Mamert Sabushimike, président de l’association « Les amis de la nature » a été arrêté et détenu au cachot de la commune Vyanda de la province Bururi, ce lundi 20 janvier. La société civile se mobilise pour sa défense.
Le Forum Burundais de la Société Civile du Bassin du Nil (FCBN) dit qu’il est en contact avec l’APRODH pour fournir à l’écologiste l’assistance d’un avocat. Parallèlement, le Président et Représentant Légal de FCBN, Edmond-Dieudonné Hakizimana joint sa voix à celle de Vital Nshimirimana, Délégué Général du FORSC pour réclamer la libération de M. Sabushimike.
Motif de l’arrestation
Joint au téléphone dans la matinée de ce mercredi, l’activiste écologique dit que l’Officier de Police Judiciaire (OPJ) l’accuse d’avoir conduit une équipe de journalistes de la radio nationale et des radios privées dans la réserve naturelle de Vyanda où M. Sabushimike a dirigé une opération de destruction des plantations de cannabis. Bien plus, il lui est reproché l’insubordination à l’endroit de l’autorité administrative de Vyanda car il dénonce la récurrence des cas de pyromanie dans cette commune.
Article 372 : Est qualifié de rébellion toute attaque, toute résistance avec violences ou menaces envers les dépositaires ou agents de l’autorité ou de la force publique, agissant pour l’exécution des lois, des ordres ou ordonnances de l’autorité publique, jugements ou autres actes exécutoires.
Article 373 : La rébellion commise par une seule personne est punie de six mois à un an de servitude pénale et d’une amende de dix mille francs à cinquante mille francs ou d’une de ces peines seulement.
Enfin, il est en garde à vue parce que la police estime que dans ses plaidoyers pour la protection de l’environnement, M. Sabushimike tient des propos diffamatoires à l’égard de la police et du gouverneur de la province Bururi. L’OPJ qualifie toutes ces accusations de « rébellion ».
Le juriste Vital Nshimirimana estime que l’accusation de rébellion contre M. Sabushimike ne s’explique pas au regard du code pénal burundais. Edmond-Dieudonné Hakizimana quant à lui soutient que « le FCBN reste convaincu que quelque soit la raison de son arrestation, les autorités en charge de l’environnement devraient plutôt féliciter cet activiste et faire leur la lutte contre l’exploitation illégale et la destruction de la forêt de Vyanda. »
Signalons que selon la ligue Iteka à Bururi, M. Sabushimike a été arrêté par un policier sur avis de recherche délivré par Dieudonné Nizigiyimana, OPJ à Vyanda.
Selon le code de procédure pénale, « la garde à vue ne peut excéder 7 jours francs, sauf prorogation indispensable décidée par l’OPJ ayant comme limite maximale le double de ce délai » (article 34).
Ah oui ! Il a bien fait mais il s’est arrogé les prérogatives de l’État. Ce n’est pas si anodin. On pourrait peut-être requalifier l’infraction mais il y a quelque chose qui cloche. Remerciements et remarques à son endroit sont inévitables. Il ne faut pas chercher à être un héros/héraut, il y a un prix pour cela.
Mamammma Mamert, uryo rumogi rw’aba Polisi wagiye kwerekana niryo rugukozeko.
Courage Mon Frere de la protection de la nature,
L. Environnement c est l affaire de tout le monde y compris
ces autorités qui t’on mis en cachot, malheuresement ils ne
comprennent rien dans la matiere, ils travaillent pour le
Parti au Pouvoir…. tu es chanceux parce que tu n’es pas tué froidement
comme l’ a subit Ce SINGE innocent, linché par un Policier_ garde Corps
ou Agent de transmission ( AT) dans les jours passés, NUBU ACIDAGADAGIRA,
INECN na banyagihugu turorera….. ou est la JUSTICE = MUKWAHA
ukora neza nyene urafungwa, urabona ugahonyanga urumogi rwimbonerakure
Eka ukora neza nyene uratotezwa