Des bâtiments du Campus Kiriri sont en état critique. Les auditoires, homes universitaires et des espaces de sports tombent en ruine petit à petit.
A gauche de l’entrée principale du Campus Kiriri, des veilleurs sont aux pour interpeller toute personne étrangère. On doit payer pour avoir le droit d’entrée.
Le campus Kiriri est en ruine. Des nids-de-poule sont observables dans l’allée goudronnée.
Le bloc abritant des ateliers et laboratoires est en piteux état. Des vitres se sont cassés depuis belle lurette et ne sont pas remplacées. Les salles sont devenues des lieux de collecte des bancs pupitres et d’autres matériels didactiques qui n’ont plus d’utilité.
Suite aux fuites d’eau, des taches se dessinent petit à petit sur le plafond du corridor. La surface est trouée aux quelques endroits.
En face de ce bloc, il y a des terrains des espaces de jeu. La situation est la même. Au terrain de football, aucune délimitation, seuls les poteaux de but montrent sa limite. Des lampadaires installés sur le terrain de basketball ne sont plus fonctionnels et certaines estrades se sont effondrés depuis la nuit de temps. Des rigoles sont menacées de destruction.
Entre ces terrains, se situe un bâtiment abritant des bureaux et lieux d’aisance au rez-de-chaussée. Ces derniers sont répugnants. Lorsque le vent souffre, ils dégagent une mauvaise odeur. Des toilettes encore fonctionnelles sont complètement fermées, il y a des défécations dans presque tous les urinoirs. « Ce sont des enfants venus de l’extérieur pour faire du sport qui se soulagent dans ces urinoirs », indique un étudiant en IEPS Bac 2. « C’est regrettable. On n’entretient plus régulièrement ces bâtiments », déplore l’étudiant.
A la cour intérieure, la nature est en train de recouvrir ses droits. Le beau pavé de pierres taillées se détruit jour pour jour. Des herbes poussent à travers les joints et ne sont pas débroussaillées.
L’immeuble comptant trois niveaux et servant de homes des étudiants se trouve en état critique. Les murs sont crasseux, des vitres de fenêtres sont depuis longtemps cassés. Pour remplacer les vitres, les étudiants utilisent des cartons sur certaines fenêtres. Ces « poilissimes » (surnom des étudiants de l’Université du Burundi) n’ont pas un bon endroit pour le séchoir. Ils se servent des fenêtres pour sécher leurs habits.
Des auditoires se trouvant au rez-de-chaussée ont été abandonnées suite aux fuites d’eau des plafonds. Des regards sont bouchés, des tuyaux déversent les eaux usées dans les canaux qui ne les conduisent nulle part.
Des étudiants s’interrogent où va l’argent alloué à la réhabilitation de cet enceintre. « Chaque année, l’Etat débloque des moyens pour rénover les infrastructures, mais rien ne change. Que fait cet argent ? »
Appelé Collège interracial d’Usumbura en 1955 puis collège du Saint esprit en 1958, les infrastructures du Campus Kiriri nécessitent une réhabilitation pour que ce « monument » ne tombe pas en ruine.
Hasubize abakoloni, Leta ivyige ihasubize aba jésuites.
@Nsamirizi
« Leta ivyige ihasubize aba jésuites. »
Mbega bobo barayacura (canke barayacapa)?