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Cankuzo : des religieuses en quête d’appui pour leur orphelinat

05/05/2013 Commentaires fermés sur Cankuzo : des religieuses en quête d’appui pour leur orphelinat

L’établissement se trouve sur la colline Muremera, commune Kigamba, province Cankuzo. Les Sœurs de la congrégation Bene-Bernadette y prennent en charge 60 enfants. Parmi eux, des écoliers, des adolescents, des nourrissons de moins d’un an, dont des jumelles.

<doc5287|left>« Notre orphelinat fonctionne grâce à la vente des récoltes de nos champs, aux petits commerces et à l’appui de quelques bienfaiteurs », indique Sœur Joséphine Kankindi, la responsable. Il bénéficie, ajoute-t-elle, de l’appui du gouvernement qui paie les soins de santé de tous les enfants.

D’après Sœur Joséphine Kankindi, les enfants accueillis dans cet orphelinat sont principalement ceux qui, nés des mariages légaux, deviennent orphelins à leurs bas âges, de l’un ou des deux parents, pour plusieurs raisons.

« Nous n’acceptons pas des enfants nés des mariages illégaux, résultants de rapports adultérins ou de grossesses non désirées. Et cela pour ne pas encourager le vagabondage sexuel dans notre société », martèle-t-elle.

Selon elle, chaque Sœur de la congrégation Bene-Bernadette doit se donner corps et âme pour que ces petits vulnérables puissent être réconfortés. « L’assistance aux orphelins fait partie de nôtre engagement », rappelle-t-elle.

Des problèmes

« Elever des nourrissons orphelins demande beaucoup de moyens financier et matériel.», indique Sœur Kankindi qui signale l’insuffisance du lait. Le manque quasi permanent d’électricité dans cette région, poursuit-elle, constitue un autre handicap pour s’occuper des enfants, surtout la nuit.

Ainsi, la responsable de l’orphelinat Muremera demande aux décideurs de faire en sorte que l’établissement puisse avoir de l’électricité en permanence. Aux bienfaiteurs et à d’autres personnes de bonne foi, elle lance un appel pour appuyer financièrement ou matériellement ce centre puisque les orphelins sont de plus en plus nombreux à solliciter leurs services. « Ils ont besoin d’être soutenus et ont droit à l’amour de la société », rappelle-t-elle.

Ouvert en 2007, cet orphelinat a été construit avec l’appui logistique de bienfaiteurs italiens et de l’armée burundaise qui a donné le terrain.

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