Leurs familles sont inquiètes de même que celles de 3 autres personnes, dont un démobilisé du FNL, qui sont pour le moment au cachot de la police en commune Mishiha. Après leur libération par les ravisseurs, ces 3 hommes ont été arrêtés par la police et sont sous interrogatoire. <doc1830|left>Ils sont soupçonnés d’être de mèche avec le groupe d’hommes armés et habillés en tenue policière qui a attaqué ce vendredi (28 octobre) à Mishiha et la commune voisine de Kigamba en province Cankuzo, à l’est du Burundi. La plupart des personnes enlevées étaient des enseignants et des élèves du collège communal de Busumanyi dans la même commune de Mishiha. Parmi les otages, il y avait aussi un militaire en congé. Il a été maltraité quand son identité a été découverte. Ce groupe armé a mis le feu à la permanence du CNDD FDD et a emporté le drapeau de ce parti. Selon les témoignages recueillis sur place, ces hommes, environ 80, ont été poursuivis par l’armée et la police. Il y a eu échange de tirs et le bilan fait état de 15 personnes tuées dont 2 policiers. Ce groupe armé s’est dirigé vers la Tanzanie. Ils vivent la peur au ventre A Mishiha, on commence à perdre espoir. Certains habitants de la localité de Busumanyi s’attendent au pire et n’hésitent pas à dire que les 2 personnes qui manquent à l’appel, sur l’ensemble des 27 personnes pris en otage par ce groupe armé, seraient déjà mortes. Le bilan fourni par le gouverneur de la province de Cankuzo, Jean Berchmans Niragira, est de 7 assaillants tués et d’un fusil de type kalachnikov saisi. Selon lui, toutes les personnes enlevées ont été libérées après les échanges de tirs avec ce groupe, armé d’un seul fusil.