Transférés de l’endroit appelé ku Mase à Carama en mars dernier, les déplacés sont mécontents et réclament leurs terrains sis à Maramvya. « Nous n’avons nulle part où cultiver, rien à manger, nous vivons par la grâce de Dieu. Nous avons même payé 16 mille Fbu chacun pour que les bornes soient installées à Maramvya. Nous avons même les numéros de nos parcelles », se lamente un homme, père de cinq enfants.
« J’ai déjà eu ma parcelle, mais quelqu’un d’autre y a construit une maison », lance un déplacé quadragénaire. Iwacu a essayé de contacter la mairie et le ministère de l’Urbanisme, sans succès.