L’ONG Heartland Alliance, qui accorde un soutien direct aux vulnérables, a animé mardi 22 avril un atelier de sensibilisation à la lutte du trafic des êtres humains, à Rumonge. A l’issue duquel, il a été constaté que ce trafic existe.
Le chef de quartier Birimba de la ville de Rumonge indique avoir identifié un enfant originaire de la commune de Matongo, province Kayanza, qui est victime de ce trafic humain. Selon cet enfant, il y a quelqu’un qui vient à Kayanza embarquer des mineurs pour leur chercher du travail à Rumonge. C’est lui qui négocie le salaire. C’est ainsi que le chef de quartier l’a alors récupéré et l’a remis à l’ONG Heartland Alliance. Qui va à son tour remettre cet enfant à sa famille en commune de Matongo. Une autorité administrative à la base en commune de Rumonge a indiqué qu’il y a eu tentative de détourner 6 jeunes filles d’une école primaire à Minago et à Karonda à des fins de prostitution forcée.
D’autres mineurs sont exploités dans le secteur de la pêche où ils travaillent plusieurs heures sans être rémunérés.
Le trafic humain représente l’une des trois activités criminelles les plus lucratives au monde après la drogue et les armes. C’est ce qu’a indiqué Augustin Habonimana de l’ONG Heartland Alliance au cours d’un atelier de sensibilisation et de lutte contre ce fléau tenu à Rumonge mardi, 22 avril.
D’après lui, le trafic humain repose sur la traite des êtres humains et sur leur exploitation par des criminels dans le but d’en tirer de l’argent ou un autre profit. Les victimes de ce trafic peuvent être forcées ou trompées par des stratagèmes qui les mènent à la prostitution, à la mendicité ou au travail manuel. Les participants à l’atelier ont indiqué que le trafic humain se pratique et qu’un circuit des trafiquants existe.
L’ONG Heartland Alliance a déjà animé des réunions de sensibilisation à la lutte du trafic des êtres humains à Muyinga, Kayanza, Nyanza-lac et Rumonge. L’objectif est de former à l’identification des victimes et à l’assistance au niveau local.
C’est plutôt la pauvreté à Kayanza qui fait fuir les enfants et on ne sait pas de cette ONG en question ou de ce Monsieur de Rumonge qui exploite ce pauvre jeune gens. L’ONG ramasse des millions et enrichit ses fonctionnaires, tout simplement.
Remettre l’enfant à ses parents ne veut rine dire: il reviendra demain; à moins que cette ONG accepte en même de garantir à la famille les moyens de subsistance, sinon c’est peine perdue
Kibwa