«Plus de 53% de la population burundaise sont en possession de téléphones mobiles et autour de 10% seulement ont accès à internet », a déclaré Donatien Manirampa, directeur général de l’Agence burundaise de régulation et de contrôle des télécommunications (ARCT) ce vendredi 11 octobre, au cours d’une journée porte ouverte.
Cet organe se dit résolue à recommander aux différents opérateurs des services soignés. «Promouvoir le développement des infrastructures des technologies de l’information et de communication», telle est la mission principale de l’ARCT. «Nous sommes en train de travailler afin de pouvoir rendre disponible la couverture des réseaux de communication électronique sur l’ensemble du territoire».
Le manque d’un cadre légal à jour et d’un laboratoire de gestion des terminaux, sont les défis auxquels fait face l’ARCT dans la réalisation de ses missions. Donatien Manirampa annonce qu’une loi portant sur la protection des consommateurs des TIC est en phase de promulgation.
Comme perspectives, l’ARCT envisage de mettre en place tout un système de cyber-sécurité pour protéger les réseaux de télécommunications électroniques. Cette agence compte également procéder à une mise à jour des outils juridiques.