Ce qui est excessif est insignifiant, dit-on. Une des accusations envers notre confrère, Bob Rugurika, est tellement grosse qu’elle ferait sourire. Le journaliste est « accusé de complicité dans l’assassinat des trois sœurs italiennes. »
Il ne faut pas être grand magistrat pour savoir que l’assassinat suppose un plan, un intérêt. Quel intérêt avait le journaliste dans l’élimination des trois missionnaires ? Aucun. L’accusation ne colle pas.
Il est, en outre, accusé de « manquement à la solidarité publique ». Mais, au contraire, par son enquête, il a avancé d’autres pistes qui auraient pu inspirer le ministère public. Personne ne croit, en effet, dans la thèse du « fou » à qui on fait endosser maladroitement les meurtres. Bob Rugurika était donc parfaitement dans son rôle. Dans un contexte normal, l’investigation de notre collègue aurait relancé l’enquête.
La réaction de ceux qui ont emprisonné le journaliste a été rapide, brutale. A l’issue d’une journée d’interrogatoire, le journaliste a été emmené manu militari à la prison centrale de Mpimba. Jeudi, il sera transféré en catimini, comme un criminel, vers une cellule dans une prison à l’intérieur du pays.
Mais, paradoxalement, et cela les partisans de l’Omerta ne l’avaient pas prévu, vouloir faire taire le journaliste aura un effet inverse, dévastateur : attirer l’attention du monde sur l’assassinat qui commençait à tomber dans l’oubli et les incohérences de cette « enquête » qui a conclu à la thèse du « fou ».
Aujourd’hui, seul dans sa cellule à Muramvya, Bob Rugurika souffre. Sur l’assassinat des trois missionnaires, pour paraphraser une émission de télévision, « ça va se savoir ». C’est une question de temps. Et notre confrère n’aura pas souffert pour rien.
Que d’Italiens morts tués sur cette terre de Ntare rugamba. Massacre de missionaires à Buyengero où feu Buyengero et sa communauté ‘étaient installés, à Ngozi(Kiremba…..) , un Nonce Apostolik, etc. On entend rarement des sorties médiatiques ou judiciaires de grande envergure de la part de Rome……………. ou de l’Eglise Catholique. Mais je reste convaincu que quelqu’un quelque part est en train d’enquêter sur tout ça.
Entre le ministère public qui s’est tu et RUGURIKA qui a parlé, a qui devait revenir la complicité?
Il est vraiment difficile de comprendre comment fonctionne notre justice en matière criminelle.
1. Lorsque les soeurs italiennes ont été égorgées, le travail d’enquête a été effectué par la police. Il lui revenait de recueillir les éléments de preuve et de porter des accusations contre les présumés coupables de cette tuerie. Par la suite, la police devait transmettre les noms des accusés et les éléments de preuve au parquet. A ce stade, le nom de Bob Rugurika n’a jamais été cité.
2. Sur la base des éléments de preuve forunis par la police, le parquet, s’il est convaincu qu’il y a une forte chance que les présumés coupables seront condamnés par un juge, devaiy intenter un procès contre les accusés. Dans le cas contraire, il devait renoncer aux poursuites. Le parquet avait aussi la latitude de demander aux policiers de rassembler des renseignemnts supplémentaires pour affiner son analyse. Dans le cas d’espèce, la police a accusé un fou et le parquet a décidé de le poursuivre pour l’infraction qu’il aurait commise. Espérons que le moment venu, son avocat exigera qu’un expert procède au préalable à son évaluation psychologique pour s’assurer qu’il est apte à subir un procès.
3. Suite à la diffusion par la RPA du témoignage d’un soit-disant criminel qui affirme avoir participé à l’assassinat des trois soeurs, le parquet a convoqué Bob, l’a interrogé et décidé de l’arrêter et de le détenir préventivement en prison. Cette façon de faire est-elle normale? A mon humble avis, le parquet n’a pas joué convenablement son rôle. Le magistrat instructeur du dossier des trois soeurs assassinées aurait dû demander à la police de mener des investigations supplémentaires pouvant aboutir aux vrais planificateurs et exécuteurs de ce massacre. Le rôle de la police est incontournable dans cette affaire. Le parquet ne peut pas se substituer à la police et poursuivre une personne pour laquelle la police ne porte aucune accusation, comme c’est actuellement le cas pour Bob. Le travail de terrain (enquêtes) incombe à la police et le travail de bureau (analyse) au parquet.
4. Il est clair que la confiance du public envers la justice a été ignorée royalement par la police et le parquet dans ce cas tout comme dans plusieurs autres cas. Non seulement la preuve fournie par la police, dans le cas du fou, n’est pas digne de foi parce que personne n’y croît mais aussi le fait que Bob ait été inculpé de trois chefs d’accusation sans qu’aucune enquête préalable de la police n’ait été effectuée. Ce sont autant de raisons pour la société burundaise de ne pas avvoir confiance dans la bonne administration de notre justice.
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Cher Antoine Kaburahe,
J’aime vraiment la comparaison du régime actuel avec celui de Micombero où, à l’époque, les rumeurs d’attaques – hutus, tutsis de Muramvya ou encore Baganwa – étaient savamment montées par l’entourage des nouveaux princes. À quelques différences notables qu’il y a de cela un demi-siècle, que la démocratie aussitôt-née était aussitôt-enterrée, qu’à l’époque le Burundi ne pouvait remplir une salle de gens ayant une formation universitaire (ceci n’enlève rien aux excellents Astridiens qui, eux-mêmes n’étaient pas nombreux), que comme médias il n’y avait que « la Voix de la Révolution ». Bref, nous étions à une autre époque. MAIS POURTANT, TOUT FINISSAIT PAR SE SAVOIR !!!
Des années ont passé. L’eau a coulé sous les ponts; le sang aussi. Des hommes et des femmes innocents furent tués parce que certains prétendaient faire mieux que « l’autre ». À juste titre, tout le monde aspirait à une vraie démocratie et au progrès de tous. Le 16 janvier 2015, Agathon Rwasa, un des anciens rebelles les plus féroces a dit quelque chose qui a peut-être passé inaperçue (voir Isanganiro du 16 janvier: « La raison pour laquelle nous avons pris les armes n’était pas logique, nous l’avons constaté avec le temps. Le mal n’est pas l’ethnie mais le système de gouvernance ». EH OUI, MÊME TARDIVEMENT, TOUT FINIT PAR SE SAVOIR !!!
Mais entre temps, que de temps perdu et que de vies fauchées inutilement! Heureusement, hier ce n’est pas aujourd’hui. Si des lanceurs d’alerte finissaient mal il y a 50 ans, les Rugurika et Mbonimpa d’aujourd’hui ne mourront pas comme des rats. Par contre, leurs fossoyeurs aujourd’hui enivrés par le pouvoir et l’argent finiront dans la honte et la désolation. Car, comme dit ce proverbe, « quand l’orgueil chevauche devant, honte et dommage suivent de près » ! ALORS, TOUT, ABSOLUMENT TOUT, FINIRA PAR SE SAVOIR !!!
Cordialement
JP-K
Chapeau l’ami!!
Merci a Antoine pour la bonne response que tu as donne et merci aussi pour tous ceux qui rendent riches ce debat. J’ai une question pour tout le monde. Pourquoi que Roland vous donne une des pistes de preuves et vous ne voulez pas l »accepter? Si vous l’acceptez, vous ne voyez pas que la version de Bob est a suspecter? Si vous ne l’ acceptez pas, quelle est bonne version? De celui qui donne actuellement des previews (Roland ) ou celui qui refuse de denoncer la personne qui parle dans l’ombre. Pourquoi cette peur ou ce refus de le denoncer? Des eclaircissements Svp.
Quelle vérité peut sortir de Mr Roland. C’est un quemandeur du CNDD-FDD. La piste que donnerait Roland, n’est qu’une manchination du CNDD-FDD qui l’a donné un emploi et ce ne serait que pour desinformer la population.
Ça va se savoir, la lumière sera faite bientôt sur cette affaire et espérons que cela marquera enfin la fin des montages rocambolesques ,bidons ,drôles et souvent mal faites qu’on nous a toujours servi croyant que nous allions avaler sans mâcher.
Courage Bob , tous les journalistes et tous les burundais qui veulent la paix et la vraie justice dans notre pays et sommes extremement majoritaires
@Nzobandora
Parlant de lumière, j’espère que tu as pris le temps de lire le dernier post du blog de Roland Rugero. Même si ce n’est pas toute la lumière sur le cas, disons que c’est une partie de la lumière. Je me demandais seulement si, en disant que « la vérité est proche » dans l’autre commentaire, tu pensais à ces révélations de Rugero… mais…
«La vérité est proche… effectivement!…»
Mutima,
Premièrement Rugero n’a fait que donne son point de vue comme toi et moi et que je respecte comme tel.
T’est libre de croire à sa version ou pas mais n’oublie pas qu’il ne fait que donner son opinion sur un dossier sur lequel il n’a fait aucune (ou partiellement) enquête contrairement à Bob.
Puis, j’aurais préféré que tu répondes à mes questions sur l’autre poste comme tu avais suggéré qu’on procède question après question mais peut être que wahavuye ubura akanya canke inyishu. Hahahah………je penche évidemment pour la deuxième probabilité
Puis, je le répète encore une fois ce dossier ne peut plus maintenant être maintenant dans le flou avec un fou comme seul coupable, d’autres organisations qui ont fait des enquêtes vont surement s’exprimer publiquement et c’est pour cela que je suis convaincu que la vérité sera bientôt connue.
Dans tous les cas, celui qui a orchestré ce coup n’imaginait surement pas son ampleur et à mon humble avis il n’est pas encore au bout de ses surprises , malhereusement nous tous porterons à l’etranger pendant un bon moment l’etiquette de barbards et d’égorgeurs y’abihebeye Imana……
Libre à toi de prendre comme tu veux le point de vue de Rugero car il s’agit d’un point de vue personnel, que je respecte (je comprends d’ailleurs en partie contrairement à ce que tu peux croire) certes venant d’une personne, certes journaliste mais qui n’a pas mené d’enquête sur le sujet contrairement à Bob.
Puis, j’aurais mille fois préféré que tu puisses répondre aux questions que je t’avais posées question après question (comme tu l’avais suggéré) mais probablement que t’as pas eu de temps ou de réponses. Hhahaha
Dans tous les cas, comme ce dossier ne sera plus mis aux placards ou bien avec des enquêtes aboutissants à des conclusions plus que risibles, je te confirme que je reste toujours persuadé que la vérité sera connue bientôt
J’ose tout de même espérer que tu n’es pas parmi ceux qui veulent condamner des innocents à la place des coupables, qui veulent que ce dossier disparaisse en même temps que les témoins et complice gênants sans oublier toute personne levant le doigt ou la voix à ce sujet.
En plus de l’ Avis de plusieurs qui se sont exprimés ici, je crois que cette fois, la lumière sur ce triple meurtre pointe à l, horizon. On sait que la résidence des 3 soeurs était gardée et sécurisée par des policiens. Dans la fameuse instruction qui est dite en cours, ils ont trouvé normal que un ou des individus s’ approchent, pénetrent dans la maison et tuent sauvagement des vieilles soeurs? Pire encore, en leur apprenant la mort des 2 soeurs, qu’ avaient-il fait pour retracer l’ assassin ou les assassins? À mon humbre avis , au lieu de sauter sur ce pauvre et malade mental et l, inculper de ces meurtres crapuleux, je crois que l, infraction de complicité colle bien avec ces policiens et non au Directeur de la RPA, Bob RUGURIKA. Pourquoi n’ avaient- ils fouillé pièce par pièce , coin par coin pour démasquer les tueurs et sauver aumoins la 3ième soeur? Il y a donc de l’ ambuche sous l’ angle
Cher Antoine Kaburahe,
J’aimerai vraiment porter a votre connaissance, le fait que Guillaume, ait porte a votre connaissance et aux autres 4 Radios sa version des faits mais que tous vous l’avez boycote tous, vous ne lui avez pas donne la chance de se justifier devant ce meurtre mediatique de la RPA.
C’est tres improffessionel et je peux vous dire que le quartier de Kamenge est tres en colere (surtout ceux du centre jeune Kamenge) de voir que le journal Iwacu participe a des cous bas pareils.
Je sais que tu es le plus serieux des directeurs de redaction, et j’aime vraiment le proffessionalisme de ton journal, je t’implore de reparer ce tort fait au Centre jeune Kamenge. Le CJK t’en sera reconnaissant.
Si votre journal ne le fait pas, nous garderons vraiment une image de deception douloureuse et de desespoir .
PS: La RPA vient d’admettre, dans son edition du soir, du 23-01-2013 que la PAFE a bien admis que Guillaume etait au Rwanda.
Bonjour. vous nous faites un mauvais procès . Tout d’abord , moi je n’ai jamais rencontré ce monsieur ou reçu le droit de réponse de Guillaume dont vous parlez. Par ailleurs , IWACU n’avait pas à publier un démenti sur une information qui n’est pas passée dans ses colonnes. L’ usage veut que l’organe responsable de l’info litigieuse publie le droit de réponse de la personne lésée .C’est ainsi que les choses se passent. J’espere que je me fais comprendre. Antoine Kaburahe
Nibaza ko uwo yiyise NIVYO yokwicisha bugufi (profil bas) kuko umunsi Urwanda rwabishatse ruzovuga ko Guillaume atigeze ahonyoza ikirenge mu Rwanda kur’ arya mataliki bavuga.
None Police, CNDD-FDD izoc’ isubira kuvug’ iki?
« Nivyo », vous qui voulez faire avaler les autres votre « verite sens unique », vous qui faites des yeux doux a Iwacu en voulant enterrer la vraie verite doit patienter. Comme l’etat l’a fait en defendant « trop courageusement » Mr. Guillaume. Pourquoi defendre avec trop d’energie et zele quelqu’un qui est seulement cite par une radio? Patience svp, le sang qui des inocents peut-etre sources de malediction. Veuillez donner la chance a Mr. Guillaume se defendre devant la justice Burundaise ou Italienne un jour.
Cher Tony,
J’admire bcp vos editos, toujours simples avec extreme responsabilite et qui signifient enormement tant de choses!!
Votre facon d’informer et non d’impressionner ne laisse pas de doute sur l’objectivite et dynamisme dans l’exercice de votre metier!!
Conscient de vos responsabilites, vous dites que ca ferait sourire d’accuser Bob de complicite d’assassinat!
Mais ce sont ces memes gens qui avaient deja colle le nom de Gabriel Rufyiri dans le dossier des assassins d’Ernest Manirumva!
Ces memes gens ont tente de faire emprisonner un batonnier de l’ordre, juste parce qu’ils ne voulaient plus le voir, l’ont accuse de detournements et gestion frauduleuse d’une association privee qui n’a rien a voir avec le ministere public, le seul plaignant dans cette piece theatrale!
Cela c’est se moquer de toute l’institution judiciaire dans tout son ensemble et une insulte grave pour le pays et son peuple!
C’est aujourd’hui confirme par l’ONU et l’armee congolaise que les Imbonerakures etaient bel et bien dans l’Est du Congo! Vous vous rappelez tous Amabi Mutama Mbonimpa yaboneye muri Prison bamuremeka iyishushe ngo ni Inyankaburundi, arabesha!
Mbe none yobitwarira vyogenda gute?
Et aujourd’hui, le gouvernement et sa police utilisent des vehicules sans matriculations en espoir de cacher leurs irregularites!
Ils refusent meme de signer pour faire demarrer les travaux de la mission de l’ONU chargee de suivre le processus electoral! Plutot ce dernier me fait vraiment rire!
C’est vraiment un comportement enfantin, celui de pretendre vouloir faire l’examen toute fois en refusant d’etre surveille!!!!! Et quelle serait alors l’intention non cachee de l’eleve?!
Bavuga ngo, Kwiba Ingoma ntibigoye nko kuronka aho uyivugiriza!
Un certain Leonce Ngendakumana avait poliment interprete en 1993 le proverbe d’Inarunyonga en ces mots:
Ngo bavuga ngo, Ntakitamenyekana!
Merci
Un bref cadrage juridique aux intéressés.
1. En prélude, une replique @Mutima. Comment peux-tu demander une ARME DU CRIME a un meurtrier auto-proclamé? Le présumé s’est confié (i) de son gré,(ii) sans mandat d,amené et (iii) à une radio privée, qu’il est co-auteur du crime sous investigation. Tu lui demandes des preuves de son crime? Etrange requête!!! A moins que tu nous prouves qu’il est fou, comme il y a trop de fous dans ce dossier!
2. Sur le fond: dans les regles d’usage, un cas pareil révélé in extremis par les médias déclenche normalement (i) l’ouverture d’une instruction judiciaire (j,ai pas dit arrestation) de toutes les personnes citées dans ce dossier, (ii) la protection des présumés et du journaliste! (puisqu’il n’aura pas encore livré la source), et (iii) la decharge publique.
3. Insistons d’abord sur le point (iii). Les présumés criminels etant des employés de l’Etat (et pas n,importe lesquels), celui-ci doit se prevaloir d’une decharge juridique en collaborant entierement avec le pouvoir judiciaire et, dans le cas d,espèce, en mettant a l’abri (j’ai pas dit arrestation) les presumés criminels puisqu’ils seront obligatoirement interrogés par un bureau independant d,investigation (n’oublions pas que les soeurs assassinées n,etaient pas burundaises).
4. En cas (fort probable!) de disparition de tout nom cité dans ce dossier, l’Etat Burundais sera poursuivi pour (i) complicité au meurtre et (ii) obstruction a la justice internationale.
5. La revelation de la PAFE (concernant le faux cachet d’un des présumés) est une pièce maîtresse dans ce dossier et riche de signification juridique. Elle contraint le gouvernement burundais a (i) arrêter et (ii) garder en lieu sûr tous les présumés. L’assassinat ou l’evasion (assistée ou non) de TOUT présumé cité dans cette affaire rentrera dans le registre complicité au meurtre et d’obstruction préméditée a la justice, par l’Etat burundais.
6. Repetons-le: Apres la revelation de la PAFE, toute disparition assistée (par assassinat ou evasion) d’un quelconque présumé dans cette affaire sera sur le dos du gouvernement burundais, et au premier chef, le President Nkurunziza de qui depend directement le SNR. Il sera personnellement accusé d’obstruction a la justice en droit criminel international.
7. J,espere que notre President et son Bureau juridique en mesurent la gravité car, en l’état, ceci n’est plus une affaire burundaise.
A qui profite le sang des humains sur ce monde?
Merci AK.
Mais en attendant que “ca se sache”, il y a urgence: nous voulons une mobilisation exceptionnelle des medias pour rester aux côtés de Bob et forcer sa liberation immediate. Specifiquement, nous voulons:
1. Que la presse independante emette desormais a partir de Muramvya, et cela tous les jours
2. Que le Iwacu Web TV immortalise en images (pour Youtube) les terribles conditions des prisonniers de Muramvya (dont Bob) et
3. que vous soyez en reseau avec les chaines internationales (via skype) pour que le monde entier voit l’horreur, en direct. Nous ne voulons plus un autre Ruvakuki.
Si vous avez besoin d’appui financier, des milliers de burundais attendent votre appel a solidarité. Activez-nous SVP!
Bien sur que ça va se savoir.J’ai le sentiment que la vérité triomphera cette fois-ci compte tenu des revers observés dans les rangs des puissants ces derniers temps. Est ce un hasard ou une prémonition? L’avenir nous le dira.
Sha mutima, on peut pas égorger quelqu’un sans y laisser des traces d’ADN.
Celui qui a donné ses avoeux, est sûrement prêt à les donner, le reste sera d’exiger des coauteur du lynchage de faire des examen d’ADN.
Urumva ko bitazorohera Adolphe
On peut trouver l’ADN de quelqu’un n’importe où il est passé, et c’est facile de le semer sur une victime (ou même une arme) pour ensuite dire que c’est la personne qu’on veut piéger qui a commis le crime.
Mais, s’il présente l’arme du crime et qu’il peut prouver hors de tout doute que c’est bel et bien l’arme du crime, là il y aura un début de crédibilité.
Sinon, n’importe qui qui veut salir la réputation de quelqu’un ou s’en prendre à lui, peut contacter un média et raconter n’importe quoi!… et parfois avec des détails qui créent une illusion de vérité.
Comme d’habitude, bref et juste, incisif et pondéré à la fois, … et perspicace.
Merci Kaburahe Antoine.
Tu a raison, la vérité finira par éclater au grand jour. Malheur à ceux qui s’amuse sur le sang d’aussi vieille sœur et sur la condamnation d’un malade mental. La police Burundaise ne va jamais convaincre même le petit enfant que ce pauvre déprimé ait commis un crime aussi crapuleux. Birababaje kubona un officier, n’amapete kurutugu, ahagaze à la télé entrain de présenter un fou comme auteur d’un crime aussi odieux. Pire encore, la police enfonce le clou en défendant un présumé coupable qui essaie de se défendre en utilisant des faut visa. Cela montre à suffisance la complicité de certains hauts gradés. Heureusement que les images du visa sont déjà numérisé car avec ses agissements, il est claire que la police est entrain de faire tout pour trouver un vrai visa et c’est facile pour un policien d’avoir un visa Burundais, rwandais ou congolais. Mbe ntako bomuronderera visa Shengen, comme cela ça serait une preuve tangible qu’il était loin du lieu du crime. Si non le Visa du Rwanda, même si authentique ne permettrait pas de le dédouaner pour une affaire qui implique les pauliciens. Turazi qu’on peut entre au Rwanda et retourner sans visa (demander aux paysans de Kirundo. Le montage du porte parole de la police est ridicule et ridiculise le corps dont son porte parole est devenu porte parole des présumés criminels. C’est drôle ce qui se passe au pays de Ntare! Essayer de penser intelligemment si non vous ridiculisez celui qui vous a gradé!
Ego cane urabivuze neza. Hamwe twokwemera ko urya muntu bavuga ko adakomeye mu mutwe yoba ariwe yagandaguye abo banyakwigendera, natwe nyene ntitwoba dukomeye mu mitwe!
Ego amatohoza nyabuna natangure, kandi akogwe n’abantu bigenga.
Amaraso amaze guseseka mu gahugu kacu ni menshi, menshi caaaane. Ikebuke batware!
Sans vouloir défendre qui que ce soit car ils sont assez grands pour se défendre, il arrive de temps à autre qu’un fou tue.
En voici un exemple qui s’est passé il n’y a pas si longtemps en Belgique:
(Extrait de la La Libre.be du 2 décembre 2012):
« Qu’est-ce qui a bien pu pousser Kim De Gelder, à peine âgé de 20 ans, à tuer sauvagement une puéricultrice et deux bébés dans la crèche du Pays des Fables, à Termonde, ainsi qu’à assassiner froidement, une semaine plus tôt, une retraitée de 72 ans Autant d’actes dont les préparatifs remontaient à plusieurs mois. […] Kim De Gelder s’est longuement exprimé. d’une voix traînante […] de sa vie quand il était enfant plutôt que sur les faits qui lui sont reprochés. […] Détaché quand il s’est agi de raconter son enfance et son adolescence, Kim De Gelder est resté froid quand il s’est agi d’expliquer comment il avait tué sa première victime, Elza Van Raemdonck, après avoir gagné sa confiance en se faisant passer pour un employé des eaux. «
C’est naturel qu’un fou puisse tuer! Meme les personnes normales tuent; et ils deviennent des fous d’apres moi, sauf si elles sont en mode d’auto-defense.
Vous dites sans défendre qui que ce soit. Vous venez de donner le cas d’un fou qui a tué pour défendre les présumés criminels, mais comme tu te voulait impartial dans ta défense, on s’attendait que tu donne aussi un cas où une personne raisonnable commet un forfait et faire bouc émissaire un fou. Mais dire que c’est le malade mental qui a tué les Soeurs de la paroisse de Kamenge serait aussi fou sauf pour quelqu’un qui ignore le dossier Kiliba Ondes. Mr tu ignore qu’à Kiliba il y a aussi une dispensaire où ses Souers servaient? A bon rat bon chat.
L’arme du crime! L’arme du crime! L’arme du crime!
Ou les armes du crime, s’il y en a plus d’une! Il ne suffit pas de dire ce qu’on a à dire, il faut pouvoir le prouver aussi!
Alors seulement on pourra envisager de commencer à croire à ls version diffusée par la RPA!
Mutima,
Quelle est l’autre version des faits que vous avez?
Quoi qu’il en soit,
quand Adolf, dans lit projetait de tuer ses serviteurs de Dieu, Dieu les voyait.
Quand Adolf rassemblait ses criminelles dans son bistrot, Dieu et tout Bujumbura les voyaient
Quand ils ont passé à l’acte, Dieu et tout Bujumbura les voyaient
Ce n’est pas seulement Bob ou RPA qui les a vu: Tout Bujumbura les a vu.
Au lieu de mettre en prison Bob et ce fou de Kamenge,
Adolf devrait se préparer de subir le même sort qu’Herode, parce que Dieu n’abandonne pas le sang de ses serviteurs.
Souvenez-vous: «Après avoir décapité Jean Baptiste, Hérode a été rongé par les vers de terres.
Après ce sont les charognards et les fourmis qui ont pris le relais pour l’achever.»
@Rupande
Moi je parlais de la version des premiers enquêteurs, versus celle racontée par la RPA.
Quant à Dieu, Il punit aussi les menteurs et ceux qui jugent les autres! Donc, je ne me risquerais pas sur ce chemin-là, ni ne m’inquiéterais en aucune mesure. Dieu connaît Son travail plus que n’importe qui!… Si vous dites la vérité alors Adolf (sic!) aura la punition qu’il mérite. Mais… êtes-vous réellement sûr et certain que « TOUT » Bujumbura a vu « Adolf » passer à l’acte et les tuer?
Bonne méditation!
@Mutima
bien dit on se protege et se soutien comme on peut je trouve
Que d’encre et de salive sur ce macabre dossier! Il reste pourtant beaucoup de zones d’ombre. Entre autres: le co-auteur des crimes a-t-il confié à Bob Rugurika des éléments de la scène de crime dont seules les personnes ayant commis l’acte ou les enquêteurs connaissent ? Le ministère public devrait nous le dire, dans un souci de transparence, sans devoir révéler de quels éléments il s’agit. Je peux comprendre qu’un assassin veuille libérer sa conscience en confessant le meutre mais encore faut-il qu’il donne des éléments matériels attestant ce qu’il a fait, surtout lorsque cela implique d’autres personnes. Il ne suffit pas de dire « j’ai fait ceci ou cela, avec un tel… » sans pouvoir le prouver. Il s’agit de l’infraction la plus grave du Code criminel burundais si ma mémoire est bonne. Qu’est-ce qu’il a reçu en échange ? De l’argent ? Qui le lui a remis ? Si on veut trouver des traces d’ADN, c’est là-dessus qu’il faudrait le prélever. Alors, que ce criminel confie tous ces éléments à une personnalité morale crédible comme un évêque…
Quant au Ministère public, il ne devrait pas tout simplement balayer du revers de la main les allégations de cet individu au risque de paraître partial. Il pourrait convoquer, « ne fut-ce que pour la forme », les personnes citées pour savoir s’il ont des « alibis solides » comme celui de Guillaume (en attendant que le gouvernement rwandais coopère en confirmant sa présence sur son sol avec par ex. des reçus d’hôtel, de restaurant, des témoignages oculaires…).
Dans ce dossier, les enjeux sont énormes chers compatriotes. Gardons-nous d’accuser (sans preuves) si rapidement des gens et avant de faire un commentaire quelconque, souvenons-nous que la présomption d’innocence doit prévaloir pour tous, y compris ceux qui sont cités dans cette affaire.