Cela ressort dans un message du Nouvel An adressé aux Burundais, ce lundi 4 janvier, par des chefs de mission de l’Union européenne au Burundi.
«L’Union européenne et ses Etats membres se réjouissent de la réciprocité dans le réchauffement des relations avec le Burundi », lit-on dans ce message. Et de souligner que l’UE et ses Etats membres ont fait à plusieurs reprises des gestes d’ouverture. Ce qui a abouti à la reprise de la coopération financière de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Elle se réjouit, en outre, de voir que le Burundi n’est plus considéré comme un facteur de risque sur le continent. Ce qui lui a valu son retrait de l’agenda du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Ainsi, l’UE et ses Etats membres saluent les priorités du président de la République Evariste Ndayishimiye. A titre illustratif, elle cite les gestes faits notamment à l’occasion des fêtes de fin d’année. « Les chefs de mission forment le vœu que le climat de confiance retrouvée, de respect mutuel, de dialogue politique et de partage des valeurs se traduise sans aucun doute le plus rapidement possible. » Et de promettre une normalisation graduelle et complète des relations avec le Burundi.
Pour l’UE, 2020 a été intense pour le Burundi. Et ce, en faisant référence aux élections générales et à l’installation de nouvelles institutions. Concernant la pandémie de Covid-19, l’UE affirme que cette dernière a été bien maîtrisée. « La lutte ne devrait pas baisser pour 2021 », prévient-elle.