Le Cercle des anciens de l’organisation internationale de la Francophonie, (Cado) organise son premier dîner de gala au profit du projet Ijambo pour la province de Rutana : 80.000 Euros nécessaires pour mettre à la disposition de 2.500 femmes, un lieu d’échange, d’information, de formation et d’entraide.
Une soirée festive à l’ambiance culturelle burundaise dans « La maison des polytechniciens » à Paris … C’est au son des tambours et sous les acclamations du public, que le cercle des anciens de l’organisation internationale de la Francophonie a accueilli deux cents personnalités invitées à un dîner de gala. Les hôtesses d’accueil, des Burundaises et dont une Togolaise en tenue traditionnelle imvutano, n’ont pas échappé aux regards intrigués des participants, qui, se rinçaient l’œil !!!Tous en tenue de soirée et assis à des tables rondes, les invités ont assisté à une tombola. Les tables portaient respectivement les différents noms des provinces du Burundi. Des personnalités de grande marque, entre autres l’ancien président du Sénégal et secrétaire général de l’OIF, Abdou Diouf, ont rehaussé par leurs présences ce dîner dont les bénéfices récoltés serviront à financer le projet Ijambo. La Miss Union Africaine 2012, la Burundaise Leila Ndabirabe, était aussi conviée à cette soirée.Une vidéo sur les activités de l’association des femmes de Rutana a été projetée pendant l’apéro…
Cado et Ijambo
« Depuis 1970, il n’y avait pas encore eu une association qui regroupe les anciens de l’organisation internationale de la Francophonie. Ce n’est pas un hasard, le 31 mars est la dernière date du mois dédié à cette organisation. Nous avons donc voulu, lancer officiellement notre association, qui existe depuis trois mois. Du coup, nous avons pensé organiser une soirée en faveur du projet ‘Ijambo ‘ pour la province de Rutana du Burundi », nous a confié Régine Lefèvre, présidente de l’association. Cette dernière se donne pour objectif d’apporter son soutien à des projets de développement, précisément à dimensions humanitaire, culturelle ou sociale. Pour cette occasion, le Cado a choisi d’accompagner une association des femmes burundaises, durant une période de 18 mois, afin de contribuer à leur reconnaissance sociale, à l’amélioration de leurs conditions de vie et dans la foulée , au développement de leur communauté. C’est donc à travers le projet Ijambo, nécessitant un montant de 80.000 euros qu’un centre multimédia sera créé. Ijambo vise à aider près de 2500 femmes d’une commune rurale en mettant à leur disposition un lieu d’échange, d’information, de formation et d’entraide.
« …Et je n’aime pas ce qui est facile… »
En mission dans ce pays du Centre-Est de l’Afrique, Christophe Versieux devient le trait d’union entre ces deux associations. Lui aussi, c’est grâce à Jeanne Bigayimpuzi, ambassadeur–déléguée à la Francophonie qu’il entre en contact avec cette association de Rutana. «Une association dans une commune rurale, ça nous intéresse», lance le fonctionnaire. «Ce n’est pas facile de travailler avec une association en milieu rural, et je n’aime pas ce qui est facile», ajoute-il avec un sourire. De son côté, l’ambassadeur du Burundi en France, Gaspard Musavyarabona, se dit fier de voir la réalisation d’un dîner pareil surtout en faveur du pays qu’il représente. « Notre pays est mis en valeur. Cette initiative permet de renforcer et de provoquer un développement de la solidarité entre les pays du Sud. Cette initiative avait été soutenue lors de la journée dédiée au Burundi à l’assemblée nationale de France. De notre côté, nous avons distribué des invitations à d’autres délégations diplomatiques en France, aux fonctionnaires de la Francophonie et de l’UNESCO, afin qu’ils viennent soutenir et encourager cette bonne idée. L’ambassade du Burundi a réservé une table exclusif, afin de marquer sa présence », nous a-t-il soufflé. Pour des raisons d’ordre technique, le gouverneur de la province de Rutana n’a pas pu assister à ce dîner. Pourtant, l’ambassade de France au Burundi avait accepté de lui payer le voyage, a-t-on appris de sources diplomatiques. Cependant, signalons tout de même que selon les estimations des organisateurs, seule la tombola peut avoir une valeur allant de cinq à six mille euros. Afin de combler le manque à gagner, la somme restante sera récoltée via d’autres partenariats. Après le dîner et après avoir rangé les différents cadeaux de la tombola, c’est à l’africaine!!! On danse …