En 2009, le gouvernement prévoyait la modernisation de la zone de Buyenzi avec la construction des habitations. Le projet est mort-né. Face à ce vide, des particuliers amorcent des initiatives visant à pallier le manque de maisons de location. Reportage.
Mardi, 26 octobre. 11 heures. Nous sommes dans la zone urbaine de Buyenzi réputée pour ses nombreuses mosquées et ses maisons de taille modeste. Depuis quelques temps, des investisseurs privés travaillent au relooking de cette localité en érigeant des bâtiments en étage destinés à abriter de nombreuses familles.
Sur certaines avenues, des bâtiments modernes dont le rez-de-chaussée est occupé par des magasins pour le commerce. A partir du premier étage, ce sont des appartements à louer. « C’est du nouveau dans notre zone connue pour des inondations. Ces initiatives permettent de juguler le manque de maisons de location », se réjouit Asmani, habitant de la 6e avenue.
Selon certains locataires, ces maisons à louer sont bien équipées et prêtes à accueillir les postulants. Certaines d’entre elles sont même déjà réservées avant la fin de leur construction. Tout demandeur de logement doit s’entretenir avec le propriétaire pour fixer les modalités pratiques. « Les candidats éventuels à l’obtention d’un appartement dans ces immeubles peuvent visiter les bâtiments », explique un veilleur, à la 3e avenue.
Des prix hors de portée
Un appartement trois pièces varie entre 300 et 450000 BIF. Selon plusieurs habitants, les investisseurs dans le domaine du logement urbain ont tendance à mettre sur le marché des logements à coût élevé. « Les gens à faibles revenus sont alors exclus alors que c’est plutôt eux qui en ont davantage besoin ». Ils demandent au gouvernement de mettre en œuvre des projets de construction d’appartements à louer à des prix abordables.
Le projet du gouvernement prévoyait la construction de nouveaux logements, la réhabilitation des routes, un nouveau programme d’assainissement. Les bâtiments devant être construits étaient de trois catégories : de moyen, de haut et de très haut standing.
Contactée, Jeanne Mukenguruka, porte-parole du ministère en charge des Logements sociaux évoque un problème de moyens financiers pour justifier cette impasse : « Le gouvernement est à la quête de moyens. Pour les logements sociaux, rien n’est en œuvre sauf la construction de bâtiments dans le quartier Kiyange. Le reste est constitué de projets. Nous sommes dans la phase de l’identification des sites. C’est déjà fait dans certaines provinces du pays.»
Elle a indiqué que le commissaire général de l’OBUHA était le mieux indiqué sur ce dossier. Le commissaire général de l’OBUHA a été sollicité pour réagir, sans succès.
Bure gukura amaboko mu mpuzu ngo murindiriye projets zizokorwa n’abakoresha akarimi gasosa gusa, muzoheza aho. Il n’y a que les dupes qui croient aux promesses de nos dirigeants ? Si c’était vrai ce qu’ils promettent, on le saurait.
@Gakwaya
Les burundais devraient compter (plus?) sur leurs propres efforts en s’inspirant de la légende du baron de Münchhausen (né le 11 mai 1720, décédé le 22 février 1797).
« le baron parvint à se tirer de sables mouvants en se soulevant lui-même par les cheveux sans aucun support (ce qui est normalement impossible)… »
https://www.wikiwand.com/fr/Baron_de_M%C3%BCnchhausen
Aéroport international de Bugendana, chemin de fer , Stade intenational Olympique Nyabugete n’ibindi n’ibindi baraduhenda kabisa kabisa
Pour aller dans le même sens:
Il y a aussi le grand projet de Bujumbura 2045 lancé par le Guide suprême éternel
https://www.youtube.com/watch?v=oCWS7Dz_rHw
Tout récemment, l’actuel chef de l’État a annoncé un projet de construction d’une autoroute reliant Bujumbura à Gitega.
On se croirait toujours en campagne électoral!
None Leta Nkozi ko umenga ibintu vyayikomeranye ??
Du temps où le pays a initié Gasenyi, Jabe et Musaga: des logements sociaux, la gangrène corruption et mauvaise gouvernance n’étaient pas à la hauteur d’aujourd’Hui.
Il n’yavait pas de Mpanda Papers.
Ces projets ne peuvent plus réussir.
Cessons de rêver.
Des experts de l’UN habitat sont une fois venus en 1990. Parmi eux, il y avait un Camerounais, un Congolais et un Rwandais. Emerveillés, Ils nous ont confié que ces projets n’existaient et ne pouvaient même pas exister chez eux. It is not a fake news. Ni une autoglorification.
Ivyipfuzo vyari vyiza le problème qui se pose nta mafaranga abarundi bafise barakenye !! Mu Buyenzi n’umwavu wabaye ndanse haranuka none hoba moderne gute??
Bibananira gukura umwavu mu gisagara , bakagira des chateaux en Espagne ngo bazokwubakira les gens de Buyunzi. Mpebentwenge