Les usagers des routes de la zone Bwiza appellent le ministère des Infrastructures, de l’Equipement et des Logements sociaux à remettre des plaques d’égout sur certaines rues. Devenues béantes, certaines bouches d’égout à ciel ouvert qui s’observent dans ladite zone, constituent une des causes d’accidents.
Sur la quatrième avenue, plus précisément au chef-lieu de la zone Bwiza, il est 10 h du matin. Il y a un grand mouvement de gens, de vélos, de Tuk-tuk et de véhicules sur cette route. Mais deux bouches d’égout, qui sont distantes d’environ une cinquantaine de mètres, gênent la circulation.
Selon les riverains de cette avenue, au moins un accident se produit chaque jour sur cette voie. « Tantôt, un piéton tombe là-dedans, tantôt un vélo ou un véhicule y termine sa chute ». Ces habitants témoignent avoir assisté à un terrible accident de voiture la semaine dernière.
Un étudiant rencontré sur les lieux raconte :« Vous voyez que ces égouts se trouvent sur des canaux d’eaux usées. Une fois ces canaux bouchés, les eaux usées remontent dans ses égouts et se déversent sur la rue ». Les relents issus de ces eaux usées, ajoute-t-il, sont étouffants.
« Des accidents de véhicules qui tombent dans ces bouches d’égout tard dans la nuit nous font peur », fait savoir une maman rencontrée devant un kiosque sur cette avenue. Certains habitants racontent qu’un certain Mutoka est mort en 2018 quand il s’est accidentellement retrouvé dans un des égouts de ladite zone.
D’après les chauffeurs de taxis, de vélos et de tuk-tuk interrogés, les bouches d’égout sans couvercle créent de l’insécurité. Les habitants et les usagers de cet axe interrogés appellent le gouvernement à tout faire pour que ces bouches d’égout puissent avoir leurs couvercles afin de limiter accidents.
Jeanne Mukenguruka, porte-parole du ministère des Infrastructures, de l’Equipement et des Logements sociaux, annonce qu’une cinquantaine de plaques d’égout sont déjà disponibles au ministère. Elle reconnaît néanmoins que des travaux de les mettre sur les bouches d’égout béantes vont bientôt démarrer.
Selon lui, certains couvercles de ces égouts ont été abîmés suite à l’usure au moment où d’autres ont été volés, ce qui est déplorable, souligne la porte-parole du ministère chargé des Infrastructures.
Jeanne MUKENGURUKA , cette cinquantaine de plaques d’égout ont été sûrement acheté à l’étranger et donc en milliers de $$$ ou €€€ .
La meilleure solution aurait été simple , locale et donc moins chère : du CIMENT et FER à BÉTON
Ça dure des années et tu n’aurais
plus cette histoire de vols .
Et même chaque avenue aurait pu fixé le problème au lieux d’attendre la bureaucratie Burundaise qui traîne souvent plus que la tortue
Always try to think out of the box