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Buterere : Le PNUD et le Centre INABEZA décidés à oranger les communautés Batwa

11/12/2018 Commentaires fermés sur Buterere : Le PNUD et le Centre INABEZA décidés à oranger les communautés Batwa
Buterere : Le PNUD et le Centre INABEZA  décidés à oranger les communautés Batwa
Photo de famille des bénéficiaires de la formation.

Sous l’appui du PNUD, le centre Inabeza a organisé le 7 décembre 2018, une formation sur les violences basées sur le genre à l’intention des Batwa de la zone Buterere.

« Cette formation m’a permis d’enrichir mes connaissances en matière de lutte contre les violences basées sur le genre » a témoigné Goreth Nizigiyimana, participante à cette formation .Cette trentenaire mère de trois enfants, admet qu’il y avait beaucoup de choses qu’elle ignorait avant la formation. « Maintenant, je vais essayer de sensibiliser mon entourage pour qu’il puisse sortir de l’ignorance ».

Dans son allocution, Pierre Claver Kinyoma, le Directeur du Centre Inabeza a remercié le Pnud pour son appui. «Nous souhaitons que le Pnud maintienne son appui à notre centre et que, dans un proche avenir, il appuie les Activités Génératrices de Revenus(AGR) en faveur des couches sociales économiquement vulnérables» a-t-il fait savoir. En effet, cette Agence des Nations Unies a permis au Centre Inabeza de mener des activités de prévention et de sensibilisations contre les VBG.

Patricia Ntahorubuze, qui a représenté le Pnud lors des cérémonies d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles, a encouragé les bénéficiaires à être de vrais leaders dans la sensibilisation de leur entourage. « Nous vous promettons d’être toujours à vos cotés. Si nous trouvons que vous avez provoqué un réel impact dans vos communautés, nous ne manquerons pas de vous soutenir davantage» a-t-elle promis.

Pour M. Kinyoma, le centre Inabeza veut étendre ses formations à d’autres couches de la population qui sont plus exposés aux violences basées sur le genre notamment les travailleuses de ménages. Mais aussi, il compte cibler ceux susceptibles d’être des « auteurs » des VBG. Dans cette catégorie, les conducteurs de taxi vélo et de taxi motos ainsi que les travailleurs domestiques occupent une place de choix.

Actuellement, le centre Inabeza opère ses activités dans trois provinces : Bujumbura Mairie, Province Bujumbura et province Ngozi. Pour la Mairie de Bujumbura, il est présent dans dix zones populaires des trois communes urbaines. Il couvre toutes les communes de la province de Bujumbura. Quant à la province Ngozi, son action se limite encore dans 5 communes avec possibilités d’extension dans d’autres communes.

Patricia Ntahorubuze du Pnud a promis d’être toujours à leurs côtés.

Le Centre Inabeza a été créé en 2014 comme lieu de transit des survivants des violences basés sur le genre. Il donne une assistance médicale, juridique aux victimes des VBG. Il offre aussi une assistance psychosociale aux victimes des VBG avec un hébergement temporaire : les victimes accueillies sont hébergées et nourries à l’intérieur du Centre. Pour le moment, la capacité d’accueil est de 30 lits avec possibilité d’extension pouvant atteindre 56 lits dans la mesure où le Centre dispose encore des chambres disponibles non encore équipées en matériel de couchage.

En outre, le Centre INABEZA procure régulièrement aux survivantes des VBG un renforcement de capacités aux compétences à la vie (life skills) les préparant ainsi à une réinsertion socio-économique. « Certains reçoivent une formation en rapport avec la boulangerie. Ils apprennent la préparation du pain, des beignets et des crêpes. Tandis que les autres apprennent la fabrication artisanale du savon »a fait savoir M.Kinyoma.

A la fin de la formation, un jeu questions-réponses a été organisé à l’intention des bénéficiaires. Des questions relatives aux enseignements reçus ont été posées à ces derniers. Les gagnants ont reçu des T-shirts, des savons et des pagnes. Cette mobilisation communautaire pour la prévention des VBG se termine avec le mois décembre 2018. Le Directeur du centre Inabeza souhaite que le bailleur continue à financer ses activités afin d’augmenter les effectifs des bénéficiaires et ainsi augmenter l’impact.

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