Les travaux de canalisation et de stabilisation des berges de la rivière Cari sur la RN1 reliant la mairie de Bujumbura et les provinces du nord et du centre, sont d’exécution. Les habitants de cette localité s’en réjouissent.
« Ma prière a été exaucée. Je ne dormais plus dans ma maison à cause de l’effondrement des rives de cette rivière, j’avais peur que ma maison soit écrouée. Les travaux ont commencé depuis le mois d’août et avancent à un rythme soutenu », se réjouit l’un des habitants.
Pour un autre habitant de la même localité, il propose à l’autorité compétente de veiller à la bonne exécution des travaux pour plus de durabilité de cette infrastructure d’une importance capitale.
« Certaines infrastructures récemment rénovées s’écroulent après quelques jours de leur réception. Que l’autorité compétente veille à la bonne réalisation des travaux pour éviter que cela se reproduise », confie-t-il.
Régis Mpawenayo, directeur général de l’Agence routière du Burundi, indique que les travaux seront terminés d’ici 2 mois. Il ajoute que ces travaux visent la protection de cet axe routier et des habitations environnantes.
Signalons que le coût des travaux de canalisation et de stabilisation des berges de cette rivière Cari est de plus de 1,2 milliard de francs burundais.
Il faudrait un plan triennal de financement des travaux de renforcement des berges des rivières traversant la capitale économique. De plus, compléter ce plan par un autre de canalisation des eaux pluviales et de la gestion environnementale des collines surplombant la même capitale.
De la même manière, faire une analyse des défis à relever dans la capitale politique et les autres villes secondaires puis mettre en place une politique financière pour les relever.
A quand le ministère du développement et de l’habitat urbains ?