Par la voix de son porte-parole, le gouvernement burundais a appelé, ce lundi 18 septembre, Kinshasa, le HCR et la Monusco à fournir des explications sur les circonstances de la mort de plus d’une trentaine de réfugiés burundais, vendredi 15 septembre, à Kamanyola dans le Sud-Kivu (est de la RDC).
«Par le biais du ministre des Relations extérieures et de la Coopération internationale, le Burundi a demandé à la RDC, à la Monusco et au HCR de lui fournir des éclaircissements sur les conditions dans lesquelles plus de trente réfugiés burundais ont été tués à Kamanyola vendredi dernier, nous attendons la réponse», a déclaré à la presse, Philippe Nzobonariba, Secrétaire général et porte-parole du gouvernement.
«Ce sont nos citoyens, nous voulons d’ailleurs qu’ils rentrent au pays, mais en attendant leur retour, ils ont droit à la sécurité», a-t-il encore indiqué.
Mais selon Lambert Mende, ministre congolais de la Communication et des Médias, en même temps porte-parole du gouvernement, il était question de ’’légitime défense’’, des ’’assaillants armés ont attaqué le bureau du maire, ils ont tué un officier et ils ont été repoussés’’. Il parle de 4 Congolais tués et de 20 morts, côté burundais.
Vendredi dernier, près de 40 réfugiés burundais ont été tués à Kamanyola dans des heurts avec des hommes en uniforme des FARDC. L’ONU demande qu’il y ait des enquêtes sur ces incidents malheureux. La cité de Kamanyola compte 2917 demandeurs d’asile burundais.
C’est quand-même louable de la part de Bujumbura d’avoir pensé à demander des explications de la part de Kinshasa sur le carnage de Kamanyola. Seulement, l’on sait que c’est pas pure hypocrisie. Pour preuve, le gouvernement de Buja réagit deux jours après l’acte ignoble. Why?
Le persécuteur s’érige en défenseur de ses victimes! on aura tout vu avec les DD!!!!