Selon les témoins, le corps de Célestin Nkengurutse, journaliste à la Radio Culture a été retrouvé à son domicile ce samedi 8 mai au quartier Gisyo de la zone de Kanyosha, en commune de Muha. D’après les voisins, visiblement, il s’est suicidé.
Il a même laissé un petit mot à son épouse lui « demandant pardon et de bien élever leurs enfants. » Dans son message d’adieu, il dit qu’il s’est « retrouvé obligé de mettre un terme à son existence sur terre suite aux conditions de vie devenues intenables. »
Dans ses adieux à sa femme, mère de trois enfants, Célestin Nkengurutse, journaliste à la Radio Culture, a indiqué qu’il garde espoir qu’ils vont « se retrouver au paradis. »
C’est cette femme qui l’a trouvé après avoir demandé aux voisins de forcer la porte de derrière. Le journaliste était suspendu à une corde. « Les mauvaises odeurs laissent penser que le suicide remonte à deux jours au moins », a fait savoir une autorité locale.
Les voisins racontent que depuis mercredi de la semaine dernière, personne n’avait aperçu le journaliste. Un OPJ et les administratifs à la base se sont rendu sur les lieux pour s’enquérir de la situation et pour des enquêtes.
D’autres sources indiquent qu’il avait « des soucis pour payer le loyer » et avait demandé à son épouse et à ses enfants d’aller à l’intérieur du pays sur sa colline natale.
Sur son compte Twitter, la Radio Culture indique qu’elle a appris avec tristesse la mort inopinée de son employé survenue à son domicile. «La Radio regrette cette mort dont les circonstances ne sont pas encore élucidées et présente ses condoléances les plus émues à la famille ».
On ne doit pas se suicider à cause des problèmes financiers sinon il resterait peu de gens dans le pays!!
Vous me rappelez une époque où on avait un gouverneur qui est intervenu à notre école où des élèves ne supportaient pas que certains de leurs camarades ne reviennent pas faire leurs études.
Je n’ai jamais oublié quelques uns des termes utilisés lors de son discours: « les perturbateurs, les pêcheurs en eaux troubles, n’ont pas de place ici ».