L’engouement des Burundais autour de la grande messe du football africain est vraiment palpable dans les quartiers populaires.
Il fallait attendre dimanche pour que le sujet revienne sur toutes les lèvres après les coupures intempestives d’électricité du samedi 14 janvier, soir de l’ouverture de cet événement continental. De Kanyosha à Kinama en passant par Bwiza, Musaga, Ngagara, les gens palissaient d’envie à l’idée de revivre ce rendez-vous qui unit tout un continent.
17h50, nous sommes au bar Umuganuro (à la 7ème avenue de Bwiza).Ce bistrot, habituellement fréquenté par les adultes, était bondé d’adolescents. Ils attendent l’entrée en matière des Fennecs. Ils croisent le fer contre les redoutables Warriors du Zimbabwe. Un match sur papier à la portée des coéquipiers de Riyad Mahrez, le très explosif ailier de Leicester City, fraîchement nommé joueur africain de l’année 2016.
Dans la petite salle du bar, un groupe de six jeunes gens se démarque des autres. « Nul doute que l’Algérie va les étriller ! », disent-ils tout haut. Par l’intermédiaire de leur numéro 21, les Zimbabwéens sont les premiers à se mettre en évidence. Son missile d’environ 30 mètres ricoche le poteau de Driss, le portier algérien. A ce moment, la panique envahit la salle.
La panique n’est que de courte durée. A la 25ème minute, l’intenable Mahrez crucifie le portier zimbabwéen d’une superbe frappe enroulée. Un pur bonheur pour Hassan, un des jeunes du groupe. « La machine est lancée. On ne va s’arrêter qu’à 4 buts », jubile- t-il.
Le match se soldera sur un score de parité (2-2).
Des situations qui contrastent…
Dans d’autres bars, situés en plein centre-ville, tels Arche des Cigales (ex-Archipel) et Chez Gérard (Rohero), les clients, visiblement mordus de foot, sont plus concentrés sur les matches de la première league anglaise ou encore celle de la Liga plutôt que ceux de la CAN. «En aucun cas, je ne pourrais laisser tomber le Real Madrid pour regarder ces matches d’Africains. La qualité compte avant tout », lâche Patrick Muhimpundu, un client du bar ex-Archipel.
A 20h30, au bar « Cecinga », dans la zone Ngagara, où grouille du monde, la situation est contrastée. Bien que le Sénégal et la Tunisie s’apprêtent à entrer sur terrain, personne ou presque ne s’y intéresse. Seuls quelques jeunes gens attablés devant regardent le mur blanc. « Nous sommes venus profiter de la promotion de Primus qu’offre la Brarudi », souligne un jeune homme assis sur le comptoir du bar.
Une aubaine pour les vendeurs. Ils espèrent que les ventes qui allaient decrescendo vont reprendre. «On ne peut que louer l’initiative de la Brarudi. Car au delà du sport, c’est la cohésion sociale qui se trouve renforcer», témoigne Soter Nkunzimana, gérant du bar Umuganuro.
Signalons qu’en qualité de sponsor officiel de la Primus league, la Brarudi a pris l’initiative de faire vivre la CAN dans certains endroits du pays.
Dulzura de pasión.
Suavemente,
como el sol
que regresa
en un campo
iluminado,
como el llanto
de la noche
en el ave
pasajero…
Francesco Sinibaldi
Ko mudakina namwe? Muzosanga kumesana gusa ! Pauvres burundais
@Pablo
« Ko mudakina namwe? Muzosanga kumesana gusa ! Pauvres burundais »
Hakina mu nda (abahimvye)!
Ibikenerwa birarutana (pyramide des besoins)
Bujumburiens ou Bujumburois?
Pourvu que le message passe. Abarundi turafise ingorane yo kwama turondera udukosa mu rurimi rw’abandi, pour arriver à je ne sais quoi
Pour tendre vers la perfection, à plus d’attention dans ce que nous faisons et je trouve que c’est bien.
Karundi arabivuze neza, c’ est la meme chose qu’ au lendemain du naufrage du Titanic en 1912 , un autre » Murundi Africano » n’ ayant qu’ un seul souci que de savoir si le nom du vin servi en premiere classe etait vraiment le vrai !
Eh ! Oui ! Abarundi twize nitwatangura kwemerana, tukemeza ukuri aho kuri gusa, ibintu bizonyaruka gutera imbere.
Au fait,c’est une question et non une façon de vouloir corriger à tout prix! De plus, il y a un point d’interrogation à la fin au cas où tu ne l’aurais remarqué.
Moi je prefere Bujalais terme cheri de notre ami feu Elie Kitamoya. C’est pus simple et plus cool.
Et moi je propose « Bujumburgeois ». Ça sonne vraiment bien?
@Concours
Là vous vous foutez des habitants de Buja qui sont des va-nu-pieds!
Et Dieu seul sait qu’il en a!
@Concours
Voulez-vous dire que Bujumbura embourgeoise?
Pas si sûr!
@ Bakari
Disons que je rêve d’un Bujumbura paisible (déjà d’une beauté et un charme incomparables par rapport aux autres villes de la région) où business et prospérité fleuriraient pour tout citoyen qui en a les moyens, bien sûr sans corruption d’aucune sorte. Un petit paradis quoi!!!
@Concours
Le rêve fait partie des plaisirs que la mère nature nous a offerts.
Profitez-en sans modération!
Bujanais plutôt !