Dans un point de presse animé ce 22 juillet, le ministre l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage, Déo Guide Rurema, a fait savoir qu’une quantité globale de café cerise collectée dans le pays au cours de la campagne café 2021-2022 est de 36 116, 100 tonnes sur une prévision de 43.400 tonnes. Le café vert produit est de 6 490, 662 tonnes sur une prévision de 6 770 tonnes.
« La quantité globale exportée est de 6383,806 tonnes pour une valeur de 26 643 918 USD, soit 52, 281 milliards. Le prix moyen étant de 4,17 USD/kg », confie-t-il.
Et de préciser que le montant déjà rapatrié est de 25 785 842 USD : « Le montant non encore encaissé correspond à la quantité du café non encore embarquée ».
Tenant compte des résultats positifs, renchérit-il, les caféiculteurs ont bénéficié d’un prime variant entre 100 et 150 BIF/Kg de café cerise A et entre 50 et 75 BIF/kg de café cerise B.
Pour certaines organisations qui n’ont pas encore payé les primes aux caféiculteurs, le ministre de l’Agriculture les exhorte de le faire avant ce 30 juillet : « Dépasser ce délai, leurs licences d’exportation seront retirées et elles n’exerceront plus dans le secteur du café. La totalité de leur café sera saisie par l’Etat pour que l’Office pour le développement du café (ODECA) procède au paiement de ces primes ».
En ce qui est de la campagne café 2022-2023 en cours, il indique que la quantité déjà collectée est de 85 676, 469 tonnes sur une prévision de 94 866, 113. « Aux stations de dépulpage-lavage de l’ODECA, le café cerise déjà collecté est de 33 725, 394 tonnes sur une prévision de 441 627 tonnes ».
Selon lui, un montant de plus de 12 milliards a été payé à 81 298 caféiculteurs à hauteur de 800 BIF/kg de café cerise A et 400 BIF/kg de café cerise B.
Pour le café parche washed, le ministre de l’Agriculture souligne que le prix maximal pour cette campagne est de 1 500 BIF/kg sans aucune charge au producteur.
C’est quand même inoui . Seulement 6 500 Tonnes de café vert par an pour tout un pays.
Je ne connais pas l’âge du ministre de l’agriculture. Mais sous le ministre Jumaine (si kera caane) last production du Burundi yababa 40 000 Tonnes de café vert.
Et puis, si on regarde le prix donné au paysan, même le haricot coûte plus Cher.
1. Vous écrivez: « La quantité globale exportée est de 6383,806 tonnes pour une valeur de 26 643 918 USD, soit 52, 281 milliards. Le prix moyen étant de 4,17 USD/kg »…
2. Mon commentaire
a). Aujourd’hui une once d’or pur (=28,35 grammes) se vend à 1.717 dollars américains.
https://www.barchart.com/forex/quotes/%5EXAUUSD/interactive-chart
Ce qui veut dire que, comme il y a 32,1507 onces dans un kilo, le Burundi peut vendre 482,665 kilos d’or (DONC MOINS D’UNE DEMI-TONNE D’OR) pour avoir le même montant de 26 643 918 dollars que le café rapporte.
« In 2020, Burundi exported $90.5M in Gold, making it the 103rd largest exporter of Gold in the world. At the same year, Gold was the 1st most exported product in Burundi. The main destination of Gold exports from Burundi are: United Arab Emirates ($71.1M) and Uganda ($19.4M).
The fastest growing export markets for Gold of Burundi between 2019 and 2020 were Uganda ($11M)… »
https://oec.world/en/profile/bilateral-product/gold/reporter/bdi
b). Puisque le Burundi est surpeuplé et par conséquent n’a pas assez de terres arables, la politique agricole pourrait se concentrer presque exclusivement sur les cultures vivrières EN VUE D’AVOIR AU MOINS LA SECURITE ALIMENTAIRE DANS LE PAYS.
Parmi les cultures industrielles, l’on devrait garder le coton comme matière première pour pouvoir promouvoir l’industrie textile.
c). Le Burundi pourrait avoir assez de devises étrangères en développant le secteur minier (or, nickel, cassitérite…), le tourisme, en encourageant les envois des fonds par la diaspora burundaise, l’investissement direct étranger et la coopération internationale/aide étrangère.
« Here’s what one tonne of gold looks like. At $2,000 per oz, it’s worth $64.3 million… »
https://www.visualcapitalist.com/12-stunning-visualizations-of-gold-bars-show-its-rarity
Récemmemt, le président Evariste Ndayishimiye a visité une mine d’or à ciel ouvert au nord-est du Burundi (Muyinga ou Kirundo?).
Il reconnait que l’exploitation de l’or peut rapporter beaucoup de dollars américains.
« Ndihweza nca nsanga nti mbe mu Burundi kumusi umwe gusa twironkera ibiro bitarenga na bibiri vy’inzahabu mu mwaka twobwa dufise amatoni angana gute?
Ayo matoni yovamwo y’amahera y’amadolari twirirwa turarondera. Yoba angan’iki?… »
https://www.youtube.com/watch?v=mAHmfefAhaE