitaires de cette terre ? Sur quelle base reposent leurs arguments pour rejeter les vaccins anti Covid ?
Au Burundi, les officiels avaient comme référence la Tanzanie où le Président Magufuli était un opposant acharné aux vaccins anti Covid. Il a « tiré sa révérence », forcé par le Covid 19, et au lieu de marcher sur les traces de son illustre prédécesseur, son remplaçant Madame Samia Suhulu a pris la décision de vacciner sa population, prêchant par l’exemple.
Je me permets de faire une analyse géopolitique sur le Covid. Les dirigeants burundais semblent ignorer que s’ils ne vaccinent pas leur population, ils mettent en danger la santé de l’humanité. Ils oublient que depuis le génocide rwandais de 1994, « le concept d’ingérence humanitaire » fait son bonhomme de chemin dans les relations internationales. Et que bientôt, Chinois, Russes, Américains, Européens, Arabes vont fermer les frontières aux non-vaccinés !
C’est ce que le gouvernement devrait faire
Il faut qu’il accepte les vaccins proposés, aménage des sites de vaccination, fixe les conditions d’accès et dise à ceux qui veulent se faire vacciner de s’y rendre. Le gouvernement ne devrait pas insister sur les effets secondaires. Il risque de compromettre le Programme Elargi de Vaccination qui a sauvé des milliers de bébés et de femmes.
J’ai été surpris d’apprendre d’un ami travaillant dans le système des Nations-Unies que le personnel national et expatrié est en train d’être vacciné !!!!!!! Le gouvernement a fermé les yeux et il a laissé faire. Je me pose bien des questions : le gouvernement est au service de qui ? Des citoyens sont en train de mourir. Et il banalise.
S’il y a des sceptiques, par rapport à la vaccination, il faut les convaincre. Il faut faire des choix tenant compte de l’intérêt général des Burundais et des autres nations. Le virus ne choisit pas. Comme l’a souligné un Burundais, tu es président, tu es général, tu es ministre, tu es millionnaire, le virus peut te frapper. Il ne faut pas que nos dirigeants mettent en danger leurs familles et le pays entier en prenant des positions contraires à ce qui se passe dans le monde.
On est en face d’une question de responsabilité
Les orphelins de la Covid-19 poseront un jour la question de savoir qui était le Président de la République quand leurs parents sont morts du Coronavirus. Qu’a-t-il fait pour les protéger alors que les moyens étaient disponibles ? Il faut que les gens sachent que les actes qu’ils posent aujourd’hui pourront leur revenir en pleine face tant qu’ils seront au pouvoir et surtout après. Leurs actes vont entacher la quiétude de leurs enfants et petits-enfants plus tard.
Cette question lancinante mérite une réponse rapide. Comment est-ce que le gouvernement peut hésiter à vacciner contre Covid 19, alors que des experts internationaux, avec en tête l’OMS et Burundais de grande notoriété ont donné des avis favorables ? Réponse partagée par bon nombre de mes interlocuteurs au Burundi et au Canada : « Quand on arrive au pouvoir ici au Burundi, on pense qu’on sait tout. C’est incompréhensible que des scientifiques de renom démissionnent dans des commissions techniques parce qu’il y a divergence entre les politiques et les techniciens. Un ministre de la santé, formé par ces mêmes scientifiques, remet en question les rapports d’expertise de ses professeurs ». Cela n’arrive qu’au Burundi, où persiste le principe « mpamuke ndamuke – je trahis, pourvu que j’ai de l’argent ».
Que dire aux sceptiques ?
Les opposants aux vaccins ont toujours existé. Il y a eu des émeutes avec comme arguments qu’on veut stériliser les filles et femmes. Ces rumeurs ont été combattues et les gens ont été vaccinés. Il y a eu une amélioration de la santé de la population. L’espérance de vie a augmenté. Le taux de mortalité a diminué.
Les sceptiques doivent s’informer à la bonne source. Il y a des laboratoires qui travaillent jour et nuit pour produire des vaccins, mais également il y a des laboratoires qui ne font que fabriquer des messages audio et vidéo, des articles de presse pour désinformer. Avec les nouvelles technologies, comme Adobe Photoshop, Audition et Premiere, on prête des propos à de grands scientifiques. Le gouvernement est le mieux placé pour lutter contre les rumeurs. La référence doit être scientifique.
Un exemple de manipulation et de désinformation qui a bien marché: le gouvernement burundais a été incapable de maîtriser le mouvement Zebiya. Ses adeptes sont contre la vaccination. Et ils ont exporté leurs croyances dans les pays voisins qui ont dû les expulser.
Qui est responsable dans la lutte contre la Covid 19 ?
Normalement, c’est le Chef de l’Etat en tant que Commandant Suprême des Corps de Défense et de Sécurité et Père de la Nation (Sebarundi). C’est à lui que revient en premier de veiller à la sécurité de la population. Les autres sont des subalternes. Quand le pays est en danger, c’est lui qui doit présider le Comité national de riposte contre la Covid-19 comme dans tous les autres pays du monde. Lorsqu’il y a un danger, le Chef de l’Etat ne délègue pas. Il préside et prend la décision. Quand il y a eu le Sida, c’est le Président de la République qui dirigeait le Conseil National de Lutte contre cette maladie. En tant que Président, il doit s’informer, écouter les experts et en vertu des pouvoirs qui lui ont été conférés prendre les décisions.
Avant de m’envoler vers d’autres rivages, j’ai servi mon pays sous plusieurs présidents et je n’étais pas du tout très loin du pouvoir. Je tourne mes yeux vers le Président de la République Evariste Ndayishimiye. Je sais que toutes les personnes qui sont tout autour de lui le soutiennent et le soutiendront tant qu’il est fort. Je sais aussi que quand le Président perd, il perd seul. Il est le seul responsable.
Un mot pour nos « bergers, les évêques catholiques »
Certains chrétiens m’ont affirmé que vous ne voulez pas fermer les portes des églises, parce qu’à chaque célébration, vous collectez la dime. Vous aimez l’argent des fidèles désabusés.
Car, avec les nouvelles technologies de l’information et de la communication, avec radio Maria et d’autres moyens, il est possible d’animer des prières, de prêcher. La dîme peut être envoyée électroniquement par les adeptes.
A titre de conclusion
Si j’ai la chance de croiser le Président du Burundi, Evariste Ndayishimiye, je vais gentiment lui dire : « Monsieur le Président, n’écoutez pas seulement les gens qui sont autour de vous. Ecoutez la science ! Prenez des décisions sur base des arguments scientifiques ! Inspirez-vous des actes du Pape François. Il a invité les dirigeants de cette terre à promouvoir la vaccination anti Covid 19 ». J’espère que ses services vont lui remettre une copie de « mon carnet de voyage ». Merci d’avance à Willy Nyamitwe et Evelyne Butoyi de faire diligence. Les Burundais et Dieu vous remercieront.
Samy Rubayi
*Les articles de la rubrique opinion n’engagent pas la rédaction
@Samy Rubayi
Cher Monsieur, vous avez exprimé votre opinion d’une façon méthode, rigoureuse et percutante dans le but de sauver la nation contre le fléau à nul autre pareil même dans le récit biblique. Les 7 plaies d’Egypte ne frappaient pas en son temps le monde entier. C’est sans précédent dans l’histoire de l’humanité. Vous croyiez bien faire mais c’était sans compter avec la machine de propagande dont certains s’étaient demandé où elle était passée lorsque Neva a maudit la justice burundaise. Eh ! bien après votre opinion qui est un droit absolu, elle s’est mise en branle pour vous insultez, vous traitant de menteur. Et pourtant c’était facile de vous contredire, point par point, sans vous insultez. Vous croyiez bien faire, c’était sans compter avec la machine de propagande. La même qui s’est engagée par tous les médias interposés à faire l’apologie de la haine de nos frères des Bahima. L’apologie de la haine est interdite pour tout un chacun sauf lorsqu’il s’agit des frères Bahima. La globalisation est interdite contre les Bahutu et les Batutsi sauf pour nos frères Bahima. Tous les malheurs viennent des Bahima. Les dossiers sont fin prêts dans les tiroirs et au moindre débat, il faut les sortir et condamner les Bahima. Avant les Bahima, le roi Mwambuts Bangiricenge a été attaqué dans son palais en 1965 par le Hutu-Power importé du Rwanda que Jean-Pierre Chrétien appelle Nazisme tropical. Le rois Mwambutsa, chasseur invétéré, se défendra comme un lion contre l’attaque Hutu-Power et survécu. Exactement comme un certain Ruhara se défendra seul contre une attaque rebelle à Musanga. Et pourtant la monarchie burundaise était fondamentalemenut hutue mais le Hutu-Power devait faire table rase de l’histoire nationale. Face aux attaques tous azimuts que vous subissez, il faut courage garder. Vous n’avez fait qu’exprimer votre intime opinion. C’est votre droit le plus absolu. Vous n’avez insulté personne, mais la machine de propagande en a décidé autrement. Il faut garder le sang-froid, on ne peut rien construire sur le mensonge, la vérité vous rendra libres disent les Evangiles.
@Bellum
Vous êtes manifestement mon ami Jean Bwejeri ré-incarné? Car c’est lui le grand spécialiste du langage excessif. Et lorsque je le croisais à l’époque, je tentais souvent de lui rappeler que ce qui est excessif est insignifiant.
Mr Gabriel, pourriez vous nous expliquer quels soins le Burundi et son système de santé propose?
Ne mélangeons pas les choses.
Il n y a aucune autre facon de se protéger contre cette terrible maladie.
Le monde entier, sauf l’Erythrée et le Burundi suivent les exemples de la Chine, du Kenya, Rwanda, Israel, France, Angeterre, Tanzanie etc…
Le Burundi , l’Erythrée ou je ne sais aucun autre pays n’a d’autres solutions différente de celle préconisée par l’OMS et acceptée par le monde entier.
COMMENT PEUT-ON TROUVER DU PLAISIR A MAUDIRE SA PATRIE ?
Tu viens de passer un mois de vacances au Burundi? Moi je viens d’y séjourner plus de deux mois. Par deux fois j’ai prolongé ma date de retour.tellement on s’y sentait bien. Moi et mon épouse.
J’ai fait Bujumbura-Gitega. Rutana-Makamba.
Bururi-Rumonge. Matana-Jenda. Kayanza-Ngozi.
Tout allait bien. Très bien. Nous étions contents, moi et moi femme, d’échapper un peu à cet enfer du Canada.
Donc tu mens. Et tu le fais en connaissance de cause.
Tu n’es certainement pas Canadien. Car si tu l’étais, tu aurais perçu la différence entre la situation qui prévaut au Canada et celle qui prévaut au Burundi pour ce qui est du COVID-19.
Deux mondes complètement différents.
S’il te plait, Arrêtes de mentir.
Tu devrais retirer cet article de ce réseau
Tout simplement, tu n’aimes pas ton pays.
Tu le hais à mort. Ce n’est pas vrai. Si c’est vrai que tu y es allé. Tu n’y étais pas allé pour des vacances. Tu as certainement été payé pour aller rapporter ces ignominies sur ta patrie.
Attend juste une année ou deux. Et tu sauras par toi-même à quel point tu es un menteur. Qui ne souhaite que dire mal à son propre pays. Si tout s’y déroule selon ta logique, ils devraient être tous morts de COVID-19 d’ici une année ou deux. Alors tu pourras aller passer tes vacances à l’aise sans traces de COVID-19. Content non? Bénis plus tôt la COVID-19. Car ta prière sera exhaussée
Pourrais tu démonter un à un ses mensonges?
Oserais tu regarder dans les yeux de tes enfants quand tu oses comparer le Canada au Burundi?
Compares le Burundi à l’Erythrée ou un autre pays du 1/3 monde. Le canada est incomparable à un pays du 1/3 monde. Namba utahazi
Nous aimons le Burundi as our mother land. Nobody has 2 mother lands.
Ntawureka kwonka nyina ngo arwaye ibihere. Mugabo ubibonye urabivuga.
Notre président essaie de travailler, mais il a hérité d’une situation catastrophique. (75% de la population vivant en dessous du seuil de la pauvreté).
L as tu remarqué cette misere? Cette corruption?
Oserais tu contredire Son excellence le Prédent Ndayishimiye? He said almost the same
( Note de l’éditeur: J’écris cette petite note assis dans
un bistrot situé au Métro Berri Uqam. Ca faisait 2 mois que j’étais en vacances chez moi à Rango)
Cher FREDERIC,
Sans entrer dans le débat de fond, je pense que ton attaque contre l’auteur de l’opinion est trop forte. A mon humble avis, le style de son article n’a rien de méchanceté et de désamour envers son pays. Il a juste exprimé son point de vu, ce qui est tres normal dans une société qui se veut plutot démocratique.
On ne doit pas être canadien pour donner des leçons aux Burundais. Chaque pays a sa manière de gérer l’épidemie et les sceptiques ne sont pas seulement au Burundi. Tous les pats du monde ont tâtonné et continuent de tâtonner par rapport à plusieurs aspects du covid.Votre façon condescendante de décrire le Burundi et les Burundais est tout simplement dégouttante et fait que tes conseils/critiques soient nuls. Showing off is not the best way to address issues. Votre mégalomanie vous fait mm oublier que les vaccinés ne sont pas totalement exemptés du covid-19 car ils peuvent l’attraper et le transmettre. Maintenant tout le monde sait que vous vivez au Canada et que vous êtes vaccinés,que vous pouvez vous payer des vacances, etc. SO WHAT??
C est ton point de vue sur la situation de covi 19 au Burundi. Les autorités ont donné des consignes à la population Comment se protéger de cette pandémie. Que les autorités ne prêchent l exemple. C est exagere. Je ne vois pas qu ils ne lavent pas les mains et pratiquer d autres mesures contre le covi19 avant les rassemblement. Les vaccins que vous parlez n’empêcher pas les gens d être contaminés. Ça va juste atténuer les complications. En occident, on presse la population à se vacciner car leur population est vieillissante. On ne vaccine pas la population pour les protéger mais plutôt pour protéger leur système de santé. Arrête de toujour dénigre les autorités et la population de ton pays. Dans votre analyse, vous avez oublié un un élément important. La population africaine et au burundi en particulier est très jeune plus de 60 % de la population ont moins de 25 ans. Ce qui fait que le covi19 même s il aurait plus de cas. C est plus facile à contrôler. Même dans ses pays occidaux, 90 % de malades, on les dit de rester à la maison pendant 14 jours et les donner rien comme médicament. Il avait moyen d exprimer ton opinion sans dire que les autorités du burundi sont irresponsable dans la gestion de la pandémie de covi 19. Chaque pays gère le covi 19 de sa façon
@Michel Niyonzima votre commentaire m’interpelle et il me fait comprendre votre sous-information!…
1. L’objectif de la vaccination contre covid19 est double; primo, on se vaccine pour ne pas mourrir de la maladie lorsqu’on en a développé une forme grave comme une prise en charge s/respiration artificielle. Secundo, on vaccine pour ne pas engorger le système hospitalier en effet, car la covid19 n’est la seule pathologie qui necessite les soins intensifs!
2. L’age des patients devient de moins à moins un indicateur de la maladie surtout avec le variant Delta qui est entrain de décimer les 18ans et + pas vaccinés! faites-vous violence et lisez ça…https://www.france24.com/fr/afrique/20210717-covid-19-pourquoi-l-%C3%A9pid%C3%A9mie-flambe-%C3%A0-nouveau-dans-les-pays-africains
Tant qu’il est question de science, j’aurais été confortable de voir des arguments pour et contre, d’analyser les alternatives locales, puis de tirer une conclusion motivée, de proposition à faire aux autorités sanitaires du pays.
Pour faire profiter votre voyage aux canadiens, je propose plutôt de leur apporter le protocole de soins utilisé au Burundi, avec les photos des rassemblements comme preuve que ça marche.
Vous avez d’un côté votre pays natal, le Burundi, qui a choisi de gérer le Covid en soignant les malades. Et vous avez les preuves irréfutables que ça marche, photos à l’appui.
Vous avez d’un autre côté, votre pays d’adoption, le Canada, qui a choisi de gérer le Covid en vaccinant. Et vous avez aussi les preuves que ça ne marche pas car on doit confiner, respecter scrupuleusement les mesures barrières malgré une vaccination massive, etc.
A mon avis, tous ces mots durs à l’encontre des autorités burundaises devraient plutôt être dits à l’encontre des autorités canadiennes :
« Comment mettez-vous notre vie et celle du monde entier en danger, en refusant de soigner les malades du Covid ? Je viens du Burundi, qui a opté pour le soin des malades et ça marche. Le taux de récupération est des plus élevés au monde avec cette stratégie.
99.88% des patients infectés récupèrent, et acquièrent par la même occasion une immunité bien meilleure que celle procurée par la vaccination.
SVP, donnez la priorité au soin des malades du Covid comme on le fait au Burundi ».
Et les canadiens vous en remercieront.
@Gabriel
Vous avez tout à fait raison. Les burundais ont simplement choisi une voie différente et cela semble fonctionner n’en déplaise à certains.
Yan,
Le Japon (troisième économie mondiale) vient d’ordoner la rétention de 1,3 millions de doses du vaccin Moderna (celui qu’on disait le plus efficace de tous les vaccins dits »à ARN messager »). Des chercheurs du pays aurainent découvert des »corps étrangers » dans ces doses. Quant au vaccin Johonson et Johnson, il vient d’être autorisé par l’agence américaine du médicament il y a seulement une semaine. Alors qu’on vaccine depuis bientôt neuf mois. Je dis ça, je dis rien!
Bonjour yan,
Le Japon a approuvé officiellement les vaccins Moderna et Astrazeneca vers la fin du mois de mai. Les 1.3 millions de doses auxquelles vous vous référez représentent exactement le don qu’a fait le Japon à Taiwan pour l’aider à combattre la vague de COVID qui frappe cette région.
source: https://www.journaldemontreal.com/2021/06/03/le-japon-fait-don-de-plus-dun-million-de-doses-de-vaccin-a-taiwan-1
@la direction d’Iwacu: Merci d’aider à combattre la désinformation sur les vaccins anti-COVID.
Note additionnelle
Oui, le Japon vient d’identifier des lots du vaccin Moderna dont l’utilisation est suspendue après le décès de 2 personnes de 30 et 38 ans (1.63 millons de doses suspendues après la découverte de ceraines impuretés dans certaines fioles). Ceci n’invalide cependant pas le vaccin.
https://www.journaldemontreal.com/2021/08/28/lots-contamines-de-vaccins-moderna-le-japon-enquete-sur-deux-deces
@Kanura
« Quant au vaccin Johonson et Johnson, il vient d’être autorisé par l’agence américaine du médicament il y a seulement une semaine. Alors qu’on vaccine depuis bientôt neuf mois. Je dis ça, je dis rien! »
Ceci pour dire qu’il y a anguille sous-roche! Shuut! Tu risques gros comme complotiste!
Yan,
Je ne suis pas complotiste! Je ne suis pas comme toi, un adepte du tout vaccinal comme unique strategie de lutte contre la pandemie. La defiance des pays comme le Japon(et il n’est pas le seul) envers les vaccins incite a la prudence a tout le moins.
@kanura
Une chose est sûre, depuis 2 ans nous sommes devenus (presque tous) des spécialistes de la lutte contre les épidémies. A toute chose malheur est bon!
Les personnes sceptiques de la question de covid19 sont parfois des gens bien avertis. En voici un exemple:
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/hautes-pyrenees/tarbes/covid-tarbes-un-chirurgien-de-l-hopital-qualifie-la-vaccination-de-genocide-polemiques-et-reactions-en-chaines-2224822.html
Je prie Iwacu de ne pas continuer à effacer mes messages.
A la personne qui a rédigé cet article, sachez que les burundais peuvent réfléchir par eux-mêmes, ce ne sont pas des enfants. Ils ont fait leur choix et personne ne peut leur dicter la conduite à suivre. A vous lire, vous semblez plutôt être payé par je ne sais qui pour traiter vos semblables avec mépris. Sinarinzi ko hari aba soit disant burundo canadiens banka igihugu cabo gushika aho bibaza ko 12 millions de burundais n’ont pas de cerveaux pour choisir par eux -mêmes. Ako kagayo turakarambiwe. Guma Canada nyamba muba muje gusugura bene wanyu mu Burundi. Hanyuma uyo murundi qui a traité son pays de tiers-monde avec autant de mépris, nakamaramaza kubona igihugu carabakujije mukagera iyo mugera hanyuma mugahindukira gutukana. Abarundi bahisemwo ico bashaka, rero nimusonere icabavyaye. Ivyo bihugu mubamwo ntibizigera biba iwanyu malgré ayo ma documents mugendana. Sonera icabavyaye ncuti mureke kwitesha agaciro mushira ahatari iwanyu imbere cane.
Il n’y a pas de denigrement du tout en disant que le Burundi et l’Erythree sont classes dans la categorie des pays du Tiers Monde. C’est une question de gradation selon des criteres bien precis du FMI et de la Banque Mondiale, et les autres institutions de reference economique, financiere et militaire. Ces institutions tiennent compte du degre de developpement economique, la penetration du service bancaire, des marches financiers et des societes d’assurances,la densite du reseau de transports aerien,routier, maritime et ferroviaire, les inventions technologiques, niveau d’education de la population, le systeme de sante public et prive, le revenu par tete par habitant.Les 183 pays et territoires membres de l’ONU sont classes soit en superpuissances (les USA est la seule et unique superpuissance pour le moment), grandes puissances, puissances moyennes, pays nouvellement industrialises (NIC=New Industrialized Countries) composes essentiellement des pays du Sud-Est Asiatique, du Mexique, le Bresil, la Turquie, etc…et au bas de l’echelle de la gradation les pays du Tiers Monde.Cependant avec le travail de ses habitants et l’attrait a des investissements et du capital etrangers, un pays peut sortir de la categorie du Tiers Monde et monter dans la categorie superieure et inversement.Le Japon et la Chine, pays sans ressources minieres ont demontre qu’un pays peut sortir du sous-developpement et faire partie du club restreint de pays developpes en moins d’une generation. »It’s the economy stupid » comme dirait l’ancien americain, President Bill Clinton.