Selon les proches de ces personnes arrêtées ce lundi soir dans le quartier Carama, zone Kinama, dans la commune urbaine de Ntahangwa, tout le monde a été relaxé ce mardi 10 avril après des séances d’interrogatoire par la police.
Il leur était reproché de ’’tenir fréquemment des réunions en cachette en vue de perturber la sécurité’’, selon Pierre Nkurikiye, porte-parole ministère de la Sécurité publique.
Parmi les civils arrêtés figurent Gilbert Nyawakira, président de la CSB (Confédération syndicale du Burundi) et Nolasque Ndayihaye, directeur général de l’Energie, propriétaire de la maison où ces gens s’entraînaient régulièrement au ping-pong.
Il y avait également deux officiers de la police, un de la Force de Défense nationale et un retraité de l’armée, parmi ces personnes arrêtées, puis relâchées après interrogatoire.
Après ce coup de filet, porte-parole ministère de la Sécurité publique a démenti l’information faisant état qu’il ne s’agissait que de militaires arrêtés.
Selon Pierre Nkurikiye, ce sont les habitants des alentours qui ont alerté les forces de l’ordre qu’il se tiendrait des réunions dans la propriété du directeur général de l’Energie.
Une jeune femme du quartier Carama rencontrée n’en revient pas. Elle assure que ces personnes se rencontrent au même endroit depuis deux ans pour jouer au tennis de table. «Elles appartiennent à un club de ping-pong et n’avaient jamais causé de problème». Cette dame explique que ces gens préparaient un tournoi, d’où leur présence en grand nombre.
Est définie comme tentative de perturber l’ordre public et la sécurité de la nation tout rassemblement de plus de trois personnes. Repos, rompez !
JerryCan, qui se tient les côtes – à grand-peine.
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Le régime du visionnaire illuminé et éternel semble parcouru de fébriles inquiétudes. Comment dit-on ? Para… para…site ? para…doxal ? para…lysé ?paranoïaque ! Ces trous de mémoire, quelle calamité !