Une femme de la colline Nyamarumba a donné la mort à ses deux enfants de moins de cinq ans. Elle a, par après, mangé la chair de ses rejetons. Elle ne nie pas cet acte d’anthropophagie devant le parquet.
<doc3779|right>« J’ai été initiée, avec une autre femme de la colline Musenga, pour les actes de sorcellerie en Tanzanie», affirme consolate Nduwimana, colline Nyamarumba, dans la commune de Muyinga : Mercredi 18 avril, elle a tué ses deux propres enfants de moins de cinq ans, le dernier avait à peine une année. Elle a coupé leurs jambes et bras , les a grillés avant de consommer la chair de ses rejetons et enterrer les restes dans un champs de haricot. C’est la grand-mère des défunts qui a découvert les os et a, par la suite, alerté la police.
Elle n’est pas seule
Consolate, l’auteur de ce forfait est actuellement au cachot de la police judiciaire à Muyinga. Elle ne nie pas cet acte devant les officiers de la police judiciaire. Elle demande seulement à la police de lui accorder le temps pour dénoncer les autres personnes cannibales dans sa localité. Cette femme âgée de 25 ans traîne la réputation d’être sorcière au sein de la communauté.
Au moment où certaines opinions disent qu’elle serait folle pour commettre cette barbarie, les défenseurs des droits de l’Homme demandent à la police judiciaire d’user du pouvoir que lui confère la loi pour punir énergiquement Consolate Nduwimana ainsi que ses compagnons dans ce métier ignoble.
Les administratifs à la base sur les collines de Nyamarumba, Murama, Ryabihira et Mwurire, frontalières de la Tanzanie indiquent que la pratique de sorcellerie est devenue monnaie courante dans leurs localités. Ils témoignent : « Les praticiens se rendent dans ce pays voisin pour s’initier et certains cas évidents sont dénoncés à la police pour éviter tout genre de justice populaire.