Les boisements de sapins ont été les plus touchés, alors que les éleveurs qui recherchent des pâturages et des gens voulant se débarrasser des conifères pour avoir des champs de culture sont pointés du doigt.
Les feux de brousse qui se sont déclarées ces deux dernières semaines ont ravagé une grande superficie de la réserve naturelle de Vyanda (3.900ha) indique Mamert Sabushimike, président de l’association « Amis de la nature » qui milite pour la protection de l’environnement. Les boisements, abritant 140 chimpanzés (eux-mêmes menacés par des braconniers), ont brûlé à longueur des journées sans être éteints.
Les éleveurs à la recherche des pâturages et les personnes qui veulent se débarrasser des sapins plantés dans les années 1980 à travers un projet de reboisement financé par la Banque Mondiale sont pointés comme les auteurs de cette catastrophe écologique : » Beaucoup d’éleveurs de Vyanda pratiquent un élevage de prestige, alors que la transhumance a été interdite. »
Les feux de brousse surviennent alors cette réserve était sous pression des rapatriés qui commençaient à exploiter ses terres, près de 500 ménages s’y étant déjà installés.
Cette forêt constitue une réserve en eau pour les plaine de l’Imbo et le lac Tanganyika, et les conséquences environnementales ne sont pas à écarter dans quelques années si la situation restait ainsi a-il-souligné.
L’administrateur communal de Vyanda indique quant à elle qu’aucune vache ne sera autorisée à brouter les jeunes pousses d’herbes, en même temps que des réunions de sensibilisation vont être tenues pour appeler la population à plus de respect pour la réserve.
Ako kabi Katanguye muri 1993 gatangujwe n’umugambwe Frodebu ngo uriko uragwanya Uprona, none ni barabe imbuto babivye!!! None ubu n’aho bahazwe na DD bakingiye ikibaba iri mw’ishamba!!!
Une population affamée ne peut pas comprendre l’intérêt de protéger la nature. Les problèmes du pays sont nombreux, et la surpopulation n’est pas des moindres.