L’opposition burundaise salue les efforts de l’EAC de trouver une solution à la crise burundaise, et se dit prête à dialoguer avec le gouvernement, tout en exigeant le retrait de la candidature de Pierre Nkurunziza.
17 partis et organisation de l’opposition ont sorti une déclaration ce jeudi 04/06/2015 dans laquelle ils affirment leur volonté de négocier avec le gouvernement dans la droite ligne des propositions de la réunion des Chefs d’Etat de l’EAC du 31 mai 2015. Dans cette déclaration, ils remercient ces chefs d’Etat et se félicitent de leur contribution pour résoudre «la crise politique burundaise engendrée par l’obstination du président Pierre Nkurunziza à se présenter pour la 3ème fois en violation de l’Accord d’Arusha et de la Constitution.»
Ces partis et organisations politiques de l’opposition condamnent le boycott de la réunion de ses pairs alors qu’il était le premier à se préoccuper des solutions à la crise qui secoue le pays : « Ceci démontre à suffisance qu’il est le principal instigateur de la crise et qu’il possède un agenda caché pour détruire l’Accord d’Arusha et la Constitution », peut-on lire dans cette déclaration.
Les signataires de cette déclaration saluent les résolutions et recommandations émises par le sommet de Dar-Es-Salaam et sont satisfaits des engagements pris. Ils démentissent « le mensonge propagé par le parti au pouvoir et son gouvernement selon lequel le 3ème mandat est accepté par le sommet ». Ces partis et organisations politiques de l’opposition réaffirment avec force que la question du 3ème mandat du président Nkurunziza constitue la cause numéro un de la crise politique actuelle dans toutes ses dimensions. Ils soulignent néanmoins leur engagement à poursuivre le dialogue entre les parties prenantes au processus électoral pour réussir des élections démocratique, et demandent les partenaires du Burundi de suivre de près l’évolution du dialogue.
Un même objectif : non au 3ème mandat
Ces partis et organisations politiques de l’opposition demandent cependant à leurs militants et sympathisants de « rester mobilisés en vue de la défense de leurs droits démocratiques, notamment par la poursuite des manifestations pacifiques. »
Selon Me François Nyamoya, secrétaire général du parti MSD et signataire de cette déclaration, un comité technique est en train d’étudier les conditions qu’ils présenteront dans ce dialogue, et comment il devra être conduit. « Nous voulons que ce soit un dialogue constructif qui aboutisse sur quelque chose, pas seulement y aller pour parler, comme cela a été pour les dernières négociations. C’est d’ailleurs pour cela que nous n’y avons pas participé », indique-t-il.
Sur sa page facebook, Pacifique Nininahazwe, un des leaders de la société civile qui a organisé les manifestations contre le 3ème mandat de Pierre Nkurunziza, a écrit que cette dernière doit sortir son propre communiqué. «Dès le début, nous avons pris des positions séparément et nous nous rencontrons sur un même objectif : non au 3ème mandat. »
Selon Willy Nyamitwe, conseiller spécial du président Pierre Nkurunziza chargé de la communication, le gouvernement peut négocier la question du 3ème mandat de l’actuel président burundais : « Il est vrai que lors des discussions précédentes, nous avions convenu de laisser la question (du 3e mandat) au menu » du sommet des chefs d’Etat d’Afrique de l’est qui s’est tenu dimanche en Tanzanie. Donc cette question ne devrait pas revenir. Mais pour le gouvernement burundais, le mandat du président n’est pas un sujet tabou », a affirmé M. Nyamitwe, selon la Voix de l’Amérique.
Ces partis et organisations politiques de l’opposition sont le Sahwanya-Frodebu, le parti Uprona (aile Charles Nditije), le NADEBU, le PARIBU, l’ANADDE, le CNDD-FDD (Frondeur Ndlr), le FNL Indépendant, le FRODEBU Nyakuri, le CNDD, le RADDES, le FEDS-SANGIRA, le MRC Rurenzangemero, l’UPD Zigamibanga, le MSD, l’ADR, le PASIDE et le RDB.
Mais moi je me pose la question de savoir de quoi ces gens vont négocier, plutôt je pense qu’ils devrez profiter de cette prolongation des délais des élections pour aller voir leurs militants, (s’ils en ont bien entendu), sinon je ne vois pas de quoi ces négociations vont se focaliser.
Mais aussi je sais qu’il y a parmi eux ceux qui sont habitués à négocier le partage des miettes , est ce que nous allons finalement continuer à les considérer comme les hommes politiques? Qui peut me répondre à ces questions?
la réponse d’un imbecile est le silence!
Chapeau aux manifestants. Vous vous etes fait honneur. Nkurunziza ne s’attendait pas a ce que vous mettiez vos pieds dans les rues de Bujumbura qu’il considere a lui seul et ses imbonerakure pour lui dire no au 3 eme mandat. Il n’aurait jamais pense negocier avec les opposants et societe civile qui hier appelait avec arrogance les Mujeri. Votre perseverance sous les menaces de mort, les bullets temoigne votre patriotisme et votre determination a prendre en main votre destin. Le pas que vous avez deja fait est encourageant. Pour l’amour et par respect des manifestants qui se sont donne corps et ame pour appeler au respect de la constitution , nous demandons a l’opposition de ne rien cedez sur le 3eme mandat. La communaute internationale et toute personne qui ne voit pas seulement au bout de son nez sont a votre cote. Mais la grande responsabilite revient a vous, a nous. L’ont dit « Aide-toi le ciel t’aidera ». Felicitation encore une fois au manifestants, et a l’ opposition pour votre travail.
C’est faux ce que tu dis. Les DD savent que la ville de Bujumbura ne leur est pas acquise. Ils le voient à travers les élections de 2005-2010. C’est plutôt le contraire qui les a étonné, à savoir que les manifestations restent localisées dans les quartiers à forte consonance ethnique. C’est même cela qui les a donné du poids et l’esprit mégalomane. Ils ont vite compris que les manifestions n’était pas soutenues par la majorité des gens de Bujumbura. Il faut faire une bonne lecture des choses même si elles sont à notre défaveur.
D’ailleurs, sauf que tu t’efforces à mentir, c’est l’opposition et la société civile qui se sont retirées des négociations car ils campaient sur la question du « 3èmandat » comme non négociable.
Contrairement au détournement du langage dont RFI en est la source, l’inflexion vient plus de l’opposition que du Président. Nous ne l’aimons plus mais ce n’est pas une raison de mentir. Restons dans la vérité quand nous causons sur notre médium « IWACU » qui est véritablement « la voix du peuple » et de tous.
Je vous envoie encore le point de vue de Son Excellence Paul Kagame ( puisque le thème sous lequel je l’ai envoyé a disparu) . Il est directe et dit ce qu’il pense.
Question « Le débat sur la révision de la Constitution est désormais ouvert et public au Rwanda. Particulièrement à propos de l’article 101, qui en l’état actuel limite à deux les mandats présidentiels, ce qui exclut votre candidature en 2017. Vous dites ne pas être concerné et pourtant, comme vous le savez, tout tourne autour d’une unique personne : vous. »
Réponse
« C’est exact. Mais ce qui est à la fois intéressant, significatif et finalement gênant, c’est que ce débat sur 2017 n’a pas été lancé par les Rwandais. Depuis trois ou quatre ans, des médias, des chancelleries, des ONG étrangères donnent la fâcheuse impression d’être obsédés par cette question, comme si les affaires intérieures de ce pays les concernaient plus que la population elle-même. Maintenant, c’est vrai, le temps est venu pour nous de débattre, démocratiquement, sereinement et en toute indépendance. Les conclusions en seront tirées par les Rwandais et par eux seuls. Nous n’avons pas la prétention de dire qui doit diriger la France ou les États-Unis ; la réciproque doit être vraie. »
Lire l’article sur Jeuneafrique.com : Interview | Rwanda – Paul Kagamé : « Nul ne peut nous dicter notre conduite » | Jeuneafrique.com – le premier site d’information et d’actualité sur l’Afrique
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Négocier pour que Nkurunziza parte le plus vite possible? Parfait. Mais entrer en négociation pour que Nkurunziza puisse rester encore des trimestres voire plus, là non.
Comme il a saboté les accords d’Arusha, il sabotera toutes les négociations à venir et si on lui accorde plus de trois mois, il oubliera tout même sa signature.
Uwukubita igishegu arakijaniranya, Nkurunziza, n’a plus rien à négocier, à peine la possibilité de partir avec sa retraite. Il ne faudrait surtout pas se laisser leurrer, Nkurunziza sent bien que la résistance est vive, il veut endormir tout le monde pour pouvoir repondir, pour pouvoir nous diviser et profiter du chaos. Cet homme a un agenda qu’il veut accomplir.
Aller négocier pour que cet homme quitte le pouvoir dans un mois. Le Burundi pourra alors reprendre ses affaires organiser des élections qui donneront un nouveau leadership.
1. Je suis choqué par le cynisme de ce conseiller du gouvernement Nkurunziza.
2. Hier, le porte-parole du meme gouvernement nous chantait que le dossier de 3eme mandat est clos. Gardons-le clos, justement! Ca nous convient comme ça. Quel mépris?
3. Fallait-il autant de morts, de blessés, de refugiés, de destruction de nos institutions (medias, armée, CENI, CC) pour enfin accepter le dialogue tant reclamé? Et de quoi allez-vous discuter au fait? Des conditions de renoncement au 3eme mandat?
4. Les gars– vous vous moquez vraiment de nous. Disons-le simplement. Nkurunziza n’a pas droit a un 3eme mandat. Cela serait une violation de la constitution (je n’ai pas dit l’Accord d’Arusha). Et vous voulez qu’on negocie une violation de la loi? Vous attendrez longtemps.
5. Notre position est claire: Nkurunziza doit partir et il n’a pas besoin de nous l’annoncer. Sinon, qu’il reste et aille aux elections. Nous le sortirons par la voie legale. Ne politisons donc pas une violation préméditée des nos lois.
6. La decision de la cour constitutionnelle ne nous fait aucun souci. Nous la combattrons apres les elections, car nous sommes legalistes. Et le proces est gagné d,avance. Certifié.
7. Donc, de grace, Maitre Nyamoya et autres politiciens, ne faites pas comme si rien ne s’est passé. Nous n’accepterons aucun compromis lié au 3eme mandat.
8. Si vous voulez debattre du sexe des anges, allez-y. Pour nous, de la societe civile, il n’y a rien a negocier, en rapport avec le 3eme mandant.
9. Tout homme censé sait que des elections credibles sont impossibles avant le 26 Aout au Burundi. Si vous voulez debattre de la transition, ça nous concerne nous aussi. Et que la CENI arrete de nous distraire avec ses “avis techniques” sur un nouveau calendrier dans les “limites constitutionnelles”. Ce discours est depassé. Il sied de rappeler en passant que le mandat de la CENI prend fin le 26 Aout, car la CENI n’est pas une commission permanente, selon la Constitution burundaise. On y reviendra.
10. Le Burkina s’entire admirablement bien avec un gouvernement de transition d,une annee. Nous exigeons cette transition pour repenser nos institutions; elaborer une charte des droits de la personne et une charte de la gouvernance democratique.
11. Car nous ne voulons plus de politiciens qui incendient nos medias, qui tirent a balles reelles sur des citoyens (manifestants ou non), qui fomentent des coup d,etat, qui envoient 120.000 citoyens en exil pour une histoire d,elections.
12. Notre systeme democratique est une calamité. Il doit etre repensé. Des despotes democratiquement élus; on n’en veut plus.
Aho hari kera sha. Teshwa mute.Abarundi twarakanuye. Hariho abantu bamenyereye gushikira ubutegetsi babanje gutera za coup d’Etat no gusesa amaraso y’inzira karengane. NDADAYE yapfuye avuze ati: «Mwishe Ndadaye ntimwishe ba Ndadaye». Bandadaye rero barabonetse,kandi abanyagihugu benshi tubari inyuma. Twishakira amahoro,Kandi Nkurunziza turamushigikiye. Arashigikiwe rero. Nicogituma uwuzorukarisha, ruzomumwa. Iyi manda ni rwiwe. Ahubwo vyiza mwoba muriyamiriza mandat ya kane nayo iya gatatu yo arayifise kandi arayitsinda ntakibuza.
@Babwire
Ivyo bintu vya Ndadaye muririmba ntanisoni mufise! Ndadaye murundi naruhuke amahoro, ikintu kibabaje nuko abayitirira ko bagiye mw’ishamba kubera Ndadaye atana kimwe bakoze mu myaka cumi [je dis bien imyaka cumi] kugira abamwishe bakubitwe intahe.
Murondera insiguro muzirondere ukundi ariko mureke kuzana histoire za Ndadaye
Vous avez ruiné notre beau pays au motif que vous avez ete élus par une masse d,analphabetes maintenue dans la soumission. Mgr Ntamwana n,est pas un nostalgique du pouvoir. Il vous demande seulement de “Laisser partir mon peuple”. Suis pas certain que tu piges!
Une question a François Nyamoya professeur de droit et avocat. Qu’est-ce que vous négociez en ce qui est du 3 mandat ? Personne ne peut diriger le Burundi plus de 2 fois cad 2 mandats, limpide. Pas un sujet de discussion, absurde comme négociation.
Courage à tous ceux qui continuent à lutter pour le respect des accords d’Arusha et de la constitution. Hommage particulier à la société civile et aux manifestants qui, au péril de leur vie, continuent à s’opposer contre le 3è mandat de Nkurunziza.
Avant de négocier quoi que ce soit, Nkurunziza doit retirer sa condidature et le CNDD-FDD doit présenter un autre candidat. Que les partis d’opposition ne tergiversent pas, si non ils auront trahi le peuple Burundais. Nkurunziza est sous pression tant nationale qu’internationale, et il sait que le Burundi ne peut pas exister sans aides internationales. Le chantage qu’il fait en annonçant le financement des élections par des fonds destinés à nourrir et à soigner le peuple Burundais ne fait peur à personne. Le gouffre économique dans lequel il enfonce le Burundi par son entêtement emportera aussi les siens, à commencer ces miliciens imbonerakure qui mourront de faim comme tous les autres citoyens. Si demain les fonctionnaires ne reçoivent pas leurs salaires, ou si la monnaie Burundaise continue se descente aux enfers comme c’est déjà le cas maintenant (une dévaluation brutale) de telle manière que le pouvoir d’achat des citoyens s’érode continuellement, le peuple Burundais, dans son ensemble, n’aura d’autre choix que de descendre dans les rues, même sous les balles de la police, pour réclamer le départ du très têtu et égoïste Nkurunziza. Vaut mieux mourir dignement en manifestant que de mourir de faim!!!!
Donc le mot d’ordre est toujours le même: Maintenir la pression par tous les moyens jusqu’à ce que Nkurunziza retire sa candidature.
Chère Jeannette,
Dans la lutte pour les droits civiques, Martin Luther King, adepte inconditionnel de la non-violence avait trois principes: « manifester, négocier, résister. » Ainsi, il gardait tous les fers au feu.
J’espère que les partis signataires de la déclaration ouverte aux négociations ainsi que la société civile, s’inspireront de Martin Luther King et de Louis Rwagasore. Le héros de l’indépendance a libéré le Burundi de l’emprise coloniale sans tirer une seule balle contre les représentants de la Tutelle.
Athanase Karayenga
Pour leur honneur, ces gens doivent négocier sinon ils vont s’écarter pour de bon du champ politique burundais. Ils ont commis l’irréparable moral et politique sur deux points:
1. Le fait d’avoir avalisé le coup d’état manqué: Ils ont montré leur vraie face cachée à toute la communauté nationale et internationale. On ne peut pas être démocrate ou défenseurs des droits de l’homme et avaliser un coup d’état. Ils sont ni moins ni plus les mêmes que les DD. Ils accusent Nkurunziza de violer la Constitution; on les a vu danser en l’honneur de ceux qui voulaient déchirer le Constitution! Quelle hypocrisie, quel mensonge et machiavélisme. Ceux qui vont participer aux élections verront que la plupart d’entre eux ne représentent que leurs familles et ne courent que pour leurs intérêts.
2. L’homme brûlé avec le pneu et les bus et motos incendiés ont montré qui étaient les manifestants. Soyez sûrs que les manifestations, au lieu d’honorer votre engagement, l’ont plutôt écorché.
Vous n’avez plus qu’une seule voie de sortie honorable: NÉGOCIER. Quoi qu’il en soit, de vous ou du pouvoir DD, celui qui va s’entêter risque de tout perdre dans l’avenir très proche (2020!!!!!!!!!!: C’est le tournant dans lequel nous, les masses tranquilles, nous vous attendons). Et les gens au pouvoir, et la soi-disant société civile (qui n’en est pas une) ou l’opposition qui ne fait que le commerce de l’idée de démocratie sans être démocratique, TWARABAHINYUYE!!!!. On n’attend plus grand chose de vous.
Ce discours odieux de Minani est la rengaine que la clique gravitant autour de Nkurunziza répète partout et tout le temps. Pour Minani et cette clique, la Loi fondamentale n’est pas violée, le pouvoir ne tue pas quotidiennement de paisibles citoyens, le droit d’expression n’est pas honteusement bafoué… N’en déplaise à Minani, il est impérieux de mettre fin à cet état scandaleux de faits.
Quant à certaines insinuations tendatieuses et révoltantes, elles soulèvent tout simplement le coeur.
@MINANI.
A voir l’arrogance de Pierre Nkurunziza, son mépris, son entêtement,…. personne ne pouvait ne pas se réjouir de son coup d’État malheureusement préparé par lui même.Honnêtement parlant, ma joie n’était pas sur le coup d’état car je sais comment cela est vu par les peuples civilisés et je sais que cela n’honore pas l’image de mon pays déjà terni,……et là je confesse, personnellement ma joie était pour cet homme qui méprise les accords d’Arusha et qui allait partir par la fenêtre comme un bandit.Donc moi aussi j’ai chanté avant de déchanter.Donc, comprenez que quand on s’engage et qu’on ne respecte pas ses engagement, on est ni moins ni plus qu’un voyou ,……et Dieu seul sait combien de voyous on a dans ce bas monde.Donc, l’histoire du coup d’Etat disons tout simplement que c’était un mal nécessaire,….kandi umenye ko akiyishe kataririrwa,……agasozi kintabarirwa kahiye abagabo babona,…..intabwirwa ibwirwa nuko ijisho ritukuye.NIWABA URUMURUNDI WUUMVISE.
Négociez négociez !!! Le plus tôt serait le mieux !