Sur 1000 dossiers des enfants souffrant de la cardiopathie congénitale soumis, pendant 10 ans, dans des pays occidentaux pour traitement, le Maison Bon Samaritain indique 300 enfants ont été opérés et guéris. D’autres sont morts.
Ce 14 février, le monde entier célébrait la journée dédiée à la sensibilisation aux cardiopathies congénitales. La Maison Bon Samaritain déplore que souvent les enfants des provinces leur parviennent étant dans un état critique où ils ne peuvent même pas voyager à bord d’un avion. « Au début, les structures sanitaires de l’intérieur du pays traitent ces enfants en croyant que c’est de la bronchite, de la tuberculose voire du VIH ».
Au Bon Samaritain, les enfants sont envoyés par 14 cardiologues que compte le pays dont un à Ngozi et un à Karusi. Ces patients ont entre 1 mois et 12 ans.
La Maison Bon Samaritain a des partenaires dans différents pays européens et américains. Selon Alexis Butoyi, représentant légal de la Maison Bon Samaritain, il s’agit surtout de la France, Belgique, Italie, Israël, Luxembourg et Suisse.
Cette association fait des requêtes dans différents pays pour soigner ces patients. Mais peu de demandes sont acceptées. D’après la Maison Bon Samaritain, sur mille dossiers déposés, seuls 300 enfants ont bénéficié d’une prise en charge dans des pays européens et américains.
« Nous avons collaboré avec des associations anglaises, allemandes et américaines mais les parents et leurs enfants ne sont pas revenus au pays. Ces pays ne nous ont plus fait confiance », a déploré le représentant légal de la Maison Bon Samaritain du Burundi.
D’après la Maison Bon Samaritain, les partenaires prennent en charge le séjour et les frais d’hospitalisation. « Ces enfants sont originaires, pour la plupart, des familles modestes. Et le nombre d’enfants malades s’accroît et la médecine burundaise n’a pas encore évolué au degré de les soigner ».