D’après le directeur de l’INSP qui abrite le laboratoire national de référence, les agents de santé communautaire seront désormais impliqués dans la prise en charge des suspects de la covid-19.
« Les agents de santé communautaires ont fait un travail louable dans le dépistage communautaire de la tuberculose. Nous nous sommes dit qu’il faut ajouter la covid-19 », a indiqué Dr Joseph Nyandwi directeur de l’Institut national de la Santé publique (INSP) lors des activités de formation des formateurs sur la gestion des cas de la Covid-19 ce 23 novembre à Bujumbura. Pour lui, quand il y a une épidémie, et il faut réfléchir pour mener des stratégies efficaces. Dr Nyandwi soutient que la covid-19 a presque les mêmes signes que la tuberculose. Et de donner la chaîne de travail dans la nouvelle stratégie de riposte: un agent de santé communautaire qui observera un patient avec des difficultés respiratoires, de la fièvre ou une asthénie, l’acheminera vers un centre de dépistage de la tuberculose, le microscopiste examinera si la personne est atteinte de la tuberculose. Si l’examen de la tuberculose se révèle négatif, il dépistera le coronavirus. Si l’examen est encore négatif, d’autres examens seront menés pour une rechercher autre pathologie .
Dans le cas où le patient est positif à la covod-19, le malade sera transféré à l’hôpital de district pour une prise en charge . Il estime qu’en impliquant la communauté dans la prise en charge de la covid-19, « il n’y a pas de doute que toute l’étendue du territoire sera couverte ». Si cette nouvelle approche qui va être expérimentée par le Burundi montre des résultats positifs, a espéré Dr Joseph Nyandwi, elle sera partagée ailleurs. D’après lui, 400 agents de santé communautaire sont déjà formés sur la prévention de la pandémie du coronavirus.