Le gouverneur de Bururi vient de lever la mesure de suspendre le sport de masse, qui avait été prise par l’administrateur communal de Rumonge le 17 avril.
A travers la correspondance de Gloriose Nimenya, gouverneur, dans toutes les communes de la province de Bururi, il y a la paix, la sécurité ainsi que les travaux de développement. Selon elle, le sport renforce la cohésion sociale de la population. Elle précise que ceux qui font du sport n’ont jamais manifesté un signe de désordre sur toute l’étendue de la province. Cette mesure de suspension touchait aussi les établissements scolaires à qui il leur avait été demandé de faire du sport sur les terrains de jeu de ces écoles
Nécessité d’un encadrement
Louis Nzeyimana, président du club Intwari de Rumonge, est très satisfait. D’après lui, le sport renforce la cohésion sociale, la paix. Il n’y a aucune raison d’interdire aux gens de faire du sport. Il précise que le club Intwari compte des centaines de personnes dont la santé s’améliore et le social se renforce : « gage de la paix et de la sécurité. »
Certaines personnes contactées à Rumonge saluent cette mesure du gouverneur. Toutefois, ils demandent que ces activités sportives ne se transforment pas en activités politiques. Car certains peuvent s’organiser pour intimider, humilier ou insulter d’autres membres des partis politiques.
Louis Bakanibona, un parent indique qu’aujourd’hui plusieurs écoles n’ont pas de terrain de jeux, les élèves font du sport sur la voie publique. Il affirme que certains élèves se méconduisent en lançant des slogans ou chants qui ne respectent pas la morale et les bonnes mœurs. Il demande leur encadrement.
Burya gutwar abarundi biraryoshe kabisa! Umusitanteri arashobora kubuza abantu kugira sports bakemera?
Jusqu’alors, j’étais persuadé que l’élaboration de politiques de développement urbain et de gouvernance de la ville de Rumonge, la planification stratégique et la mise en oeuvre des plans et programmes de développement occupaient à 100% le temps des élus de cette ville. A la lecture de cet article, je garde l’impression que cela n’est pas le cas.
Que devait faire l’administrateur de Rumonge pour éviter de se faire rabrouer par la Dame Gouverneure dans cette affaire? L’admicom a-t-il outrepassé ses pouvoirs? Où commence et s’arrête la responsabilité de l’un et de l’autre dirigeant?
S’agissant de la Gouverneure de Bururi et des gouverneurs en général dans notre pays, j’ignore sincèrement leurs fonctions. Alors que nous avons, au niveau national, un pouvoir exécutif , un parlement et un pouvoir judiciaire, on ne retrouve pas, au niveau provincial la même organisation. Le gouverneur qui devrait incarner le pouvoir exécutif n’est pas un élu. Il est nommé par le président de la république.
Au niveau provincial, il n’y a pas de compétition des partis politiques pour gagner les élections (tout comme cela se fait au niveau national) sur la base d’un programme de développement économique, social et environnemental assorti d’un budget annuel de la province.
En l’absence d’élus, Il n’y a pas de gouvernement provincial chargé, entre autres, d’élaborer la planification stratégique de la province (sur 5 ans par exemple) ni de fonctionnaires provinciaux (ne dépendant pas de Bujumbura) pour préparer les projets de loi et mettre en oeuvre les règlements issus des lois une fois que celles-ci ont été votées par le parlement provincial.
Je verrais mieux le rôle d’un gouverneur de province comme celui d’un chef de parti provincial ayant remporté l’élection provinciale, doté d’un vrai leadership et ayant une vision pour le développement tous azimuts de sa province. Je verrais un gouverneur de province comme un animateur d’un cabinet (choisi parmi les élus provinciaux) qui s’acharne à travailler pour mettre en oeuvre la planification stratégique, à élaborer des projets de loi, à les défendre et les faire voter au parlement provincial et à élaborer et mettre en oeuvre les règlements provinciaux issus de ces lois et à rendre compte des résultats de ses activités (sur la base d’indicateurs contenus dans la planification stratégique) à la population qui a porté le parti au pouvoir. Si celui-ci n’est pas performant, il devrait être sanctionné par la population lors du prochain scrutin et ainsi de suite. Voilà brièvement ma vision du rôle que devrait jouer un gouverneur de province. Mais tout cela coûte cher me dira-t-on. Oui, bien entendu mais on n’a pas besoin de tous ces gouverneurs pour notre petit pays. Trois ou quatre tout au plus suffiraient comme au Rwanda.
S’il y a un internaute qui connaît les attributions actuelles d’un gouverneur de province, je serais heureux qu’il les porte à ma connaissance car je pourrais mieux apprécier les interventions comme celle du Gouverneur de Bururi, par rapport aux fonctions qui lui sont dévolues par le pouvoir central. Etre gouverneur de province et se retrouver à se chicaner tout le temps avec les administrateurs au lieu de s’attaquer aux véritables défis de sa juridiction n’est pas vraiment motivant.
Abo ba basitanteri bakuraho ikarashishi nabagomba kunezereza Pataro wabo Minisere Edouwardo , bakibagira yuko umunyagihugu nawe yategerezwa gufita ijambo mugihugu ciwe….. Courage mupfasoni Buramatari , abagore nkawe nibo dukeneye ko batwara igihugu ….. abagabo bo babaye ba niryo , ndiyo bwana…… Irambire
Bravo madame pour décision. Imbonerakure Juma yohafatira icirwa. Bururi n’est pas les fiefs des Imbonerakure qui sème la terreur, c’est la province qui s’occupe du développement.
Qui a dit que le bon dieu est une femme n’a pas menti.je trouve que meme le pays aussi devrait etre presidé par une femme de connait s’imposer plutot qu’un homme incompetant et sans scrupule
bwabundi haracari abatware bakundi igihu mu Burundi!
Uyo musitanteri ahubwo ntawuzi ivyamugoye! Ariko abuza abantu kugira ikarashishi gute? Ko yibagirako i Bururi abantu bamye bakunda ikarashishi, mbere n’abaserukira igihugu baraboneka muri athlétisme. No mu magume abantu bagumye bagira ikarashishi. Urazi ingene bihimbaye kubona abnyeshure bo muri Primary school, secondary school, abasirikare bo muri camp Bururi n’abandi bariko barinonora imitsi ingene bihimbara: ni ikimenyetso c’abantu bafise amagara meza kandi bagomba kuyabungabunga. Mbega uwoshaka gukora politike mwoyimubuza gute: bapfa kudahungabanya umutekano. Ntawushobora gutwara igihugu afise ubwoba nk’uyo admiCom wo mu Rumonge! I Bururi ni intara y’abanonotsi ni batureke twigirire ikarashishi!
Je me souviens que au plus fort de la crise sociale, après les tueries de Ntega et Marangara, dans notre ministère où plus de 80% du personnel de l’administration centrale était tutsi, les choses se sont beaucoup améliorées avec « le sport de l’unité » des vendredi après-midi. Je dois noter qu’il est plus facile de demander service à quelqu’un que l’on a déjà croisé plutôt que le demander à un inconnu. Il m’est apparu que même dans le quartier on abordait plus facilement ceux que l’on qualifiait parfois sans raison, « les plus radicaux » suite au simple fait qu’on avait passé ensemble une partie de la journée.
canke bafate rumonge ibe intara ukwayo. Hari ikibazo. Nimba bamwe bakunda ikarashishi abandi nabo ntibayikunde. Murabiraba neza ntimuzohaphe mubipha. Kandi Rumonge ishobora kwigenga, canke barondere abahuza, vyanse naho ice iba province ukwayo nimba badakunda ikarashishi nkiyabanyabururi.
Tout simplement on en déduit que la province Bururi reste le modèle pour les autres provinces. Les autres gouverneurs sont intimidés par leurs administrateurs communaux, mais voilà que la grande dame qui dirige Bururi vient de dire niet à cet administrateur de Rumonge. Tout en sachant qu’à part Rumonge qui se comporte comme un brebis égaré, dans les autres communes de la belle province c’est la paix qui y règne.
@NIKITA
Umusambi wavuze wishima ngo: « Ndi mwiza ndi mwiza! Ariko ndi mwiza… »
Igikere cari hafi giti: « Hahahaha! Agatima ariko… »
Hahahaha! Sans rancune!
@Gezaho: haha…mutama wanje, ndarindiriye numve ko wompinyuza. Gushika ubu, usa n’uwutahakanye mes propos. Komera!
Sauf que sans Rumonge, c’est toute la beaute et l’economie de la province qui s’evanouissent…
Neanmoins, je salue la sagesse de ce gouverneur qui devrait servir d’exemple aux autres. Au moment où le monde entier encourage les gens à faire du sport, nos autorites communales menacent de snactionner les adeptes du sport de masse, qui est le seul accessible dans presque tout le pays par manque de facilites.
Vousn avez dit dephasage?
Je pense que c’est toi qui a l’esprit égaré! Agatima ariko comme disait l’autre.
Ngo haba yibiki birusha ahandi ga ni kita, nudusobanurire turahure hanyuma tuzobijane ahandi, naho habe bon.