Des déchets de toute sorte s’observent dans les caniveaux du quartier Bwiza en mairie de Bujumbura. Les gens s’accusent de jeter ici et là des détritus. La population s’inquiète pour la santé et l’environnement.
Des eaux usées, des bouteilles en plastique, des restes d’aliments, des sacs, des morceaux d’habits, des papiers s’amassent dans les caniveaux de la 8ème et 9ème avenue.
Plusieurs personnes indiquent qu’ils proviennent des ménages et restaurants.
Une jeune femme rencontrée ne mâche pas ses mots. « Il y a des gens qui jettent des déchets ménagers et des selles des bébés dans les égouts qui n’ont pas des couvercles ou dans les caniveaux. Des tenanciers des restaurants n’ont pas d’autres endroits où verser les eaux usées ».
Un boutiquier confirme que certains passagers urinent sur la voie publique et d’autres lancent des bouteilles partout. Des couturiers de la 8 ème avenue dénoncent aussi des ménages et des femmes qui vendent des légumes et jettent des feuilles sèches de banane en face de leur atelier.
Les gens s’accusent mutuellement de jeter ces détritus dans les caniveaux. « Nous enlevons les déchets qui se trouvent devant nos parcelles, mais nos voisins continuent à les verser dedans. On les trouve devant nos maisons le lendemain ».
Une jeune fille explique que des sociétés de collecte refusent de ramasser les déchets provenant des caniveaux. Elles avancent qu’elles ont des contrats pour transporter uniquement des déchets ménagers.
La population craint les maladies des mains sales et la malaria. L’eau ne coule pas facilement d’où la prolifération des moustiques. Ils ont peur d’attraper les maladies dont ils ne connaissent la cause. Il y a une multitude de mouches. « Je suis en train de manger mais les mouches touchent mon assiette. Après-demain je tomberai malade, et je dirais que quelqu’un m’a envoûté » explique un homme rencontré à Bwiza
Il estime aussi qu’il y a la pollution de l’environnement. Selon lui, faute de camions qui collectent les saletés ; les habitants choisissent de brûler des déchets qu’ils ont enlevé dans les caniveaux.
La population demande à l’administration de disponibiliser des poubelles sur différents axes de Bwiza.
Elle appelle aussi les décideurs à conclure des contrats avec des sociétés qui collectent des déchets.
Selon André Ntakimazi, habitant de Bwiza, il faut faire des réunions pour que les Burundais se préoccupent davantage de l’hygiène et punir sévèrement ceux qui ne respectent pas les mesures de la salubrité.
Rappelons que, malgré cette situation ; Rénovat Sindayihebura, administrateur de la commune Mukaza, a lancé le 20 juin la campagne Mukaza propre.
Salut, Chers citoyens
Viens voir votre voisin du nord
Villes propres,dans les collines du pays,petites centres commerciaux,propres je ne trouve pas de mots à dire,aéroport tu amènes un sachet plastic directement on te donne un autre sac qui n’est pas plastique quel pays magnifique