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Bwagiriza (Ruyigi) : les réfugiés congolais réclament l’amélioration de leurs conditions de vie

05/05/2013 Commentaires fermés sur Bwagiriza (Ruyigi) : les réfugiés congolais réclament l’amélioration de leurs conditions de vie

Malgré les tensions qui les opposent, tous les réfugiés congolais du camp de Bwagiriza demandent l’augmentation des vivres.

Le camp abrite plus de 9500 réfugiés Congolais. Emmanuel Nsenga, conseiller du camp, affirme que les vivres qu’ils reçoivent du Programme alimentaire mondiale (PAM) sont insuffisants. D’après lui, ils reçoivent par mois 10 Kg de farine de maïs par tête, une bouteille d’huile de coton et deux savons. «On n’arrive pas à joindre les deux bouts du mois». Il affirme que certains mangent  une seule fois par jour. «Il faut voir comment augmenter la ration alimentaire», renchérit Vivier Seremu Kask, refugié originaire du Sud Kivu, dans la Cité de Sange.

D’après Emmanuel Nsenga, ces refugiés ont aussi un problème de soins de santé. Le conseiller affirme que les malades ne sont pas soignés, les transferts des cas graves dans les hôpitaux sont difficiles.  Selon Nsenga, de nouveaux refugiés arrivent chaque semaine et sont entassés en grand nombre dans des baraquements en tentes. «Cela cause des maladies comme le choléra ou la dysenterie », explique-t-il.

Des escarmouches entre communautés 

Différentes communautés congolaises vivent dans le camp. Il s’agit des Banyamulenge (majoritaires), Bafulelo, Bashi, Babembe, Barega et autres. D’après des sources sur place, des bagarres éclatent souvent entre ces communautés. Surtout entre les Banyamulenge et les autres groupes. Selon Vivier Seremu Kask, les Banyamulenge veulent dominer les autres communautés parce qu’ils sont nombreux et soutenus par les bienfaiteurs. «On ne joue même plus au football car ils se battent tout le temps», poursuit-il. Emmanuel Nsenga nie les faits. Selon lui, les refugiés vivent en parfaite harmonie. Mais il reconnaît que « certains créent l’insécurité pour pouvoir aller en occident.» Il souligne, en outre, que les réfugiés vivent en bons termes avec la population burundaise environnante.

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