Les sociétés de gardiennage et de surveillance ont un délai de deux mois pour se conformer à la loi. Elles doivent cesser d’utiliser des effets militaires et policiers. En plus, elles doivent donner des contrats à leurs agents ainsi que couvrir leurs soins de santé.
«Dans la prochaine réunion, chaque société devra présenter un procès-verbal avec des changements réalisés», fait savoir Ménédore Ntirampeba, directeur général de la planification et des études stratégiques au ministère de la sécurité publique.
C’était ce jeudi 13 septembre, lors d’une réunion de ce ministère avec les responsables des sociétés de gardiennage et de surveillance. Après l’échéance de cette période, des décisions seront prises contre celles qui ne seront pas dans les normes. «Nous pourrons alors procéder à leur fermeture».
Sur les 24 sociétés fonctionnelles, seulement deux sont en ordre. Elle évoque ‘‘KK Security et Torres vigiles burundais’’. «Nous n’avons jamais trouvé d’effets militaires ou policières sur leurs employés. En plus, ceux-ci ont des contrats de travail et sont affiliés à l’INSS».
En principe, les sociétés de gardiennage ne peuvent pas changer la tenue du personnel sans l’autorisation préalable du ministère de tutelle.