Lundi 23 décembre 2024

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Buterere: Un cadavre évacué en catimini pour ne pas être identifié

Le véhicule pick-up ayant servi pour évacuer le cadavre. II était sans immatriculation
Le véhicule pick-up ayant servi pour évacuer le cadavre. II était sans immatriculation

C’est ce mercredi 23 septembre vers 6 heures du matin que ce cadavre a été découvert par les habitants du quartier communément appelé ’’Kubumwe’’ à Buterere. Selon des sources sur place, la police ne voulait pas qu’il y ait attroupement autour de ce corps sans vie d’un jeune homme habillé en blue jeans et en marcel blanc. C’est dans une propriété où sera érigée l’ambassade du Kenya, il y a à côté d’autres parcelles réservées pour d’autres ambassades.

«Chose bizarre, c’est un véhicule de la zone Kamenge qui est venu récupérer et évacuer ce cadavre. Le chef de quartier était dans les parages. D’habitude, on n’empêche pas les gens à venir regarder ces cadavres pour les identifier. Tout cela nous amène à nous poser des questions sur l’identité de ce jeune homme tué», s’indigne un témoin.

«Il y avait du sang tout autour de ce cadavre, ce qui laisse penser qu’il a été exécuté sur place. On lui a logé des balles en plein cœur. Il s’est probablement débattu, les doigts étaient fracturés», indiquent des habitants de Buterere rencontrés sur les lieux du crime.

D’autres témoins affirment avoir entendu des coups de feu vers 2 heures du matin. «C’est devenu une habitude, des gens viennent assassiner des personnes innocentes ici chez nous. Quand nous entendons quelques coups de feu la nuit, le matin, il y a découverte de cadavres. Cela fait plus de 8 corps retrouvés dans ce quartier en deux semaines. Butere n’est pas un cimetière ! », s’insurgent-ils.

Ces habitants demandent qu’il y ait plus de patrouille la nuit. «La police à elle seule ne peut pas assurer la sécurité dans cette zone, il faut que des militaires viennent en renfort pour que ces exécutions extrajudiciaires cessent.»

Forum des lecteurs d'Iwacu

5 réactions
  1. turagisangiye

    Rien ne peut passer inaperçu! quand « Human Rights Watch » levera sa douce voix pour denoncer ces actes ignobles qui deviennent peu à peu une routine,NZOBONARIBA sera le premier à monter au creneau en modissant avec sa langue de vipère que le « HRW » est mal informé ou qu’il ne connaisse meme pas localiser le BURUNDI.mais quand et coment tou cela finira????MUkama Mana turagusavye udutabare!!!

  2. BUCUMI NIJIMBERE

    Le Burundi est devenu le pays des cadavres disséminés partout…! Mais quel régime, mais quel gâchi, mais quelle catastrophe, ce pouvoir là…??? Le 3è mandat nous ramène en 1972 avec la JRR d’hun certian Michel MICOMBERO…! Qui a dit que l’histoire se répète??? Triste…tout cela, vraiment triste…! J’espère qu’un jour les gens qui comettent ces forfaits finiront un jour par le payer et le payer cher…quand la justice, enfin, saura dire le droit…!

  3. « La police à elle seule ne peut pas assurer la sécurité dans cette zone, il faut que des militaires viennent en renfort pour que ces exécutions extrajudiciaires cessent. » Vous croyez qu’il s’agit d’un problème d’effectif? Innocence ou naïveté, vous faites plaisir aux détracteurs!

  4. Gitega

    Dommage on devrait donner la juste valeur aux humains! RIP

  5. MM

    Les organisasations des droits de l’homme zigume zikwirikiranira hafi abicwa k’umunsi batora, n’abatamenwa irengero ryabo.
    minmum 2 cadavres par jour = 60/mois. Dans une annees bazoba baraheze nk’ifu y’imijira. Ariko abariko barabikora barazwi.

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