Durant cinq jours de la campagne, 2417 personnes se sont faits dépister, dont 144 résultats positifs. L’Association pour la prévention et la prise en charge du diabète (Aprepridia) va les prendre en charge.
Le bureau transformé en salle d’attente, des tables dans les couloirs et à l’extérieur du bureau. Deux personnes sur chaque table : l’une pour enregistrer les patients, l’autre pour prélever une goutte de sang et mesurer le taux de sucre.
D’après Spés Caritas Nsavyimana, présidente de l’association, il n’y a pas de petit diabète ou de diabète plus grave que d’autre :« Il se soigne très bien mais ne se guérit pas. Il faut donc toute sa vie, se surveiller, garder de bonnes habitudes alimentaires, d’activités physiques et prendre régulièrement ses médicaments. Un diabétique peut donc être un malade en bonne santé.»
Elle fait savoir que ceux qui seront contrôlés positifs seront automatiquement inscrits dans l’association pour recevoir gratuitement les médicaments.
Beaucoup n’ont pas été dépistés
Un problème de taille a empêché tous ceux qui le souhaitaient d’être dépisté : le temps imparti à l’opération a été court, selon les uns. Ce que les organisateurs ne nient pas car le travail commençait à 8heures du matin pour se terminer à 11h.
« Difficile de prolonger car le dépistage doit se faire à jeûn », a expliqué l’un des responsables de l’association. Les organisateurs indiquent par ailleurs que prochainement cette association va organiser des descentes dans plusieurs coins du pays surtout à Mwaro et Mutoyi .