« Nous avons déjà une production de 126. 171 mille tonnes de café cerise alors qu’on attendait 100 mille tonnes», s’est réjoui le ministre burundais chargé de l’Agriculture, Déo-Guide Rurema. C’était ce jeudi 26 juillet, lors d’un point de presse sur la clôture de cette campagne.
En outre, 19 mille tonnes de café vert seront produites sur une prévision de 15 mille tonnes, soit une réalisation de 126%. «Cette augmentation de la productivité résulte d’un travail en synergie et de la bonne collaboration entre les acteurs de la filière café».
Il salue le pas déjà franchi dans l’augmentation de la production du café. Il évoque entre autres la gestion du centre de transit du café cerise, la lutte contre la fraude, le payement des avances en cas de nécessité, l’octroi des crédits par les banques commerciales. « C’est pour payer à temps les caféiculteurs».
Ce membre du gouvernement indique qu’actuellement, le café parche a été déjà transporté vers les usines de déparchage et de conditionnement. « La date limite d’acheminement de tout le café parche a été fixée au 25 juillet».
Il recommande aux dépulpeurs de continuer à réceptionner le café cerise jusqu’au 5 août. «Comme ce café n’est pas de bonne qualité, il sera acheté au prix de 250 BIF le kilo ».
Le ministre Rurema fait savoir que ceux qui n’ont pas encore payé les caféiculteurs pour la première tranche, doivent le faire le plus tôt possible. «Ceux qui n’ont pas encore rapatrié les devises pour le café exporté au cours de la campagne café 2017-2018, doivent rapatrier à la BRB les arriérés le plus tôt possible».
Et d’interpeller tous les acteurs de la filière de continuer à travailler en synergie pour bien terminer toutes les activités de la campagne café 2018-2019.
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