Les associations des droits humains tirent la sonnette d’alarme face à la multiplication des cas de violences sexuelles et des cas de grossesses non désirées en milieu scolaire. La dernière victime est une sexagénaire de la ville de Rumonge qui a été violée ce weekend après avoir été blessée par son violeur.
M.N. est une femme âgée de 60 ans. Elle habite le quartier de Kanyekonko de la ville de Rumonge. Sur son lit à l’hôpital de Rumonge, elle dit qu’elle a été violée samedi dernier lorsqu’elle était en train de ramasser du bois mort dans les plantations de palmeraie à huile. Elle indique que l’auteur de viol l’a poignardée au niveau de sa jambe droite pour l’affaiblir afin de pouvoir passer à l’acte sans aucun problème.
La victime affirme avoir reconnu celui qui l’a violée et demande que justice soit faite. Selon elle, le violeur lui a aussi volé une somme de quatre cents mille francs et son téléphone portable après l’acte.
Enragée, elle indique que le chef de son quartier a minimisé l’affaire et a voulu privilégier l’entente à l’amiable, ce que la victime a rejeté.
Elle précise qu’elle éprouve des douleurs aiguës au niveau de sa jambe droite à cause du coup de poignard qu’elle a reçu. Elle appelle les organisations de la société civile de la soutenir pour que le présumé auteur soit traduit en justice.
Des sources hospitalières indiquent que cette victime est en train d’être traitée et espèrent qu’elle pourra se rétablir dans quelques jours.
D’après la police, un dossier pénal est en train d’être confectionné à la charge de ce présumé auteur.
Les victimes commencent à briser le silence
Le président de la fédération de la ligue Iteka à Bururi indique qu’il y a recrudescence des violences sexuelles en province de Bururi.
Il souligne également que la ligue Iteka a déjà enregistré 66 cas de violences sexuelles depuis le début de cette année jusqu’aujourd’hui et 44 grossesses non désirées.
Il précise que les victimes commencent à briser le silence et dénoncent des actes de viol et les auteurs des grossesses non désirées en milieu scolaire.
D’après lui, la prise en charge des victimes de viol n’est pas suffisamment assurée à cause de l’absence d’intervenants surtout la prise en charge juridique et psycho-sociale.
La police, le parquet et les juridictions devraient accorder une urgence voulue pour le traitement des dossiers relatifs au viol.
Il regrette que certains auteurs de viol restent impunis ou bénéficient souvent des libertés provisoires.
Il suggère qu’il faut relancer les campagnes de sensibilisation à tous les intervenants pour la prise en charge des victimes de viol.
D’après lui, le phénomène de trafic humain qui commence à se développer favorise la multiplication des violences sexuelles.
Le Bdi deviant l’enfer,une maman de 60 ans!et le violeur est age de combien d’an?