Rencontre entre le commissaire provincial de la police à Bururi, les représentants des motards de cette province et l’administration. But : le respect du code de la route.
Une certaine anarchie règne dans le transport des personnes sur moto, des motards sans permis de conduire et sans casques, des motos sans cartes d’assurances, le transport de 2 à 4 personnes sur une même moto, méconnaissance du code de la route, excès de vitesse qui entraîne souvent des accidents, la police veut y mettre de l’ordre.
Donatien Manirakiza, commissaire provincial de la police a, pendant la rencontre, expliqué le contenu du nouveau code de la route afin qu’ils le respectent. Selon lui, une certaine anarchie règne dans le transport des personnes sur moto.
Il a recommandé aux motards de ne plus transporter plus d’une personne sur une moto et le port du casque est obligatoire.
Donatien Manirakiza a indiqué que la police enregistre de plus en plus de cas d’accidents dus à la violation du nouveau code de la route. Selon lui, la police va déployer des éléments sur les différents axes routiers pour vérifier le respect de ce code.
Il a invité les autorités administratives et religieuses d’informer leur population et fidèles du danger de s’embarquer sur une moto à plus d’une personne car les sociétés d’assurance ne les couvrent pas en cas d’accident.
Le commissaire de police les a encouragés à dénoncer tout policier corrompu qui exige de l’argent afin de fermer les yeux face à ce transport illégal sur moto.
Traduction et vulgarisation du Code de la route en kirundi
Les motards ont émis le souhait de voir ce code traduit en langue nationale et qu’il soit vulgarisé.
Ils ont indiqué que certains policiers les arrêtent et leurs soutirent de l’argent qu’ils mettent dans leur poche. Ils ont aussi relevé une certaine anarchie dans la saisie des motos où des civils se font passer pour des policiers. Le commissaire de police a été clair : «Seul un policier a les prérogatives de saisir une moto. »
Il a été recommandé à l’association des motards burundais, Amotabu, d’harmoniser ses activités, travailler dans la transparence et d’être le pont entre les motards et la police pour mieux gérer les problèmes qui pourront surgir.