Des analystes estiment que le Burundi régresse avec le spectre de la division ethnique. Pourtant, avec l’accession du parti Cndd-Fdd au pouvoir en 2005, l’espoir était né …
« Chaque fois que le pays est confronté à une crise, quelle que soit sa nature, elle se double d’une connotation ethnique », constate un défenseur des droits de l’homme.
Lors des affrontements entre la police et les militants du MSD du 8 mars, à travers les slogans des manifestants, des injures ont été lancés à la police : « Vous paierez cher le sang versé au maquis. » Au pays, tout le monde connaît tout le monde et l’on sait l’ethnie qui a été là.
En 2013, dans l’affaire Justin Nyakabeto, agent de la Banque Nationale de Développement Economique (BNDE). Lorsque la Commission Nationale Terre et autres Biens (CNTB) a récupéré la maison qu’il occupait depuis une vingtaine d’années, des jeunes venus de tous les coins de Bujumbura ont manifesté leur soutien. Cependant, du côté du pouvoir, ils ont été considérés comme des insurrectionnels tutsi qui ne comprennent pas que l’époque des villes mortes est révolue.
Au nord du pays et ailleurs. Les slogans que scandent les jeunes du parti au pouvoir comme Hongora izo njavyi ! (Tabassez ces trouble-fêtes !) ne garantissent pas la sécurité aux jeunes tutsi.
Selon Pr Nicodème Bugwabari, historien et sociologue, nombre d’analystes avaient cru voir l’avènement de la déconstruction des identités ethniques au profit des identités politiques, partisanes, mais ils n’ont plus cette illusion des débuts du pouvoir du Cndd-Fdd. « Ces identités ethniques sont à l’honneur dans certains organes, elles déterminent l’accès au travail dans plusieurs ministères où il y a des postes juteux. »
A l’origine, le problème de leadership
Selon Patrick Hajayandi, politologue, le Burundi se trouve confronté à un problème de leadership : « Que ce soit du côté du pouvoir ou de l’opposition, nul n’est en train de trouver des solutions aux vrais problèmes de l’heure. » Il constate que la plupart des Burundais sont inoccupés : « Dans une situation d’une extrême pauvreté, des gens sont facilement manipulables. » Et quand la politique reste la seule source de survie et d’enrichissement, observe M. Hajayandi, les entrepreneurs politiques créent une situation de tension.
De part l’histoire, analyse le politologue, les Burundais s’identifient davantage à leur ethnie. En sciences politiques, dit-il, la théorie du dilemme sécuritaire incite le groupe à se sécuriser. « Tel groupe ethnique s’arme et l’autre se réarme dans la recherche de l’équilibre et le cycle devient vicieux. »
En outre, Pr Bugwabari indique que quand la mémoire est mal maîtrisée, elle provoque ce qu’on appelle, en sociologie politique, « frustration relative». Le politologue renchérit en citant Marc Manirakiza dans Le passé qui ne passe pas : « Le passé nous hante. En temps de crise, des images nous reviennent. » Et de proposer une alternative : « Nous avons des potentialités notamment le Lac, les minerais, l’hydrographie, etc. pour occuper les gens. » Le Burundi, souligne-t-il, n’est pas dans une situation de non retour.
Hier,à New-York, l’Administration Obama, infiltré par le clan « Kikwete,Zuma,Peter » tout en voulant renouveler le mandat de la MONUSCO, voulait également s’opposer à la résolution modifiant l’appellation « génocide rwandais » en « génocide envers des tutsi ».Bravo aux diplomates Rwandais à l’ONU. Voici le récit du correspondant de RFI :
« Le renouvellement du mandat de la Monusco a donné lieu à une passe d’armes entre le Rwanda et les États-Unis. Plutôt que de parler du « génocide au Rwanda », Kigali a voulu ajouter « génocide contre les Tutsis ». Les échanges entre diplomates rwandais et américains ont été virulents, mais le Rwanda a finalement eu gain de cause ».
Lui au-moins connaît et défend ses intérêts,Bravo!!!!!
Muzovuga mucoke. Nkurunziza abwirizwa kwitoza ubwa 3, ubwa4…Iyo igihugu gitwarwa n’abakoze amaraso abo nabo bari mu Bahutu no mu Batutsi, barazi ko bavuye ku butegesti, impera ni mperuka ari imbere y’ubutungane. None rero ico bakora, ni ukumata ku butegetsi gushika ku munota wanyuma(ubutegetsi ni bouclier yabo). Ngiyo imvo ibuza intwaro ibereye mu Burundi. hatagira uwiyumvira ngo Nkurunziza amata Kubera ashaka guteza imbere Abaundi. Yibwira ati nkava ku butegetsi ni cachot impera n’imperuka.
Impossible pour un muzungu de vous comprendre ! Comme s’il y avait encore des Hutus et des Tutsis .. et d’ailleurs personne n’a jamais pu me définir ces deux termes, ces critères de catégorisation sociale, particulièrement en zone urbaine. Pour moi, les Barundi ont oublié leur Histoire.
Sans compter les enfants des mariages dits mixtes. Comment pourraient-ils entre dans une catégorie ? Et surtout, pourquoi entrer dans une catégorie ? Pourquoi ?
2. L’apartheid en Afrique du sud, fondé sur la couleur de la peau était évidemment inacceptable. Et pourquoi l’apartheid fondé sur la capacité de prédation, la richesse est-il acceptable ? Les Noirs d’Afrique du Sud sont aussi voire plus divisés qu’avant.
Et ici au Burundi, c’est pareil, la vraie division n’est pas ethnique, elle est sur la prospérité :
– tu as un peu : tu bouffes, tu participes, tu grappilles, tu essaie de truander, d’avoir plus, tu invoques tout et n’importe quoi pour bouffer plus
– tu n’as rien : les premiers tentent toutes les manipulations populistes et électorales et tu crèves!
Qui n’est pas démon dans ce pays? Nous sommes toutes et tous les mêmes: Tutsi sont criminels, les Hutu sont criminels. nous sommes tous responsables de ce que nous vivons aujourd’hui et de ce que nous allons vivre bientôt dans ce pays. Je lance un appel à la jeunesse burundais, un appel à la solidarité, un appel à éviter les erreurs de nos parents. Nous sommes la jeunesse du monde, la jeunesse africaine, la jeunesse burundaise, les dirigeants de demain. Fuyons les vampires qui sont nos politiciens, fuyons la division ethnique en apprenant comment distinguer sans diviser et comment unir sans confondre, car nous sommes tous/toutes du Burundi: que celui ou celle qui n’est pas burundais s’en aille. Ne soyons pas des satans comme nos pères surtout en matière ethnique. Que nous soyons Hutu, Tutsi, Twa, musulman, chrétien, animiste,.. fuyons les politiciens qui nous manipulent à leur gré et mettons-nous main dans la main pour ressusciter la vie de notre pays. Soyons intelligents et corrigeons les erreurs de nos parents. Nous sommes les maîtres de notre destin. Fuyons les politiciens, ce qui ne veut pas dire de fuir la politique, ni fuir notre devoir civil. Soyons des hommes et des femmes politiques, non pas des politiciens/politiciennes.
La résurgence de la question ethnique au Burundi est la conséquence du manque d’objectivité dans les analyses de situation de beaucoup de nos compatriotes. Certains HUTU comme certains TUTSI voient le mal chez les gens de l’autre ethnie seulement. Ils oublient qu’il y a des HUTU et des TUTSI cupides qui ont volé, tué et se cachent derrière l’ethnie pour rester impunis jusqu’à la fin du monde..
Uvuga ukuri nka so yakuvyaye
SVP, mwese mur’abarundi,iyumvire kazoza kabana banyu. Gusubiranamwo bisubiz’inyuma igihugu. Mwarabonye Mandela!!! Rab’imbere yaco murab’inyuma.
Un mandat n’est pas un mandat??? Le SNR, en mal d’arguments, pousse ses pions à se perdre en conjectures. Je viens de lire un titre déplacé sur le site présidentiel Nyabusorongo. Comme d’habitude, il tient mordicus à jouer l’avocat imbattable de Nkurunziza. Ah oui, il faut une bonne justification des millions de fbu que les gestionnaires de ce site soutirent de la documentation nationale. Tenez: un mandat de cohabitation, un mandat exceptionnel, un mandat problématique, telles sont les multiples dénominations que Nyabusorongo donne au 1er mandat de Pierre Nkurunziza. Pour le rédacteur, un tel mandat n’en était pas un pour « un président aussi populaire » que Pierre Nkurunziza, le plus redouté par l’opposition. Il faut donc lui « accorder une autre chance ». C’est clair, un mandat c’est un mandat, dès qu’il a été défini et ses contours bien précisés dans la constitution. N’en déplaise aux zélés rédacteurs de Nyabusorongo qui manifestement regrettent le temps perdu dans les comédies politiciennes par leur choyé candidat. Didace Kiganahe est parmi les négociateurs mais surtout bénéficiaires des Accords d’ARUSHA, mais depuis qu’il a tourné le dos à son ancien maître MINANI Jean et braqué ses yeux sur les assiettes de Pierre Nkurunziza, il roule dans la farine les apprentis sorciers du Cndd-Fdd par son juridisme hors du commun burundais. Tout comme son congénère Edouard Nduwimana.
Bien dit. Je suis moi-meme mort de rires en lisant leurs circonvolutions. On se croirait dans un cirque.
Et quelle arrogance! Sauf que …. nous veillons. Et nous les aurons, comme vendredi dernier!
Laureen & Nzoyihera,
Vous n’êtes pas obligé de vous entendre mais vous pouvez nous épargner vos insultes.
Quant ‘à Lauren personne ne te demande d’oublier le passé parce que premièrement cela n’est pas possible et de deux l’autre coté a aussi perdu les leurs atrocement et eux aussi ne vont pas surement pas oublier; personne ne devrait prendre le monopole des malheurs que le pays a connu jusqu’ici par qu’il ya eux les sans échecs mais il ya eu aussi la machette dans tous le pays et dans presque tous les villages, j’espère que tu ne l’as pas oublié.
Mais ce que j’apprécie chez toi et je suis du même avis, on doit tous regarder devant, doit -on léguer à nos enfants cela ou un Burundi meilleur? Pourquoi l’Israël ne saute pas maintenant sur les allemands pour se venger à ton avis?
Je vais même un peu plus loin en disant que si la réconciliation échoue dans ce pays, je souhaite qu’il y ait une justice pour tout ce qui est arrivé dans ce pays comme ca abahutu ntibazire abahutu bicanye et les tutsi de même; parce que la majorité de toutes les ethnies reste innocente.
Sur ce point, j’apprécie Rwasa qui a toujours eu une idée claire et objective sur les question ethniques et je condamne l’attitude du CNDD FDD qui apparemment n’hésitera pas a remuer ce volcan pour des fins électoralistes à défaut de vanter les réalisations zabo .Uravye les 10 années au pouvoir, ca ne sera pas par amour des hutus, mais seulement dans le but de récupérer les voies des hutus rapatriés, des FNL,UPRONA,FRODEBU ,UPD, et indécis .
J’espère me tromper mais si jamais bibaye, il y aura certes des morts d’un coté comme de l’autre ; qui aura gagné ? Y a-t-il une garantie que le Burundi mono ethnique serait un Burundi en paix ? Ntihoca haduka ubwonyene des querelles entre abarwanye, n’abatarwanye,intara,imiryango,ubuhanza,inzobe,uburebure,etc,
Ntiduhendane tant que le pays sera pauvre, sans de vrais leaders, les sources de divisions zizokwamaho naho ubwoko bumwe bwozimangana.
Ce don je suis sure les burundais ne suivront plus en masse comme des boutons les options diaboliques des politiciens ;Dieu a toujours ce pays dans ses mains
yooo;erega uburundibwabaye iki twibuke yemwe ko babi ari abashaka kwuzuza inda zabo aruko basheshe amaraso ubwo umutima ntutera iyo ubonye urenganya abandi kandi ukemeza ko musenga????????
Non! cela n’arrivera pas. Je déclare unilatéralement la paix et la réconciliation de façon permanente mugihugu c’amata n’ubuki. N’en déplaisent aux pécheurs en aux trouble. Peace, la Paix Amani, Amahoro, Shallom!
ntaba dd nshigikiye ariko umunyapolike nka nka Sinduhije eka nukugumura imisore gusa niyaba umukuru w’igihugu ni hatari. Our country is in dire need of mature and serious politrickitians at least.
@Ngabire Elyse /IWACU-Publié le 27-03-2014
«Des analystes estiment que le Burundi régresse avec le spectre de la division ethnique. Pourtant, avec l’accession du parti Cndd-Fdd au pouvoir en 2005, l’espoir était né …»
Il n’y a rien d’étonnant là-dedans au moment où aucun parti qu’il soit du pouvoir ou de l’opposition ne veut se pencher sur le fond du problème. Nukuza turagandagugwa, umwe wese kuri tour yiwe, ntakundi!…
abavuga nabo ngo CNDD-FDD ifise amacakubiri , ko muri contitution bavuga 60 pourcent Hutu, 40pourcent Tutsi , mwotubira mubashingamateka ba Uprona 17 harimwo abahutu bangahe ariko ibwirizawa shingiro rirubahirijwe kurivyo bice pour dire ko abatutsi bari mu nama nshingamateka bava muri DD
citoyen, woho ntuyivugije uyiciye umurya démocratie ntacikubwiye wewe !!!!
Seuls les idiots peuvent jouer sur la corde ethnique en 2014. Un debat plus interessant est en cours sur les autres sites. Voir notamment les publications d,Arib sur la debacle du CNDD-FDD apres les declarations de Nduwimana. La Presidence et son parti tirent “a balles reelles” sur Nduwimana.
Archi-faux! Comment un gouvernement ou un parti tirerait a balles reelles sur son membre alors qu’il peut lui montrer la porte? Nugusamaza comme ils font dans les dossiers terre, arusha..
Si l’opposition se laisse distraire au lieu d’influencer les sujets de campagne electorale, ca y est; mandat nieme du DD, puis nienme, et..le peuple aura des dirigeants qu’il merite comme toujours.
Il faudra alors arreter de « kugwangwara »
Je suis respectueusement en desaccord avec vous, Vuvuzela. La sortie prématurée de Nduwimana vient de doucher les espoirs de Nkurunziza. Je n,en dirai pas plus, pour l’instant.
pour le moment je félicite le journal iwacu pour cet publication et aussi tout les lecteur pour leur bon commentaire. De ma part j’invite tout le peuple de ne plus ethnise chaque situation comme si nous n’avons pas vue que les politiciens nous manipule pour la constitution il faut attendre que les plaie se cicatrise et la nous pourrons donne une constitution pour tout les Burundais et j’invite aussi les politicien de ne plus semé la haine ethnique entre les frères et soeur burundais pense a l’avenir de vos enfants et petits enfants merci
Mais beaucoup de gens disent qu’ils avaient espoir en CNDD FDD alors vous n’avez jamais apprecie aucune realization qu’il a faite. Vous avez toujours ete farouches, tres radicals au point meme d’interdir a la communaute internationale de donner de l’aide aux Burundais. pour vous le CNDD FDD ete incapable de rien kandi akuzuye katamurikwa mubona ingene bahinduye igihugu kivuye mu ntambara bakubaka beaucoup d’infrastrucures, les routes,les hopitals les ecoles qu’on ne peut meme pas compter. On a reduit le trajet pour les enfants qui se rendaient a l’ecole, les mamans qui allaient accouche avant a beaucoup de kilometres. maintenant au Burundi on parle librement ce qu’on veut jusqu’a meme insulter le president lui meme akihangana. Murabona kandi c’est un president adatinya gusangira nabanyagihugu ivyondo ndababwiye ukuri naho beshi bitwaza la corruption ngo irarenze muzohashira umumalayika asumvya ubumalayika Pierre nzoraba iyo muzomukura. abatwaye imbere mwarabonye ingene batwaye batumye twomoka bakagira amahonyabwoko iterambere ryoryo ryari umugani nimba mudahava muvuga bagaza ngo yaratejeje imbere igihugu. Nibaza ko ivyo Nkurunziza yakoze birenga 10 times ivyo Buyoya yakoze kandi muribuka genocide intellectuel Bagaza yagiriye abahutu avec T na I Histoire. Je ne suis pas en train de soutenir le 3e mandat de Nkurunziza mugabo ndiko mvuga ko mutigeze mumworohereza ariko ubu muriko muravuga ko mwari mufise espoir quel espoir ?
Mbe harya réellement le « U-I » a fonctionné? Quelle était l’intention de Bagaza? D’arrêter la scolarisation des Hutus ou pour quls genres de statistiques? Mutubarize basha atubwire amahinyu ahere. Quelle période? Quelles provinces?
anaclet ntagasoni kuvuga genocide intellectuel kuri Bagaza ukibagira Peter yakuye bourse muri kaminuza uzi nubukene buhanze abo yita ngoyagiye kurwanira? None ko yaraye afuse bourse ubu DD iriteguye kurihira urwaruka rwayo? Mama ngo leta irakenye, nivyo burya? hama arya mazu azimvye aguma aduga sororezo, gihosha, nahandi nayaband?
Reka kumuernganya ivyo yakoze arabizi sivyo watubwiye kuko ntiyari gusangira ivyondo nabanyagihugu yubaka za primaire atamugambi wokworohereza za kaminuza, kuvyara kubuntu naho ama taxe yadugijwe kubintu vyose wobihenda uwundi apana jewe
@Anaclet (« …muravuga ko mwari mufise espoir quel espoir?… »
1. Le sud-africain Dr Alex Boraine qui n’est autre que l’ancien vice- president de la Commission Verite et Reconciliation de l’Afrique du Sud vient de publier, ce 13 mars 2014, son livre « What’s gone wrong? On the brink of a failed state »/Qu’est-ce qui n’a pas marche? Sur le seuil de devenir un Etat defaillant.
« LA PRISE DU POUVOIR etait l’objectif/watchword and battle cry de l’ANC (African National Congress) quand il etait encore en exil, et ca reste meme aujourd’hui le but de la plupart de ses dirigeants. LE CONTROLE, L’INTOLERANCE ET LA CORRUPTION characterisent/are the hallmarks du parti au pouvoir, et c’est pourquoi l’Afrique du Sud a ete definie comme un Etat defaillant/which has brought South Africa to be defined as a failing state.
Dr Boraine ne se contente pas seulement de critiquer le Gouvernement/goes beyond strong criticism et offre des propositions, dont l’harmonisation/re-alignment des politiques pour prevenir le spectre d’un Etat defaillant. »
(Voir Gordon Institute of Business Science (University of Pretoria): « What’s gone wrong? On the brink of a failed State », http://www.gibs.co.za).
2. De son cote, le Gouvernement de l’Afrique du Sud est en train de CELEBRER AVEC FANFARE LES 20 ANNEES DE DEMOCRATIE (1994-2014).
Merci.
« PERE PARDONNE-LEUR, CAR ILS NE SAVENT PAS CE QU’ILS FONT » (Luc xxxiii-34).
Quand vous ( Anaclet) posez la question: « …muravuga ko mwari mufise espoir quel espoir? », ou bien reellement vous vous moquez de l’aspiration de tout le peuple burundais au developpement durable et inclusif , ou tout simplement vous le faites par sarcasm. Le « BEAU PAYS DE MWEZI GISABO » a ete trahi par son elite (surtout politique?) et se classe 146 e sur 148 pays (indice de competitivite mondiale 2013-2014).
(Voir World Economic Forum: « The global competitiveness report 2013-2014 », www3.weforum.org, 3 September 2013).
1. Dans une video de CNBC Africa (sur youtube.com), l’economiste sud-africain Raymond Parsons (Professor at the Potchefstroom Business School, Deputy Chief Executive Officer of Business Unity South Africa-Busa, auteur du livre « Zumanomics » s’indigne quand l’Afrique du Sud (No 53) perd sa premiere position a l’Ile Maurice (No 45) (parmi les pays de l’Afrique noire).
(Voir CNBC Africa: « Mauritius tops WEF’s most competitive economy in Sub-Saharan Africa », 3 October 2013, http://www.youtube.com).
2. Dans un Burundi classe 146 e sur 148 pays (pour ne parler que du seul rapport de WEF), seule une culture de la mediocrite peut pousser qui que ce soit de « SE REPOSER SUR SES LAURIERS ».
(Voir Interview: SA « mired in mediocrity » – FNB’s Sizwe Nxedlana, http://www.biznews.com).
SA = South Africa; FNB = First National Bank.
3. Le peuple burundais a donc le droit souverain de demander des comptes aux dirigeants, et de VOIR DES RESULTATS CONCRETS, surtout que Pascal Nyabenda, president du parti au pouvoir a lui-meme donne le coup d’envoi au mois de janvier de cette annee: « NOUS ALLONS PARLER PEU ET TROP TRAVAILLER ».
Merci.
Première chose:
Dans le gvmt CNDD FF il n’est pas question d’ethnie. Dois-je vous rappeler tous les Tutsi qui font parti de ce gouvernement? Votre cher Nduwimana, Sendazirasa, et d’autres que je ne dois pas citer? Pouvez-vous me rappeler combien de Hutu il y a avait dans les gouvernements de Micombero, Bagaza, Buyoya? Un, deux? Alors ne parlez pas de division ethnique dans le gouvernement parce que les autres n’ont pas fait mieux avant.
Deux : les jeunes qui sont venus manifester lors de l’affaire Nyakabeto ne sont que des nostalgiques de l’époque des Sans Echecs…Je suis désolé mais que voulez-vous. Si en 72 et d’autres dates que je ne cite pas les Hutu ont été chassés par les Tutsi de leurs maisons, de leurs terres ,que voulez-vous? Il faut rendre à César ce qui à César sinon c’est tout simplement du vol et le vol est puni par la loi.
Trois : C’est normal que les Tutsi se battent pour que les accords d’Arusha restent en vigueur. Que voulez-vous? Au moment de ces négociations, les Hutu se sont faits bernés comme des moutons. Comment voulez-vous qu’à l’époque, sur une population de 100% où les Tutsi étaient de 85% , les Tutsi de 14% et le Twa de 1%…..Comment expliquez-vous qu’on a donné aux Tutsi le droit d’être représentés dans les institutions à 40% ????????????? Quelle générosité! C’est trop! On a été trop généreux. Dans ce cas là je comprends pourquoi certains tiennent tant à leurs accords d’Arusha, on leur a donné ce qu’ils ne méritaient pas. Mais bon…ce qui est fait est fait! Contentons nous maintenant de vivre ensemble ,de respecter son voisin et d’avoir une bonne entente entre nous….
Mbega nyakubahwa abatutsi wabahako kwitongo rya papa wawe umbonera!!!
Gatunange Callixte : la vérité est toujours difficile à entendre. Mais tôt ou tard il faudra l’accepter!
@ Laureen
Pour toi donc la dichotomie Hutu-Tutsi doit s’éterniser? Tu sembles te contredire dans la mesure où tu montres que c’est cela ta pensée et en même temps tu ne veux pas des accords d’Arusha sur le thème? Mais donc, si cette dichotomie doit être éternellement ravivée (ce qui n’est pas mon idée), sur quelle balance proposes-tu les équilibres salvateurs (tout en t’informant qu’on ne dispose d’aucune statistique étnique officielle, ni pendant, ni aprés la colonisation) ?
@ Mugunza : Pourquoi ne pas supprimer ces accords????? Et engager les gens selon leurs compétences et non selon leurs ethnies?
Je suis d’accord!
Je suis tutsi, et à Arusha, tu n’étais pas «85%…», tu étais faible et j’étais fort de «30 ans au pouvoir» politiquement et économiquement parlant. Je voulais manger dans la paix ce que j’ai acquis pendant mes 30 ans au pouvoir, et tu faisais beaucoup de bruits avec les «chants de guerre», alors j’ai accepté, moi◄, tutsi, de partager. Bon maintenant, c’est toi qui veut déterminer la suite du programme ? On avait négocié non ! Ok, je vois, tu penses que j’ai perdu quelques militaires, quelques postes et le micro de la présidence ? Tu penses qu’en 8 ans tu peux renverser ce que j’ai acquis en 30 ans. OK, mon ami, tu es intelligent si ce n’est pas etre stupide.
@Mutu : Arrête de parle le chinois et parle le français pour que tout le monde puisse te comprendre!
@Mutu
Dans une discussion sur le theme: « La vie nous reserve parfois bien des surprises » (lance sur le reseau social Facebook, le 6 mars 2010), l’une des reponses est: « Les defaites de la vie conduisent aux plus grandes victoires ».
Merci.
Je suis désolée mais il n`y a rien de nouveau dans tout ce que tu viens de dire. Je ne vois que trois mots dans ton texte: Hutu, Tutsi, Twa. Après tu dis;« ce qui est fait est fait! Contentons nous maintenant de vivre ensemble…« ! Hypocrite!
Apprends à t’aimer et aime ton pays.
@AMOUR : tu as ton opinion j’ai la mienne d’accord? Moi, hypocrite? On connait les spécialistes en cette matière. Aaah et puis, tu as vu le mot TWA dans mon texte? Où? J’ose dire ce que je pense. Dire que les Hutu ont été bernés sur les accords d’Arusha, dire que les jeunes dont j’ai parlé sont des nostalgiques des sans échecs, dire qu’il y a des Tutsi dans le gouvernement …JE NE FAIS QUE DIRE LA VERITE (MA VERITE). Et cela ne veut en aucun cas dire que je vais aller tuer mon voisin pcq il est Tutsi…okay? On peut tout à fait vivre en harmonie. N’est-ce pas? J’ai des Tutsi dans ma famille et ne t’inquiète pas je ne leur saute pas dessus…on s’adore même! Mais cela ne m’empêche pas de dire ce que je pense.
Mon cher ami « Hutu » Laureen, je crois qu’il faut oublier le passe pour construire l’avenir. Je crois que tu racontes n’importe quoi. On est en 2014, le monde a change et aussi la maniere de pensee n’est plus comme avant. Pour te dire qu’il faut changer tes idees mediocres et anciennes. Quelle est la definition d’un Hutu? Quelle est la definition d’un tutsi? Bien que vous continuez a tuer vos freres et soeurs, n’oubliez pas que fin de fin, vous mourirez…. et je te conseille de n’est plus tuer ou faire du mal a quelqu’un. Si on essaie d’oublier, qui nous sommes ,et construire notre pays, tout le monde sera content. Mais ,on ne peut pas conseiller un idiot qui pense comme toi en 2014.
@ Nzoyihera : Idiot toi-même!!! PARDONNER NE VEUT PAS DIRE OUBLIER! Retiens cette phrase.
Laureen & Nzoyihera,
Vous n’etes obligé de vous entendre mais vous pouvez nous epargné cvos insultes.
Quant’à Lauren personne ne te demande d’oublier le passé parce que premeirement cela n’est pas possible et de deux l’autre coté a perdu les leurs attrossement et eux aussi ne vont pas oublier;prend pas le monopole des malheurs que le pays a connu jusqu’ici par qu’il ya eux les sans echecs mais il ya eu aussi la machette dans tous le pays et dans tous les villages,j’espere que tu ne l’as pas oublié.
Mais ce que j’apprecie chez toi et je suis du meme avis,on doit tous regarder devant,doit -on legeur à nos enfants cela ou un burundi meilleur?Pour quoi les juifs ne sautent aps maiantenant sur les allemands pour se venger à ton avis?
Je vais meme un peu plus loin je souhaite qu’il y aura une justice pour tout ce qui est arrivé dans ce pays comme ca abahutu ntibazire abahutu bicanye et les tutsi de meme;parce que la majorité
Selon toi un idiot est celui qui parle des mefaits des tutsi bref la verité mais le plus intelligent est celui qui monte les assauts contre la police a la permanence du MSD C’est maintenant que tu demande les definitons?adresse toi a ceux qui ont negocié a arusha
Ndi Umuhutu mais il parait ko udatahura ivyo bashatse kuvuga wangu; ayo ma identités ethniques bariko bakoresha n’uko ingorane yose ivyutse baca bavuga bati ni abatutsi bariko barabipanga; haba ibindi aba jeunes b’abatutsi ngo ni abahutu ngo bazishura ivyo bakoze bari mw’ishamba! Rero intwaro imaze gushiramwo contribution mu gucanishamwo abanyagihugu kaba kabaye. CNDD FDD hamwe itohagarika gushira urwanko mu banyagihugu hanyuma hakagira umuntu agira ingorane na gatoyi ngaho mu Burundi hazongera haseseke amaraso kandi bivuye kugushaka gutora umuti w’ingorane biteye bonyene mu gucanishamwo abarundi! Umwizero wari watanguye kugaruka mugabo ubu ndiko ndagira ubwoba kabisa!
NZOBA NDORA!!
mugenzi uvug ivy utazi abasoma ivy awe bakubabarire ntuz icuvuga, nayo abatutsi ntubazi,si oui ubazi ubazi igice canke naho n ivyo wibwira.
le burundi n iyabahutu,iyabatutsi , abatwa n abaganwa eka n abandi basavy ubwenegihugu.
ceux qui ont ete a harusha n etaient pas idiots gusumba abogira negociation en faveur des 85 % des hutus et en defaveur des 10% des tutsi. ivyama cotas sivyo vyari bikwiye kuko twarabonye ko ataho bizokwigera bidushikana usivye ko hamwe twofatira kuvya harusha,hari icizere ko hoba akarusho abarundi bakaronka amahoro,ayoma parametres ufise dans ta petite tete nivyo abahutu bose baje harusha bari bafise mugabo ntiwibagire ko en 72, les hutu etaient plus de 70% mugisoda mugabo babaye maitriser, mu rwanda 90% des hutus et 100% dans l armee birukanywe nk imihimbiri n inkotanyi 10% de la population,
singomvye kuvyura akaboze ariko wosubira ukiyumvira avant y ukuvuga bigaragara ko ufis ivyiyumviro d un extremiste.que Dieu te benisse.
La campagne electorale a commence avec comme themes: terres et autres bien et Arusha (partage de pouvoir hutu-tutsi).
Le DD se croit malin en forcant le debat sur ces themes, en se presentant comme le gardien et defenseur des interets des Hutus, pour cacher son incompetence dans la gestion des affaires de l’etat.
Mais il ne doit pas oublier que les Burundais ne sont plus ces moutons de jadis, qui suivaient sans broncher leurs bourreaux jusqu’a l’abattoir. Il n’a qu’a voir comment ses militants ont pu tenir tete a l’armee pendant plus de 10 ans, sans doute avec la complicite de la population que le DD tente de leurrer comme sous les anciens regimes. Ces derniers n’avaient rien menage pour discrediter ses opposants. La suite est connue.
A l’opposition de demontrer a cette meme population, qu’elle est une alternative credible. Ca sera possible si et seulement si, le ventre ne remplace pas le cerveau. Ce qui risque d’arriver car le pouvoir a les moyens de multiplier par 100, le nombre de Concilie, Bonaventure et Gaston, pour ne citer que ceux-la..c’est frais.
@VUVUZELA,
Felicitations, pour votre analyse tres bien faite…!!! Je n’ajoute rien a ce que vous avez ecrivez..! C’est la pure verite….!!!
Voilà un constat lucide et pertinent de ce qui se passe aujourd’hui. Les DD savent bien que la carte « terre et autres biens » est bien gagnante et veulent en faire le thème principal de campagne – je n’essaie pas ici de minimiser l’importance tant matérielle que symbolique de cette question à laquelle il faudra apporter des solutions – au moment où l’opposition n’a qu’un seul programme: accéder au pouvoir.
Qu’ils y ait des esprits malveillants animés par la haine de l’autre, c’est une réalité aussi bien du còté hutu que du còté tutsi, mais de là dire que la ligne de conflit est redenue ethnique, j’en doute fort.
Comme l’a dit Jerry Rawlings, il faut faire en sorte que même si le diable lui-même venait à gouverner (le Burundi), certaines procédures et cartaines pratiques l’empêcheraient de faire ce qu’il veut.
Il parle là de la culture démocratique qui ne se résume pas à un petit geste répété tous les cinq ans, des institutions qui foncyionnent dans le strict respect de la séparation des pouvoirs et une administration débarrassée de népotisme et corruption, où le mérite est le seul critère d’embauche et de promotion.
A ce moment-là, même Micombero ne pourra nous inquiéter!
La solution catastrophale et criminelle Belgo-Parmehutu de 1959 qu’ils appelèrent ironiquement révolution sociale fût un dangereux paramètre dans la cohabitation sociale au Burundi.
Un manque de leadership et une incapacité de bonne gouvernance produira toujours des monstres.
Les frustrations de nombreux Hutus depuis 1972 et un manque d’apport de solutions stratégiques de nos dirigeants a facilement galvanisé de nombreux Hutus derrière un slogan simpliste mais dangereux pour la campagne de 1993.
L’incapacité politique notoire des dirigeants de l’époque menant à l’année 1993 a encouragé sans pouvoir le comprendre et a sérieusementt catalysé la crise menant aux tueries qui ont été initiées depuis 1993!
Le CNDD-FDD voulant gommer sur terrain électoral les partis anciennement populistes, semble fredonner sous cape de vieilles rengaines du Palipehutu pur sang mais jouerait dans ce cas avec des idées tueuses et dangereuses…où va-t-on maintenant?
Encore que les dirigeants actuels semblent en même temps vouloir empêcher le même Palipehutu d’avoir droit au soleil sous les tropiques!
En plus que nos dirigeants semblent nullement vouloir qu’on mette à jour la vérité sur les différentes crises meurtrières qui se sont passées depuis l’indépendance? Ambigu! Ni l’histoire réelle sur la monarchie burundaise! Ambigu!
Nous sommes tous des rescapés mais si la situation garde sa tendance, le feu qui couve risque d’enflammer la chaume et nul ne peut prévoir dans quelles directions le vent conduira l’incendie! Et quiconque croit avoir les moyens de contrôler ce genre d’incendie se trompe éperdument.
Conclusion: que nul ne joue encore avec ce type de politique et à bon entendeur, salut!
Ndarusasanze,
si la tendance se maintient la guerre est inévitable hazosigara umwe nikimanyu toutes les ethnies confondues. Ntavyo nipfuza ariko la vérité est là
Une description très exacte. Manque de LEADERSHIP et facilité de MANIPULATION sont effectivement 2 des grands maux qui nous guettent en effet. Et quand au début, il dit : « Chaque fois que le pays est confronté à une crise, quelle que soit sa nature, elle se double d’une connotation ethnique », c’est TRES EXACT, hélas !
Il faudrait maintenant que d’urgence que ces mêmes analystes (et/ou d’autres d’ailleurs et le pouvoir aussi) réfléchissent sur des SOLUTIONS et les mécanismes pour contrer ce grave danger qui guette notre pays, cette bombe à retardement ! Avant qu’il ne soit trop tard !
Sieur Bugwabari, tu as bon fait d aborder un sujet de l’heure et interessant sauf k la facon dont tu l as analyse est egalement discutable!!! Ex la ou tu dit k les DDs qui etaient au maquis etaient exclusive,ent hutu:archifaux. J’y etais et peux te donner plus de cinquante tutsi voir tutsikazi (voir Caritas de Bururi mm) qui etaient ossi. Quant au manque d’emploi, c’est exacerbe par la michinisation et electronic-ation et ceci non selema au Burundi et mm ayer (USA, France, …). Un ordinateur plus son utilisateur equivalent a au moins 10 hommes/femmes. Une grue pour decharger et charger bateaux et camions remplacent combien d’hommes!! Une et une seule carte ATM-card a la banque replace combien d’employer !! Doncolitologue et ou sociologue que tu es, faut pousser loin. Quant a l ethnisation des conflits, ceci reste dans les coeurs d’une minorite, a ne pas condamner bien sur, car ceci se trouve dans leur genes, depuis leur origine Somali, Ethiopie, Erytree et Djibouti. Mm leurs freres et seours qui sont restes derriere s’entredechirent, cas d’Ethiopie-Erytree tous tutsi m …!!! DD a fait son mieux a surmontet l ethnisme car comprennant dans son ceint toutes les ethnies et mm ceux qu il embauche, c est 100 distinction cas de Chanel Nsabimbona, Le ministre Edouard, … C’est le seul part en qui place confiance
@Rwabuzimanzi
Qu’est-ce que vous écrivez, Mr/Mme Rwabuzimanzi..? Essayez au moins de communiquer en kirundi car avec votre français approximatif et des abréviations des mots que personne d’autre que vous ne comprend, vous êtes loin de faire passer votre message..!
Concernant l’article en objet, malheureusement ce que disent Prof BUGWABARI ainsi que cet analyste politique, Mr HAJAYANDI n’est qu’une pure réalité..!
Par exemple, le procès truqué des jeunes MSD n’est qu’un acte du pouvoir pour terroriser une partie de la population…! Les menaces qui pèsent sur les accords d’Arusha déjà d’ailleurs largement violés par le parti au pouvoir montrent à quel point le parti au pouvoir veut exclure les Tutsis. C’est un secret de polichinelle de dire par exemple que la police est dominée a plus de 80% par les Hutus, que les sociétés paraétatiques juteuses sont données aux seuls militants DD, peu importe leur niveau de compétence et d’expérience..!
Non, malheureusement pour nous, ce qui est écrit dans cet article n’est qu’une pure réalité…! Pour moi les démons de notre passé qui ne passe pas sont entrain de nous rattraper et les dirigeants actuels, incompétents et corrompus ne sont pas là pour apaiser la situation, au contraire…!
Les négociateurs d’ARUSHA auraient pu negocié cet accord en allant jusqu’au bout de la logique du partage du pouvoir entre Hutu et Tutsi,en suggérant par exemple,une alternance au sommet de l’Etat entre ces deux principaux groupes ethniques(comme pendant la transition),et cela,par la voie des urnes,pour ne pas entraver cet esprit démocratique en vogue depuis les années 1990.Reconnaissons tout de même,que cet accord a permis une certaine stabilité du pays.Quant aux internautes qui conteste la politique des terres du FPR au pouvoir à Kigali,depuis 1994,ils ne sont pas du tout honnête.Ce problème a été resolu à 95% correctement.
Il faut vraiment être munyamulenge pour tenir ces propos! Par quel mode électoral pourra-t-on s’assurer de l’alternance ethnique à la tête de l’exécutif? La même ethnie pour tous les candidats alternativement tous les cinq ans? Nomination pure et simple? Ou bien faudra-t-il faire comme à Kigali, puisque le Rwanda semble pour vous être un modèle de démocratie? Autant s’inspirer de Pyongyang alors 🙂
Je suis tout à fait d’accord avec celui qui dit que la marionnette n’est ami de personne, sauf de son ventre. Quand je regarde Edouard Nduwimana applaudir et encourager le défilé paramilitaire des Imbonerakure exclusivement Hutu, ou encore remercier les policiers qui venaient de faucher presqu’une dizaine de fidèles de Zebiya dans la commune natale du ministre, toute considération ethniste en politique quitte ma tête.
La réalité est que les Fdd ont été hypocrites dés leur arrivée au pouvoir. Le discours du maquis a brusquement changé pour flatter les oreilles de la communauté internationale et appâter quelques tutsi ventriotes. Nkurunziza a pour objectif de diviser davantage les tutsi en exploitant les vieux clivages Muramvya-Bururi au sein de cette même ethnie. Certaines nomminations par décret peuvent corroborer ma thèse. Mais que personne ne se leurre, les vieux démons ne sont pas morts. Ils sont en état de dormance. Quand on lit les écrits de Nyabusorongo et ajouter les slogans des imbonerakure, on sent l’odeur d’une fumée montante. Quant aux gens comme Nduwimana Edouard qui se croient être privilégiés dans le parti des Hutu, les marionnettes ont tjrs existé. Un rwandais nous informait que le chef des tristement célèbres miliciens INTERAHAMWE était un tutsi. Son nom était KAJUGA Robert, dans les bonnes grâces du régime Havyarimana. Faut-il en conclure qu’il avait les mains libres pour cautionner l’extermination de ses parentés? Allez-y comprendre. Une marionnette est un outil dangereux, même pour sa famille: NSUMIRINDA, NDAYAMUTAYE, MPEMAZUZUYE (pour reprendre l’ancienne phraséologie de l’UPRONA monopartite), n’a ni ethnie, ni région, ni ami. Il est l’ami de son ventre, c’est tout.
Votre liste des médias divisionnistes est bien loin d’être exhaustive cher Uwarugwanye. N’êtes-vous jamais par hazard tombé sur « tutsi.org » ou les ecrits d’un certain Bwejeri et co.?
Doit-on pour autant crier à la conspiration de la part des tutsis?
nivyo harbuze ubutwari mu ndongozi! mugabo nkivyo ubivuze utari umuhutu baca bavuga ngo nukubanka!
Hongora izo njavyi, gupingura ibipinga, zirye zose n’iziri mu magi, shirira, inivo n’ugutwi,twarabahiyuye, temba mporona,ibinywamaraso….. Les politiciens ne tarissent pas en invention.
Ceux qui se disent « civilisés » distinguent abanyagihugu d’abene gihugu. Tout çà malgré la rhétorique accompagnant leurs élucubrations, beaucoup sont ceux de nos politiciens qui savent qu’ils sont entrain de participer d’une sorte de polarisation d’affects qui par la suite se termine en troubles et violences ethniques. Les mêmes causes produisent les mêmes effets.
Beaucoup de Burundais ont une lumière suffisante, actuellement, il existe très très peu de gens qui se laisseront faire pour une cause ethnique indéfendable, ça on le sait bien, et les marionnettes se feront emprisonner/tuer inutilement. OUI, la guerre a servi à beaucoup de biens, les 50/50 dans la Police et FDN on stabilisé le pays. OUI le Cndd-Fdd a intégré dans une certaine mesure le partge, -NDUWIMANA est plus fort que beaucoup de hutu du Cndd-Fdd et les exemples sont nombreux en nombre et en intérêts-. Cela est une avancée incontestable. Même si on reste dans le général : les choses ne sont plus comme avant. A ce jour, Beaucoup de démobilisés et les autres hutus Cndd-Fdd et même certains qui y sont restés savent bien qu’ils n’ont fait qu’accompagner certains de leurs leaders aux appétits égoïstes. Beaucoup de tutsis savent que le pouvoir à Bururi ne signifie pas le salut de tous les tutsis. Personne ne peut plus offrir un sacrifice pour les intérêts de certains, mais curieusement, personne ne voudrait voir les faucons de camps inquiétés par l’autre camp, parce que cela signifierait pour lui une déstabilisation de l’équilibre chèrement acquis.
Nous sommes totalement d’accord , il te faudrait inviter les politiciens pour les faire comprendre la situation et proposer aussi des solutions adequates
Tu as parfaitement raison mon frère, le Burundi manque très malheureusement un leadership
sinon on ne serait pas là où on est maintenant.
On avait nourri de l’espoir avec le CNDD, Mais c’est le déchantement et la désolation
ca toujours été un raccourci pour les autorités ou opposants pour se maintenir et accéder au pouvoir facilement à défaut de vanter les réalisations ou de proposer des projets de sociétés intéressants. Mais cela ne sera indéfiniment le cas car petit à petit les burundais commencent à connaitre les vrais bénéficiaires de cette stratégie.
A titre d’exemple, Gaston et compagnie ne serait pas entrain de faire emprisonner les tutsi upronistes avec l’appui du miniter pour casser le parti.
Le pouvoir ne serait pas à la traque des FNL,Frodebu,Frodebu Nyakuri et autres opposants hutus.
Aucun pouvoir ne servira son ethnie mais plutôt il ya toujours un clique ou un petit groupe pas forcement de la même ethnie pour en en profiter.
Les frustrations des tutsi burundais est visible par tout observateur neutre de la situation politique actuelle burundaise. Le matraquage des jeunes tutsi de Ngagara après l’expulsion de Mr.Nyakabeto, ainsi que les jeunes militants du MSD, arrêtés lors de dernières arrestation et emprisonnés à vie, sont les signes révélateurs. Le CNDD-FDD devriez envoyer une équipe de ses députés, pour apprendre du Président Kagamé, la gestion des problèmes fonciers après le retour des refugiés tutsi en 1994,soit 34 ans d’exil.
Il n’y a jamais eu d’expulsion des hutus des terres, plutôt, un partage ou une attribution des nouvelles terres dans une partie des réserves naturels(forets et parcs nationaux).
Un conseil gratuit : la frustration continue et harcèlement conduira inévitablement à la radicalisation, une haine ethnique accrue, pouvant aboutir à la longue aux évènements de triste mémoire de 1972,1993 etc…
Là où tu cites Kagamé, tu trompes parce moi qui écris, suis victime. Les rapatriés de ceux de 1959 ont tout pris, qu’est-ce qu’on appelle KUBOHOZA ? Ma demie-soeur et ma cousine ont failli se faire tuer en réclamant en 98, Dieu merci des voisins les ont sauvées. Nos trois parcelles ont été prises : deux de 50 x 300 m, et une parcelle dans la cité -petit centre commercial-. Actuellement on propose à mon Père un petit lopin de terre de 100 x 50 m sinon -les sages le lui disent- ces hommes de 59 vont te faire disparaître. Il a acquis la nationalité rwandaise, son épouse l’est de sang et de naissance tout cela aurait pu jouer, mais pas du tout, ils ont tout pris. Il attend encore les miettes qu’on lui donnera ailleurs.
Ibyo uvuga birashoboka ariko ni cas iri isolé kuko uwayitwaye si leta yamutumye ni ubujura nk’ubundi, kubohoza byabayeho ariko muli za 2000 abantu bose babakuye mu mazu atari ayabo bayasubiza ba nyirayo ari naco catumye abantu benshi bakanguka bagatangira kwiyubakira abandi badashoboye ku resista basubira mu mahanga. Leta yahise ishiraho gahunda yitwa TTP (Tente Temporary Permanent)aha Kigali Ville muli yafashaga abadafite ama parcelle, bakaguha Ikibanza Tente yo guturamo ubundi ukazubaka ahandi naho bagafata abaturage bakagabana cyane cyane mu duce two muli EST naho iyo buri muntu asubira iwabo kwishuza amasambu hari kuvuka akavuyo, Wowe ni ibyago wagize ni nkuko hari abatutsi batwawe amasambu n’abasilikare cg abayobozi bakagenda bayaburana bakayasubizwa. Vuba aha nko muli za 2008 ikibazo nkicyo cyaravutse mu MUTARA, abasirikare bakuru bari bafite ibikingi binini ntacyo babikoresha kandi abaturage nta masambu bafite, Abayobozi bo hasi bananirwa kugikemura PREZIDA afata iya mbere aragenda kuli terrain wenyene atanga umurongo ngenderwaho bakata amasambu baha abaturage.
Sauf que tu oublie que les Hutus au Rwanda ne se sont pas attribués des terres des Tutsi. Le contraire s’est passé au Burundi. Ce pouvoir n’est pas ethniste. Il écrase tout le monde Hutu et Tutsi. C’est ensemble qu’il faut le déboulonner, et les reflexes identititaires ethnques disparaitront?
Reka kwitiranya Urwanda n’Uburundi Munyamulenge. Et non plus n’attise pas le feu parce que quand la guerre eclate, souvent, elle n’epargne personne. Tous, de près ou de loin, subissent les conséquences. Je te jure, hagasubira gutera intambara i Burundi, ce sera la pure des crises qui se sont succedées. Ahubwo, dusabe abanyepolitique, bagire ivyo bashaka vyose ariko bahe amahoro abarundi. Gira amahoro!!!!
Mon oeil il n’ya rien a apprendre chez votre premier dictateur au niveau mondial. Mais son jour viendra. Quant a ceux qui veulent le pouvoir qu’on attende les elections 2015 comme la population va vous elire selon votre programme. S’ils ne vous elisent pas, laisse la democratie prendre le dessus. Qu’on le vueille ou pas que ca soit 2050, cette constitution devra changee. Nous ne pouvons etre mines par 14% de la population.Ou iront les jeunes hutus pour travailler ? Ca c’est une realite. Quant a l’accord d’arusha certains l’utlisent comme une vache a lait,Ca doit cesser.
Sincèrement 14% de la population (TUTSI tu veux dire) sont la source de tous les misères et chômages et pauvreté de la population?
Les jeunes hutus sont réellement les plus défavorisés actuellement en matière d’emploi?
Si t’es pas atteint d’une cécité aigue vis –tu réellement sur le sol burundais pour constater tout cela ?
Sha vyababuriye muraronderera ahandi vyapfiriye kuko abahishije ibintu mw’isoko, ce qui subissent sans cesse les conséquences des détournements des fonds de l’état par la hausse des prix et impôts,abadatunganirizwa kuko batazwi canke batapfumbatishije les administratifs ou responsable du parti barazi la source de tous leurs maux wewe nawe wibereye mumahanga niwivugire iryo wishakiye.
Avant la tentative d’amendement de la constitution du 18 mars 2005, des partis de l’opposition et des associations de la société civile ont fait croire qu’ils défendaient le bien commun, les droits de l’homme, l’Accord d’Arusha. Mais à y voir de près, ils défendaient leurs intérêts sectaires ou ethniques. Maintenant que le projet d’amendement n’a pas été adopté à l’Assemblée Nationale, tout citoyen peut donner sa contribution et relever quelques contradictions. « Un pays qui ne respecte pas les droits de l’homme n’a pas de constitution ». Les droits de l’homme sont fondés entre autre sur l’égalité des citoyens. Au Burundi, un citoyen vaut quatre, voire six fois son compatriote selon qu’ils sont d’ethnies différentes. Cela est inscrit noir et blanc dans la constitution du Burundi du 18 mars 2005 relevant d’Arusha (cf. les articles 129;146;180,1;257). Un des grands principes sociaux fait défaut même si les articles 13 et 16 réaffirment l’égalité des Barundi.
J’interpelle alors les défenseurs des droits des « privilégiés » d’en débattre sans parti-pris. Les Barundi ont besoin que leurs droits soient défendus, respectés et non leurs privilèges.
Dans un pays ou la population est à majorité analphabète ou peu instruite, il est difficile d,espérer l’égalité des citoyens tel que consigné dans la Constitution, aussi longtemps que l’égalité des chances n’est pas guarantie surtout dans la gestion de la chose publique.
Nos élections se basent plus surtout sur des émotions que sur des projets de société.
C,est pour cela que l’alternance au pouvoir pour differentes ethnies(TOUTE PROPORTION GARDEE) devrait etre consignée explicitement dans la Constitution pour lever toute équivoque et éviter des vanités non liées aux réalisations mais plutot aux appartenances sociales ou ethniques.
Du reste , l’encadrement de la jeunesse par la création d;emploi est l’unique voie de sortie de la crise sociale dans laquelle notre société est plongée.
tugire amahoro yemwe! je pense que les problemes persisteront au burundi tant que les fonctions politiques sont les affaires les plus juteuses pour s’enrichir. Je crois que l’une des solutions a notre crise serait comme certains l’ont dit de reduire les privileges accordes aux dignitaires pour encourager l’enrichissement par le business et decourager les chicaneries des politiciens. Quant a la question de la CNTB dont le CNDD a fait son cheval de bataille, le vrai problem est plutot celui d’en cadrer les agriculteurs afin d’en tirer le maximum . Quant a la Consideration de l’ethnie par le pouvoir actuel, Je pars d’une simple analyse. En comparant les traitements subi par Kadege et Ceux qu’a subi Le president Ndayizeye par les SNR, j’en conclus que les considerations ethniques restent d’une facon ou d’une autre