Mardi 16 juillet 2024

Société

Burundi/Médias : le leadership féminin est encore très faible

15/03/2021 Commentaires fermés sur Burundi/Médias : le leadership féminin est encore très faible
Burundi/Médias : le leadership féminin est encore très faible
Des femmes journalistes discutant sur le leadership féminin dans les médias

9% est le taux de représentativité des femmes dans les médias dans les postes de prise de décision, en 2019. Il y a trois ans, ce taux était de 6%. Un constat fait ce vendredi 12 mars par l’Association des femmes journalistes dans le cadre de la célébration de la journée internationale des droits de la femme.

Pour améliorer ce taux de représentativité, l’AFJO affirme avoir mis en place la Charte des médias sensibles au genre. Un engagement signé par certains médias burundais pour accroître la prise en compte du genre dans les productions médiatiques.
D’après la présidente de l’AFJO, Diane Ndonse, cette charte relève les différents problèmes identifiés par les responsables des médias et les solutions.

C’est notamment la faible représentativité des femmes journalistes dans les postes de responsabilité et dans les contenus médiatiques. L’autre problème est le harcèlement sexuel dont subit les femmes journalistes dans leurs médias. Les médias se sont engagés à mettre en place un code de conduite des journalistes et leurs responsables.

Cette charte signée en 2019 est légèrement pratiquée, d’après l’AFJO. Elle évoque par exemple les émissions publiques du président de la République avec les journalistes. « L’on demande qu’il y ait au moins une femme dans la réalisation ou l’animation ».

Améliorer l’estime de soi

L’assistant du ministre des médias, Thierry Kitamoya, estime que les femmes devraient améliorer leur estime de soi, briser leur peur et aborder des grandes thématiques.

Il affirme que certaines femmes esquivent les grands reportages sur terrain prétextant les responsabilités laissées à la maison. « Si cela se répète, il est difficile de leur confier les grands postes ».

Le président du Conseil national de a communication(CNC), Nestor Bankumukunzi a invité les femmes journalistes à occuper les postes de responsabilité vacants notamment à l’UBJ (Union burundaise des journalistes) et l’OPB (Observatoire de la presse burundaise). Car, d’après lui, le mandat des responsables de ces organisations a fini.

Le président du CNC appelle les femmes journalistes à se lancer dans les grands domaines comme la politique, l’économie, pour se valoriser davantage.

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Dépités par nos députés

En décembre dernier, une députée a revendiqué, lors d’une séance de questions au ministre de l’Énergie, une station-service réservée uniquement aux élus, se plaignant d’être méprisée lorsqu’elle devait faire la queue. Ces propos ont profondément choqué l’opinion publique et ont (…)

Online Users

Total 5 396 users online